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Un destin exceptionnel et dramatique GEMIN (Pierre Jean) est né à Caudrot le 9 juin 1921.      Fils de Jean Robert, charpentier puis cafeti...

Un destin exceptionnel et dramatique

GEMIN (Pierre Jean) est né à Caudrot le 9 juin 1921.

    Fils de Jean Robert, charpentier puis cafetier et de Jeanne née Dubourg, Jean Gemin, fut élève de l'Ecole laïque de Caudrot du 1er octobre 1927 au 14 juillet 1933, puis du Collège de La Réole du 1er octobre 1933 au mois de juillet 1939, date à laquelle il passa brillamment les épreuves du baccalauréat.

    Il entra ensuite au Lycée de Bordeaux d'octobre 1939 au mois de mai 1940, puis passa au Lycée Saint-Louis, à Paris, pour y suivre les cours supérieurs de mathématiques spéciales et préparer l'Ecole de l'Air.
     Les succès qu'il avait obtenus dans ces divers établissements justifiaient tous les espoirs et l'accès des grandes écoles allait s'ouvrir à ce sujet d'élite quand éclata la guerre de 1939.

    Après avoir participé à la bagarre des étudiants à l'Arc de Triomphe au 11 novembre 1940, (Voici un film relatant cette manifestation du 11 novembre 1940 ICI)

    Il est, comme ses camarades, licencié et rentre à Caudrot. Il en repart aussitôt, gagne l'Espagne en traversant à la nage la Bidassoa et va demander au consul d'Angleterre, à Bilbao, de le faire passer en Angleterre pour s'engager dans l'aviation.

    Le consul ne s'y prête pas et lui conseille de rentrer en France, où ses services peuvent être plus utiles. Pierre Gemin rentre à Caudrot en traversant à nouveau la Bidassoa à la nage et en évitant de justesse les balles des carabiniers, en sautant d'un train en marche.
    Grâce à un contact avec Albert Baudrillart, il rejoignit le réseau Chabor, sous-groupe du réseau Kléber-Terre, animé par des officiers du 2e bureau qui coopéraient avec le SOE. (Le Special Operations Executive est un service secret britannique qui opère pendant la Seconde Guerre mondiale. Le SOE est créé le 19-22 juillet 1940 par Winston Churchill et dissout le 30 juin 1946. Wikipedia)

    Il fut chargé de relever les plans des défenses secrètes du fameux mur de l'Atlantique. Il accompagna, entre autres missions, à la frontière espagnole trois officiers anglais tombés en parachute à La Réole.
    Il est d'ailleurs impossible de savoir avec exactitude les services qu'il a pu rendre, car la procédure allemande a été détruite, lors de la fuite, par les services de l'ennemi, et le chef direct de Pierre Gemin, déporté en Allemagne, est mort en captivité. Mais son rôle dut être important, car depuis son arrestation, le 9 août 1941, au café des Arts, à Bordeaux, jusqu'au 8 juillet 1942, date de sa condamnation à mort 
pour "aide à l’ennemi", il fut l'objet d'une longue instruction serrée et sévère.
    Les Allemands ne ménagèrent aucune torture pour le faire parler : sévices, écrasement des doigts, privations presque totale de nourriture, au point que cet athlète, à certains moments, ne pouvait plus se lever de son lit. Puis, de temps à autre, régime meilleur dans des cellules communes, succédant à l'emmurement dans un cachot sans fenêtres, pour abattre sa volonté et sa résistance morale et physique.

(extrait de sa biographie ci dessous)


   
    Dénoncé avec d’autres membres de son réseau, arrêté à Bordeaux lors d’un rendez-vous le 9 août 1941, il fut incarcéré au fort du Ha dont il tenta vainement de s’évader. Il fut torturé, puis condamné à mort pour "aide à l’ennemi" et fusillé le 13 juillet 1942.
    Dans sa dernière lettre à sa famille, il écrivit :"Dites-vous que votre Pierrot est mort pour une noble et grande cause."
    Il fut homologué au grade de Lieutenant des FFC, et reçut la Croix de Guerre avec palmes et la médaille de la Résistance avec rosette à titre posthume.
Son nom est inscrit sur les monuments aux mort de Souge, de Caudrot et sur le Monument commémoratif des Services Spéciaux de Ramatuelle (83).

Un commémoration eut lieu le 15 août 1945 à Caudrot
Voici un film de cette cérémonie

Actuellement 2 rues lui sont attribuées à Caudrot et Gironde sur Dropt :





Le réseau Kléber, Vénus, Chabor (ceux du SSDN)
    Le service de renseignement Kléber-Terre est un service permanent des armées en France. 
    Dissous par les allemands, mais maintenu dans la clandestinité, il apporte une aide décisive aux alliés. Son activité consiste à suivre toutes les évolutions des positions des troupes allemandes. Vénus, Chabor sont des sous groupes régionaux : Limoges et Périgueux en la circonstance.
    Plusieurs jeunes chrétiens venant du Nord de la France et voulant entrer en résistance rejoignent ce mouvement et traversent à de multiples reprises la ligne de démarcation. Six membres de ce réseau ou travaillant avec lui sont fusillés à Souge. Un agent double les a tous «
donnés ».

https://www.fusilles-souge.asso.fr/gemin-pierre-souge/

Service historique de la défense

GR 28 P 4 25 / 59 Dossier individuel de Pierre GEMIN 1941 1948 GR 16P 249873


Documents trouvés aux archives départementales de la Gironde

Lettre d'appel au préfet de la Gironde pour la libération de Pierre Gemin 



Transcodage de cette lettre :

10, rue d'Anjou 9 Mai 1942

Mon cher Préfet et ami,

 J'ai beaucoup hésité à vous écrire cette lettre mais après mûre réflexion, je ne crois pas devoir m’y soustraire.
    Voici le cas : je suis très lié avec une famille de Caudrot (gironde), ou j'habite en temps normal l’été.
    L’aîné des fils Pierre Gemin qui poursuivait de brillantes études en mathématique spéciales a été arrêté le 8 août par les allemands.
    Il va paraît-il passer en jugement ces jours ci.
    Je crois savoir qu'il est mêlé à une affaire d'espionnage  mais  je ne sais dans quelle mesure ni dans quelles conditions.
    Il ne peut être question d'intervenir dans le jugement et c'est pour cela que je vous écris n'y aurait-il pas lieu, en accord avec les autorités Universitaire de suivre l’affaire et pour intervenir en cas de condamnation très grave.
    Laissera-t-on fusiller un enfant de 20 ans ?
    D'autant que c'est un très brillant sujet.
Je ne regrette pas de vous avoir écrit et de vous demander de vous intéresser à cette cause.
    Vous imaginez l'angoisse de sa famille et de ses amis dont je suis.
    Je pense aller à Bordeaux le 23.  
    Je demanderai à votre secrétariat si on peut vous serrer la main au moins entre deux portes.
Merci d'avance car je suis sur que vous compatirez 
Croyez cher Préfet et ami, à mes biens cordiaux sentiments


Transcodage de ces notes de l'avocat :




H. KAPPELHOFF-LANCON      27.5.42.
AVOCAT A LA COUR D APPEL DE BORDEAUX
8.rue Esprit des Lois 53-60

Monsieur le Directeur,

    Un appel du Tribunal militaire Allemand  hier matin dès mon arrivée à mon cabinet m’a obligé de tout abandonner et je suis revenu à mon cabinet après midi n'ayant pu pour cela me présenter à vous.
    Ce matin encore je commence à plaider à 8h30 pour une affaire qui durera la majeure partie de la journée.
    Je ne veux pas retarder davantage à vous donner tous les renseignements que vous désirez..
    Je ne connais pas le dossier de Pierre Gemin et ne le connaîtrai jamais, car c’est une affaire d'espionnage tout à fait caractérisée : je ne serais même pas admis à la plaider en raison du caractère ultra secret de l'affaire. Je n'ai pas pu voir l'intéressé et ne le verrai pas -
    Je puis cependant affirmer qu’il est poursuivi pour espionnage et vu ce que je sais - mais le secret professionnel m’interdit de révéler - je sais qu'il ne peut échapper à une condamnation à mort s’il est jugé.
    J’ai connu son activité dans l'affaire des 2 frères Lapeyronnie, fils du docteur Lapeyronnie de Bordeaux : et je n’ai pas été autorisé à voir le dossier.
    J’ai seulement assisté comme avocat aux deux audiences : le rôle de Gemin est certain ; il a déclaré travailler pour les services français. Gemin était présent et entendu comme témoin car il avait  cherché à enrôler les deux garçons .J'ai eu  l'occasion de parler de lui à des gens qui l'avaient approché notamment à des membres de professorat du lycée. Il est ai je compris, très intelligent et très doué -  Il en donne l'impression indiscutable - je ne  cache pas que j'ai été très ému en le voyant a ces deux audiences et sachant le sort qui l’attend tôt ou tard.
    J'ai fait pour aider moralement sa mère tout ce qui était possible.
    Il m'apparaît que la famille comme le garçon indépendamment de l'accusation que je n'ai pas à juger, sont absolument dignes d'être aidés.
    J'ai fait et ferais l'impossible pour eux.
    Voilà Monsieur le directeur ce que je voulais vous dire hier. Je passerai vous confirmer et vous donner un commentaire sur ces éléments de fond.
    Je vous prie……..


  1. Concernant les dernières lettres des 70 otages fusillés de 21 septembre 1942, les familles des fusillés ont rendu publiques la plupart d’entre-elles. À ce sujet, on lira les dernières lettres d’otages de Louis Laverny et Pierre Gémin dans le livre de Christophe Dabitch, 24 octobre 1941, Bordeaux, les 50 otages, un assassinat politique, Éditions C.M.D, 1999, page 121-122, ou bien celles de plusieurs fusillés (pages 215 à 218) et en fin de couverture celle de René Mellier dans l’ouvrage du Comité du souvenir des fusillés de Souge (ouvrage collectif), Les 256 de Souge, fusillés de 1940 à 1944, Le Bord de l’eau, 2014.





     Claude Riffaud, décédé le  7 décembre 2016 , était capitaine de vaisseau honoraire, officier de la Légion d’honneur et croix de guerre ...

    Claude Riffaud, décédé le 7 décembre 2016, était capitaine de vaisseau honoraire, officier de la Légion d’honneur et croix de guerre avec quatre citations.

    Claude Jean Riffaud est né le 21 mars 1924 à CAUDROT (Gironde). 
Il étudie au collège de La Réole et obtient un baccalauréat Mathématiques ET un baccalauréat Philosophie en 1940 à 16 ans.
 


Lors des 100 ans du collège de La Réole, dans le cadre du film "le 4e mur" il donne une interview (2'28")   Interview-La Réole

    Il s'engage dans la marine en 1944.
    Enseigne de vaisseau 2e classe en 1946, puis 1e classe en 1948.
    En 1951, il intègre le Commando Hubert.
Il fonde avec capitaine Robert Maloubier, l’Ecole des Nageurs de Combat


puis commande de 1953 à 1955 le Commando Hubertrebaptisé commando d'action sous-marine, première unité opérationnelle des nageurs de combat.
Le Commando Hubert version nageur est né. 

Capitaine Bob (Robert) Maloubier et Lieutenant Claude Riffaud
Capitaine Bob (Robert) Maloubier et Lieutenant Claude Riffaud

    En 1951, Claude Riffaud, alors enseigne de vaisseau du Commando François, suggère à l'état-major de la Marine nationale de créer une unité française d'élite, à l'instar des célèbres nageurs de combat italiens de la Seconde guerre mondiale. Une année passe avant que le capitaine Robert Maloubier, un ancien agent secret du Special Operations Executive britannique, fonde officiellement le corps tricolore des Nageurs de combat. Leurs missions ? Le renseignement sous-marin, les opérations de sabotage ou encore les attaques clandestines de ports. Parmi tout le matériel nécessaire à leurs interventions à l'image des boussoles ou des jauges de profondeur, les militaires utilisent également des montres comme instruments de mesure. Cependant, aucune d'entre-elles n'est alors spécifiquement conforme aux attentes des hommes-grenouilles menés par Maloubier. 

    C'est donc après avoir essayé eux-mêmes, sans succès, de réfléchir à un garde-temps fiable et adapté à leurs missions sous-marines, que Maloubier et Riffaud se tournent vers Jean-Jacques Fiechter. Entre 1950 et 1980, ce passionné des fonds marins, grand amateur de plongée, a dirigé la maison Blancpain. Ensemble, les trois hommes vont mettre au point la première montée de plongée moderne, caractérisée par une boîte étanche et une lisibilité parfaite. Nous sommes en 1953 et Blancpain présente officiellement la « Fifty Fathoms ». Un nom qui signifie littéralement « cinquante brasses » en anglais - soit 91 mètres, la profondeur maximale atteignable par un plongeur autonome - et tiré du chant d'Ariel dans The Tempest, l'œuvre écrite par William Shakespeare vers 1610. La montre est approuvée par les forces spéciales françaises et se distingue par trois brevets : une couronne doublement verrouillée, un fond vissé par un système de joints toriques et une lunette munie d'un mécanisme de blocage. Cette légende des mers fête en 2023 son soixante-dixième anniversaire. L'occasion pour Blancpain de dévoiler de nouvelles itérations taillées pour les abysses. https://www.lepoint.fr/montres/fifty-fathoms-70-ans-de-regne-sous-les-mers-17-02-2023-2508989_2648.php#11

LBlancpain Fifty Fathoms est l'un des modèles les plus célèbres de l'entreprise horlogère suisse de prestige Blancpain.
    Elle est considérée comme la première montre de plongée militaire1. Elle a été créée en 1953, à la demande du Capitaine Robert Maloubier et de l’Enseigne de Vaisseau Claude Riffaud, qui ont créé un an plus tôt le Corps des Nageurs de Combat, la première unité française de nageurs de combat, et qui sont alors à la recherche d'une montre de plongée robuste et fiable, adaptée aux exigences militaires 2. C'est ainsi qu'est née la Fifty Fathoms, étanche à une profondeur de 50 brasses, comme son nom l'indique.(Wikipedia)

    En Indochine, il commande le Landing ship l Etendard, puis l’Adour (un LST).
    En 1957-1958, il commande l’aviso océanographique 
Elie Monnier, tout en étant officier en second du Groupe d’Etudes et de Recherches Sous-Marines.(actuellement CEPHISMER)
Aviso Elie Monnier et le Bathyscaphe FNRS3 en 1954


    Après avoir commandé le 1er Bataillon d’intervention, il passe trois ans (1960-1963) au SDECE où il est responsable des « Opérations maritimes clandestines ». De 1963 à 1965, à Norfolk, il est le chef des « Renseignements stratégiques » à l’état-major de Saclant. En 1966-1967, il commande l’Ecole de plongée de la Marine.

    C’est alors que, commandant en second du porte-avions Clemenceau et nommé au commandement de l’Ouragan, il répond favorablement à l’appel que lui lance le Directeur général du CNEXO, nouvellement créé, et se fait mettre en position « hors cadres » pour devenir successivement chef du département « intervention de l’homme sous la mer » de 1969 à 1973 ; directeur du Centre Océanologique de Bretagne de 1973 à 1976 ; directeur général adjoint du CNEXO (opérations) de 1976 à 1978 ; directeur de cabinet du DAG du CNEXO, puis inspecteur général jusqu’à sa retraite au 1er octobre 1986.

Académie de marine : Séance du 14 février 2018 Eloge de Claude Riffaud

    L’amicale des Nageurs de Combat vient de donner l’information du décès, mercredi après-midi, de Claude Riffaud, qui portait le numéro « NC 1bis », c’est-à-dire le premier nageur de combat (NC) au côté de Bob Maloubier, qui nous a quitté le 20 Avril 2015 à 92 ans.

    Claude Riffaud né en 1924 à Caudrot (33), est devenu résistant à 17 ans, et est entré dans la Marine en 1944. Il fut capitaine d’un sampan en Indochine à 25 ans. Claude Riffaud est entré dans les commandos de marine, François puis Hubert (parachutistes).
    En 1951, enseigne de vaisseau, et inspiré par les pays limitrophes, et les célèbres nageurs de combat italiens de la Decima Flottiglia MAS qui a fait parler d’elle pendant la deuxième guerre mondiale, il suggère la création d’un corps de nageurs de combat à l’Etat-Major de la Marine … qui accepte.

    Pour ce faire, il est envoyé à Arzew en Algérie au Centre Interarmées des Opérations Amphibies afin d’y créer l’unité de nageurs de combat. Auparavant, il part se former chez les nageurs de combat italiens puis les SBS britanniques.

Claude Riffaud est appelé à commander le commando Hubert, qui est devenu l’unité des nageurs de combat de la marine, de 1953 à 1958.

Il prend ensuite le commandement de l’Elie Monnier, le bâtiment de plongée profonde du GERS (groupe d’études et de recherches sous-marines).

Il entre ensuite au service action du Service SDECE (Documentation Extérieure et de Contre-Espionnage) en charge de la collecte des renseignements stratégiques aux Etats-Unis.

Revenu dans la Marine, il est commandant en second du porte-avions « Clemenceau »

Claude Riffaud retourne à la plongée en créant le Centre National pour l’EXploitation des Océans (CNEXO), qui deviendra plus tard l’Ifremer. Développe le programme de plongée profonde, avec l’Archimède, bathyscaphe de la Marine française qui atteint un record de plongée à la profondeur de 9 500 mètres.

Claude Riffaud a publié  de nombreux livres, dont des romans et une célèbre "Grande aventure des hommes sous la mer", avant de décéder Mercredi 7 Décembre 2016 à l’âge de 92 ans. Merci Mr Riffaud et RIP.

https://www.academiedemarine.com/aff_eloge.php?num=15









https://www.lepoint.fr/montres/fifty-fathoms-70-ans-de-regne-sous-les-mers-17-02-2023-2508989_2648.php#11




Séance du 14 février 2018
Eloge de Claude Riffaud

Cet éloge est prononcé en présence de la famille de Claude Riffaud, par Philippe Dandin, Directeur adjoint scientifique de la Recherche au Centre national de Recherches météorologiques, successeur de Claude Riffaud dans la section Navigation et océanologie.

Né en 1924, Claude Riffaud se place dans la lignée des grands pionniers de l’exploration sous-marine, aussi bien par le moyen de la plongée humaine autonome que par celui des engins sous-marins profonds.

Plus jeune que les Le Prieur, Tailliez, Dumas, Cousteau, Houot, il est de ceux qui ont porté plus loin les performances accomplies par l’homme sous la mer.

Officier fusilier, il fonde l’Ecole des Nageurs de Combat, puis commande de 1953 à 1955 le célèbre Commando Hubert, première unité opérationnelle des nageurs de combat.

En Indochine, il commande le LSSL Etendard, puis l’Adour (un LST). En 1957-1958, il commande l’aviso océanographique Elie Monnier, tout en étant officier en second du Groupe d’Etudes et de Recherches Sous-Marines.

Après avoir commandé le 1er Bataillon d’intervention, il passe trois ans (1960-1963) au SDECE où il est responsable des « Opérations maritimes clandestines ». De 1963 à 1965, à Norfolk, il est le chef des « Renseignements stratégiques » à l’état-major de Saclant. En 1966-1967, il commande l’Ecole de plongée de la Marine.

C’est alors que, commandant en second du porte-avions Clemenceau et nommé au commandement de l’Ouragan, il répond favorablement à l’appel que lui lance le Directeur général du CNEXO, nouvellement créé, et se fait mettre en position « hors cadres » pour devenir successivement chef du département « intervention de l’homme sous la mer » de 1969 à 1973 ; directeur du Centre Océanologique de Bretagne de 1973 à 1976 ; directeur général adjoint du CNEXO (opérations) de 1976 à 1978 ; directeur de cabinet du DAG du CNEXO, puis inspecteur général jusqu’à sa retraite au 1er octobre 1986.

Claude Riffaud a conduit avec honneur et succès une carrière étourdissante, riche en découvertes exceptionnelles pour le monde maritime. 
    C’est lui qui a entraîné et formé des promotions de nageurs de combat et de plongeurs démineurs de la Marine.
    C’est lui qui a conçu, avec la COMEX, les programmes de plongée en « caisson », puis in situ qui ont permis à notre pays de tenir la tête durant dix années de tous les records de plongée professionnelle. 
    C’est lui qui a conduit, du côté français, les grandes opérations d’exploration des grands fonds sous-marins, FAMOUS aux Açores, RITA au Mexique et KAIRO au Japon. Il a chaque fois tenu, avec une totale réussite, le rôle de responsable opérationnel, sous l’autorité du CNEXO et avec le concours scientifique de Xavier Le Pichon.
    Bien sûr, il a plongé personnellement avec Cyana et Nautile. Sa parfaite connaissance de l’Amérique et du Japon a fait de lui, en outre, le responsable français, pendant dix ans, de la coopération océanologique franco-américaine, et durant quatre ans de la coopération océanologique franco-japonaise.

Le portrait de cette forte personnalité, dressé par l’amiral La Prairie lors de sa candidature à l’Académie, serait incomplet si n’était pas mentionné son talent de plume. 
    Claude Riffaud a écrit des scénarios pour six films de télévision et publié, outre de nombreux articles, quatre ouvrages : Demain la mer, en 1973 (couronné par notre Compagnie) ; Expédition Famous, en 1975 (également couronné) ; Les aventuriers du Portago, roman, en 1976 ; La Grande aventure des hommes sous la mer, en 1987, à la suite duquel il est élu dans notre Compagnie.

Claude Riffaud, décédé le 7 décembre 2016, était capitaine de vaisseau honoraire, officier de la Légion d’honneur et croix de guerre avec quatre citations.

L'écrivain





Expédition « FAMOUS »
. B., « Expédition « FAMOUS » » Revue n° 354 Avril 1976 - p. 187-188
Auteur(s) de l'ouvrage : Claude Riffaud et Xavier Le Pichon Éditions Albin Michel, 1975 ; 271 pages


En août 1973, le bathyscaphe français Archimède, accompagné de son bâtiment de soutien Marcel Le Bihan, exécutait la première phase de l’expédition « FAMOUS » (French American Mid Ocean Undersea Study). Au cours des mois de juillet et août 1974, l’Archimède et l’engin français SP3000 d’une part, le sous-marin américain Alvin d’autre part, accompagnés de leurs navires supports, en exécutaient la phase principale au cours de 51 plongées et de 228 heures passées sur le fond à 700 km au sud-ouest des Açores, dans cette grande vallée sous-marine qu’est le Rift médio-atlantique. C’était alors l’extraordinaire moisson de 23 000 photographies, de 100 heures de télévision, de 2 tonnes de roches prélevées par 3 000 mètres de fond sur 167 sites différents.

Cet exploit remarquable, aboutissement d’un accord de coopération franco-américain datant de janvier 1970, d’un projet établi dans ses grandes lignes en août 1971, d’une longue et minutieuse préparation menée conjointement d’un bord à l’autre de l’Atlantique par le Cnexo (Centre national pour l’exploitation des océans) français et la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) américaine, devait permettre aux géologues et aux géophysiciens de faire un grand pas en avant dans la connaissance de l’histoire et de l’avenir de la Terre en leur apportant de précieuses indications sur la formation des océans et des chaînes de montagnes et sur l’activité sismique et volcanique du globe.

C’est cette aventure sans précédent que content, dans un ouvrage passionnant, deux personnalités du Cnexo, Claude Riffaut, directeur du Centre océanologique de Bretagne et chef français du projet, et Xavier Le Pichon, géophysicien de réputation mondiale.

Ayant participé tous deux à l’expédition, ils la font revivre en un style aisé, alliant à un souci constant de rigueur scientifique la forme vivante d’un reportage accessible à tous, avec un humour, un sens très sûr de l’anecdote et, par moments, cette pointe de poésie à laquelle n’échappent pas ceux qui aiment la mer lorsqu’il leur faut en parler.

On ne saurait manquer de souligner le double et très remarquable exemple de coopération qui a permis le succès de cette expédition : celle des interlocuteurs français et américains aux multiples stades de la conception, de la préparation et de l’exécution de l’opération, celle aussi, à bord des divers bâtiments, des scientifiques, des techniciens et des marins, aux tâches, aux contraintes et aux rythmes de vie différents, nécessitant une volonté permanente d’entente que tous surent réaliser. ♦


Mékong palace

Jacques Hugon, « Mékong palace  » Revue n° 533 Juillet 1992 - p. 209-210
Auteur(s) de l'ouvrage : Claude Riffaud  Presses de la Cité, 1992 ; 432 pages

Il y a, épisodiquement, des périodes « Indochine » : récemment, on a vu sur les écrans « Diên Bien Phu » et… « Indochine » justement. Il se trouve que le livre de Claude Riffaud vient à point évoquer cette marine fluviale qui a œuvré sur le Mékong – et le fleuve Rouge – entre 1945 et 1954, en parfaite symbiose avec nos camarades de l’Armée de terre, et dont on n’a jamais beaucoup parlé – je citerai rapidement : Dinassaut, remarquable, de l’amiral de Brossard ; Le crabe tambour, bien évidemment ; Enseigne dans le delta, très autobiographique, de l’amiral Estival. À vrai dire, dans les couloirs parisiens, on avait initialement un peu honte de cette Marine en kaki, qui n’affrontait pas l’ennemi sur mer mais le long des rivières où la navigation était affaire de flair et d’expérience, et non d’astronomie ! Les équipages, vivant souvent dans des conditions invraisemblables, étaient sans doute destinés à devenir inutilisables dans cette Marine « Otan » – on disait « Nato » avec l’accent – que l’on était en train de constituer. Il n’en fut rien, bien au contraire, et les hommes à qui des responsabilités avaient été confiées alors qu’ils avaient quelque vingt ans montrèrent leurs capacités ultérieurement.

L’ouvrage de Claude Riffaud est un roman et il se lit comme tel, d’une traite. Bien que de « pure fiction », avec des personnages imaginaires, toute une génération de marins reconnaîtra quelques figures « historiques », et puis… se retrouvera dans l’équipage du Ravageur, bâtiment hétéroclite, dont on ne pouvait guère trop parler dans cette bible que sont les Flottes de combat, mais dont l’efficacité dans ce genre de conflit était évidente. On saura gré à l’auteur d’avoir profité de cette aventure pour faire connaître l’Indochine sous toutes ses facettes, les bonnes et les moins bonnes – et même les mauvaises –, sans pour autant aborder les aspects politiques dont les marins d’alors n’avaient que faire. C’est à la lecture d’un tel ouvrage que l’on comprend pourquoi on a aimé, le mot n’est pas trop fort, l’Indochine, même si peu nombreux sont ceux qui ont épousé une « apsara », danseuse khmère descendue des fresques d’Angkor.

Claude Riffaud fait bien évidemment partie de cette génération qui se sent unie par des amitiés et des souvenirs très forts de cette Indochine qui a ensuite sombré dans le malheur et le marxisme, idéologie à cent lieues de la mentalité de ces peuples. Nous pouvons le remercier de nous avoir fait revivre ce que nous avons connu et aimé il y a quarante ans. ♦






Titre :  La grande aventure des hommes sous la mer : du temps d'Aristote à l'âge nucléaire / Claude Riffaud
Auteur  :  Riffaud, Claude (1924-2016). Auteur du texte
Éditeur  :  A. Michel (Paris)
Date d'édition :  1988
Type :  monographie imprimée
Format :  11 vol. (456 p.-[32] p. de pl. en coul.) : ill. ; 25 cm
Format :  Nombre total de vues : 504
Identifiant :  ark:/12148/bpt6k3355529f
Source  :  Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 4-V-47432
Conservation numérique :  Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne  :  20/05/2019





Expédition « FAMOUS »

Y. B., « Expédition « FAMOUS »  » Revue n° 354 Avril 1976 - p. 187-188
Auteur(s) de l'ouvrage : Claude Riffaud et Xavier Le Pichon  Éditions Albin Michel, 1975 ; 271 pages

En août 1973, le bathyscaphe français Archimède, accompagné de son bâtiment de soutien 
Marcel Le Bihan, exécutait la première phase de l’expédition « FAMOUS » (French American Mid Ocean Undersea Study). Au cours des mois de juillet et août 1974, l’Archimède et l’engin français SP3000 d’une part, le sous-marin américain Alvin d’autre part, accompagnés de leurs navires supports, en exécutaient la phase principale au cours de 51 plongées et de 228 heures passées sur le fond à 700 km au sud-ouest des Açores, dans cette grande vallée sous-marine qu’est le Rift médio-atlantique. C’était alors l’extraordinaire moisson de 23 000 photographies, de 100 heures de télévision, de 2 tonnes de roches prélevées par 3 000 mètres de fond sur 167 sites différents.

Cet exploit remarquable, aboutissement d’un accord de coopération franco-américain datant de janvier 1970, d’un projet établi dans ses grandes lignes en août 1971, d’une longue et minutieuse préparation menée conjointement d’un bord à l’autre de l’Atlantique par le Cnexo (Centre national pour l’exploitation des océans) français et la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) américaine, devait permettre aux géologues et aux géophysiciens de faire un grand pas en avant dans la connaissance de l’histoire et de l’avenir de la Terre en leur apportant de précieuses indications sur la formation des océans et des chaînes de montagnes et sur l’activité sismique et volcanique du globe.

C’est cette aventure sans précédent que content, dans un ouvrage passionnant, deux personnalités du Cnexo, Claude Riffaut, directeur du Centre océanologique de Bretagne et chef français du projet, et Xavier Le Pichon, géophysicien de réputation mondiale.

Ayant participé tous deux à l’expédition, ils la font revivre en un style aisé, alliant à un souci constant de rigueur scientifique la forme vivante d’un reportage accessible à tous, avec un humour, un sens très sûr de l’anecdote et, par moments, cette pointe de poésie à laquelle n’échappent pas ceux qui aiment la mer lorsqu’il leur faut en parler.

On ne saurait manquer de souligner le double et très remarquable exemple de coopération qui a permis le succès de cette expédition : celle des interlocuteurs français et américains aux multiples stades de la conception, de la préparation et de l’exécution de l’opération, celle aussi, à bord des divers bâtiments, des scientifiques, des techniciens et des marins, aux tâches, aux contraintes et aux rythmes de vie différents, nécessitant une volonté permanente d’entente que tous surent réaliser. ♦


Extrait Cols Bleus / 7 août 1997

Bob Maloubier

Bob Maloubier, c'est aussi une gueule. Une «grande gueule», glissent ses rares détracteurs. Moustache blanche façon major des Indes, oeil pétillant, blazer bleu marine avec le blason du Special boat service (SBS, nageurs de combat britanniques) dont il est breveté, insigne des nageurs de combat français en or au cou: l'homme en impose. Sans oublier une faconde rare pour raconter sa vie, sans jamais se prendre au sérieux. Bob Maloubier, fils de bonne famille, né à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) le 2 février 1923, est l'un des trois derniers survivants de la section française du Special operations executive (SOE), créé par Winston Churchill en juillet1940 pour saboter et désorganiser les armées allemandes en Europe occupée. Blessé à deux reprises Ami de Fernand Bonnier de la Chapelle, auteur de l'attentat contre l'amiral Darlan en décembre1942 à Alger, Bob Maloubier s'engage dans le SOE, à 19 ans. «C'était le début de l'aventure», dit-il. Parachuté en France à deux reprises, notamment dans le Limousin au lendemain du débarquement du6juin 1944, Bob Maloubier multiplie les sabotages mais est blessé à deux reprises. Il quitte l'armée britannique avec le grade de capitaine et la prestigieuse décoration DSO (Distinguished service order). Une décoration accordée seulement à une soixantaine de Français pendant la guerre. Il n'en reste plus que deux, dont Bob Maloubier, qui a le droit de porter sur sa carte de visite les initiales DSO après son nom. De cette période, il garde «un peu de nostalgie» et laisse échapper son émotion quand il parle de ses camarades tués, comme Violette Szabo, agent de la section française du SOE, exécutée début 1945 à Ravensbrück. Après la guerre, «j'étais, à 22 ans, un agent chevronné». Il entre alors dans les services français pour dixans. Au Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (Sdece, devenu DGSE), Bob Maloubier participe à la création du service action et fonde, en 1952, avec Claude Riffaud, l'unité des nageurs de combat. Les deux hommes dessinent même leur montre de plongée. Blancpain, une maison suisse d'horlogerie réputée, sort en 1953 le premier modèle de la «Fifty Fathoms» (50 brasses, soit 91 mètres, la profondeur à laquelle elle doit encore fonctionner). Cette montre, devenue mythique, sera adoptée par les Navy Seals, les plongeurs de combat américains. Forestier au Gabon, il rencontre Albert Schweitzer, devient pétrolier chez Shell, met sur pied la garde personnelle du président gabonais Léon Mba, en 1965, sous l'égide de Jacques Foccart. En 1967, il est en poste pour Shell, à Lagos, lorsqu'éclate la guerre du Biafra. Espion dans un film de Godard Officiellement à la retraite - un mot qu'il abhorre - à 63ans, il se lance dans une carrière d'écrivain, racontant sa vie de saboteur et d'agent secret en publiant quatre livres. Sans illusions sur ses talents littéraires, il assure «être un écrivain du dimanche qui n'aura jamais le Goncourt». Il campe un rôle de vieil espion dans le dernier opus de Jean-Luc Godard, «Film socialisme», sorti en 2010. «J'ai aussi descendu les marches de Cannes en juin 2009». Bob Maloubier -88 ans dans un mois- vient de rendre à son éditeur un cinquième livre, en prépare un sixième et s'apprête à partir pour les États-Unis pour présenter le dernier modèle de la «Fifty

Un livre pas édité











Pierre Laville, professeur de dessin au collège de La Réole jusque dans les années 60, a beaucoup peint et dessiné. Voici quelques tableaux...

Pierre Laville, professeur de dessin au collège de La Réole jusque dans les années 60, a beaucoup peint et dessiné.
Voici quelques tableaux et une étude dans les années 50 du château des Quat'Sos.
C'est Jacques Laville, son fils cadet qui avait numérisé ces documents.

1- Une étude de Pierre Laville sur le château des Quat'Sos : Cliquez ici 







Au début du XX e siècle le rugby était sport Olympique. Lors des Jeux Olympiques d'Anvers le 5 septembre 1920 l'équipe de F...



Au début du XXe siècle le rugby était sport Olympique.


Lors des Jeux Olympiques d'Anvers le 5 septembre 1920 l'équipe de France de rugby à XV est battue par l'équipe des États-Unis  8 à 0  Cliquer ici

L'épreuve de rugby à XV aux Jeux olympiques de 1920 est la troisième édition depuis l'introduction du rugby à XV comme sport olympique aux Jeux de 1900. En raison du désistement de dernière minute de la Tchécoslovaquie et de la Roumanie, une seule rencontre est disputée entre l'équipe des États-Unis et l'équipe de France le 5 septembre. Les Américains deviennent champions olympiques en battant les Français peu préparés sur le score de 8 à 0. Un match de revanche est organisé le 10 octobre suivant et les Français dominent 14 à 5 les Californiens, surnom donné à l'équipe américaine qui est composée essentiellement d'étudiants des universités californiennes. (wikipedia)

Le talonneur de l'équipe de France, Pierre Petiteau, Cliquer ici
né le 14 mai 1899 à La Réole (frère de Henri, Marcel et Anne Marie Petiteau)


Pierre Petiteau
Médaille Olympique 

Carte Jeux Olympique Anvers 1920
Stade Bordelais . Pierre Petiteau (en bas droite)
Le capitaine de l'équipe de France était René Crabos  inventeur de la défense glissée et futur président de la FFR : la Coupe René Crabos récompense la meilleure équipe junior de l'année.
Il a joué avec Adolphe Jaureguy qui le cite dans ses mémoires Souvenirs de rugby

En 1920 Pierre Petiteau jouait avec l'équipe du Racing qui perdit la finale du championnat de France le 25 avril, battue par le Stadoceste Tarbais 8 à 3 au Stade Sainte Germaine à Bordeaux.


Il a terminé sa carrière au FC Auch.

Sa fille Nicole fait l'objet d'un article dans ce  blog cliquez ici



Christo Laroque a récupéré auprès de Jean Siret, une brochure de 36 pages qui présente  la localisation de la villa de Charlemagne, Cassi...


Christo Laroque a récupéré auprès de Jean Siret, une brochure de 36 pages qui présente 
la localisation de la villa de Charlemagne, Cassinogilum dans le village de Casseuil !

 Cassinogilum

Brochure écrite par E. Bresque, illustrée par Pierre Laville et éditée chez Féret à Bordeaux.
Carte dessinée par Pierre Laville

Louis Ier dit « le Pieux » ou « le Débonnaire », né en 778 à Cassinogilum (localisation incertaine, soit Casseuil près de BordeauxChasseneuil-du-Poitou dans la Vienne ou encore Casseneuil en Lot-et-Garonne) et mort le  à Ingelheim, près de Mayence, est roi d'Aquitaine jusqu'en 814, puis empereur d'Occident de 814 à sa mort en 840. Il est le fils de Charlemagne et de Hildegarde de Vintzgau.
Son règne est marqué par de nombreuses menaces sur l'unité de l'Empire carolingien : non seulement il dut faire face aux raids des Vikings, mais ses fils se révoltèrent contre lui en plusieurs occasions. Les ambitions des grandes familles aristocratiques s'affirment alors de plus en plus, menaçant le pouvoir impérial. (Wikipedia) Lien Wikipedia

Réfutation d'un passage de l'histoire  de Bordeaux relatif au "Cassinogilum" de Charlemagne

 par M. Théodore de Pichard,
Date de l'édition originale : 1861

D'autres voient la villa à Caudrot 
Auteur : Grellet-Balguerie , Louis-Charles (1820-1886)
Titre : Les Deux églises, par L.-Charles Bal. Emplacement et vestiges de la villa de Cassinogilo, palais de Charlemagne, aujourd'hui ville de Caudrot... Autres fragments nouvellement découverts..
Édition : Paris : J.B.Dumoulin  1862  


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Dessin de Pierre Laville





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