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    Guy Rapin, qui a dirigé "le Mois de l'Amitié" de 1964 à 1974 m'a transmis plusieurs centaines de diapositives que j'ai numérisées.

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Guide Vigouroux 1962 - La Réole (illustrations Pierre Laville)

 

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Guide Vigouroux 1962 - La Réole 

(illustrations Pierre Laville)

Lien vers les gravures  

Le texte complet du guide est en fin de page après les images ou ici


















ORIGINE ET ÉVOLUTION de LA RÉOLE


Quelques rares objets préhistoriques, des ruines de villas gallo-romaines, sont, aux abords immédiats de la ville actuelle, les seuls vestiges de l'occupation humaine en ces lieux avant le haut moyen-âge.


Alors apparaît, à une date fort imprécise VIII ou IX siècle le monastère qui est à l'origine de la localité. Donné aux Bénédictins de Fleury-sur-Loire, il assure par la suite le passage de la Garonne aux pèlerins qui, par la " voie limousine", s'en vont à Saint-Jacques-de-Compostelle.


La plateforme, isolée par deux ruisseaux : Charros à l'Est, Pinpin à l'Ouest, dominant au Sud le fleuve, devient vers le XIe siècle, le centre d'une agglomération qui s'élève sous la protection du couvent d'abord, de ses remparts ensuite. De la règle de Saint Benoît suivie par le monastère, la ville tire son nom: " Regula " La Réole. Sa position et ses défenses en font, à la frontière franco-anglaise, une place forte dont l'importance est soulignée par la construction de la première forteresse, qui, remaniée plus tard, devient le château des QUAT'SOS. 

Le port en Garonne assure la fortune et la puissance d'une bourgeoisie marchande assez forte pour parvenir à l'indépendance communale et bâtir le symbole de ses libertés : l'Hôtel de Ville. (le plus ancien de France). La prospérité de la petite cité et de ses marchands est liée à l'occupation anglaise en Guyenne. En fournissant un large débouché à la production locale, en particulier au vin, elle permet un fructueux trafic sur le fleuve.


La reconquête de cette province par la France marque la fin de cette première période d'expansion au cours de laquelle La Réole a pris corps et occupé l'espace que marquent successivement ses trois enceintes, dont la dernière, construite au XVe siècle, va pour longtemps délimiter la ville.


Du XV au XVIIe siècle, La Réole subit les malheurs des guerres de religion, puis de la Fronde, et surtout les contre-coups des progrès du pouvoir royal.


De cette période subsistent quelques vieilles maisons à colombages et surtout deux édifices remarquables. L'un est appelé tantôt « Logis du Parlement », en souvenir de l'un des séjours que fit à La Réole le Parlement de Bordeaux, et le plus souvent " Maison du Prince Noir " par référence à la période la plus prospère de l'histoire locale. L'autre est un hôtel particulier, de style classique, aux lignes assez pures, bâti en 1679, avec sur la façade, au-dessus de la porte, l'emblème du soleil.


Le XVIIIe siècle est une époque de renouveau. La Réole expédie aux " Isles" des minots d'une farine de qualité capable de supporter le voyage aux Antilles. Des tanneries, des mégisseries, des fabriques de peignes, d'épingles, de chapeaux, assurent un certain renom à la ville qui, devenue le siège d'une subdélégation de l'Intendant de Guyenne, fait figure de petit centre régional.


Au cours de ce siècle fut édifié, assez lentement d'ailleurs, le nouveau couvent des Bénédictins. Commencée en 1704, la construction se termine en 1763 avec la pose de la grille en fer forgé et l'installation de l'escalier qui lui donne accès sur la façade sud.


Les rampes des escaliers intérieurs du monastère, des balcons et des impostes en différents points de la ville, sont les œuvres remarquables de l'atelier de ferronnerie d'art qu'illustra Blaise Charlut de 1748 à 1792.


Du XV au XVIIe siècle, La Réole subit les malheurs des guerres de religion, puis de la Fronde, et surtout les contre-coups des progrès du pouvoir royal.


La Révolution et l'Empire paralysent par leurs guerres le développement économique, mais confirment le rôle politique de La Réole, qui devient chef- lieu de district, puis d'arrondissement. La Sous-Préfecture, le Tribunal et le Collège sont dès lors, et pour longtemps, les attributs de ce centre administratif.


Si la paix ramène la prospérité, jamais plus cependant le commerce réolais ne retrouve son activité d'autrefois. L'essor viticole girondin touche peu La Réole, par contre, le développement des moyens de transport l'atteint durement. La gare, installée en 1855, concurrence très vite le port, et la proximité trop grande désormais de Bordeaux tend à confondre chaque jour davantage la ville et son arrière-pays.


Après la guerre de 1914-1918, le succès de l'automobile accélère l'évolution commencée, et en 1926, la Sous-Préfecture est transférée à Langon pour y être réunie à celle de Bazas. Le fait qu'en un siècle, de 1846 à 1946, le total de la population n'ait augmenté que de 10 %, chiffre extrêmement faible, en dit assez long sur le déclin de la ville au cours de cette période; et encore, sans l'apport constant fourni par l'immigration, les recensements auraient enregistré régulièrement un recul du nombre de ses habitants.


Quelques signes de renouvellement commencent à se manifester travaux d'aménagement urbain, création d'une coopérative fruitière, etc..., mais il reste encore fort à faire.


Cependant, à défaut d'activités modernes, le touriste est assuré de trouver à La Réole un pays accueillant.


Dans le calme désuet de ces petites rues provinciales, il rencontrera maints témoins d'un passé qui ne fut pas sans grandeur et qui demeure toujours attirant parce que intimement mêlé à la vie quotidienne.


R. ARAMBOUROU.


VISITE DE LA VILLE


Départ de la place Georges-Chaigne (anciennement place Craberie).



Monter la côte Saint-Michel. En haut, à gauche (1). vieil hôtel daté de 1679, bel exemple d'architecture civile de cette époque. Un peu plus loin, à droite, en suivant l'ancienne sortie de la ville vers la porte des Menuts et Monségur, LOGIS DU PARLEMENT, XVe siècle (2).


Un mur pignon très aigu sert de façade sur la rue. Il est agrémenté de crochets sculptés en assez mauvais état; au bas des rampants sont deux curieuses sculptures à droite un lion tient un écusson aux armes de France, lui faisant pendant à gauche, un monstre serre un écusson effacé. La fenêtre du premier étage est ornée de deux anges avec écussons, mais les têtes et les bustes ont été abattus.


La façade principale est sur la cour : belles fenêtres à meneaux, lucarne du grenier surmontée d'un gâble. Tour octogone contenant l'escalier avec, dans l'angle au-dessus de l'étage, une tourelle.


La partie Est du bâtiment remonte au XVIIe siècle. Elle fut construite lors des séjours que le Parlement de Bordeaux fit à La Réole, en 1653 et 1678.


Revenir sur ses pas et voir à l'entrée de la rue de l'Ecole, numéro 33 et 42, quelques beaux exemples d'hôtels du XVIIIe siècle avec impostes de Blaise Charlut (3). Puis, traverser la place vers l'ANCIEN HOTEL DE VILLE encore appelé VIEILLE HALLE (4).


Ce bel édifice de la fin XIIe siècle aurait été construit par Richard Coeur de Lion. Il se compose d'une vaste nef au rez-de-chaussée, partagée par une ligne de piliers à chapiteaux très primitifs. L'entrée était la porte en arc brisé que l'on voit sur la façade méridionale. Les deux ouvertures de la face Est ont été pratiquées à la fin du XIXe siècle.


Le premier étage forme maintenant une seule et vaste salle. Jadis, deux étages existaient à chaque extrémité, comme en témoignent les cheminées aujourd'hui suspendues. Un magnifique balcon orne la façade nord où la première enceinte s'appuyait ; on en voit les vestiges sur les maisons voisines.


Par la rue Peysseguin, qui a conservé beaucoup de son caractère primitif (château de Pey Seguin XIV", vieilles maisons de chaque côté) (5), gagner la rue Armand-Caduc, tourner à droite jusqu'à la rue Bellot-des-Minières. A l'angle de cette rue, bel immeuble à balcon de fer forgé (Blaise Charlut) avec curieuse porte et imposte datée de 1763 (6)..


Descendre la rue, puis tourner à droite, passer devant le Collège communal, traverser la place des Tilleuls (esplanade du Général-de-Gaulle) pour atteindre le MONASTERE DES BENEDICTINS (7).


L'édifice actuel, construit au début du XVIIIe siècle (1704), par Maurice Mazey, occupe l'emplacement de l'ancien prieuré, détruit et rebâti à plusieurs reprises. Bien national, il fut utilisé à partir de la Révolution par la Mairie, le Tribunal et la Sous-Préfecture.


On y pénètre par la porte de la Mairie et l'on va jusqu'à l'escalier du Tribunal (rampe, peinture au plafond). Ressortir et rentrer par la porte de la conciergerie on admirera l'élégance de la cage de l'escalier éclairée par une coupole ovale, et la magnifique rampe de Blaise Charlut.


En sortant, on longe le chevet de l'église, où l'on pénètre par l'entrée principale (porte en bois du XVIII). Actuellement église paroissiale, jadis chapelle du monastère, on peut y voir une Nativité attribuée à un élève du Collège.


Revenu sur la place Rigoulet (ex-place Saint-Pierre), on entre par la porte de la Sous-Préfecture (imposte). pour admirer, au bout de la galerie du cloître, cette étonnante dentelle de fer forgé, une des œuvres maîtresses de Charlut, qui clôt l'entrée méridionale du monastère.

Descendre le perron, traverser l'esplanade et gagner par le petit Jardin Public, la rue du Sault. Après en avoir traversé les portes (8), on remarquera, au bas de la rue André-Bénac, au nº 7, un hôtel particulier du XVIIIe siècle avec un très beau balcon (9).


A quelques pas de là, dans la rue de la Mar, au n° 10, se trouve la maison des frères Faucher (10) (imposte), les « jumeaux de La Réole », généraux victimes de la Terreur Blanche.


On va ensuite sur les quais jusqu'à la croix du port (11); quelques maisons ont conservé leurs vieux balcons de bois si pittoresques.


Si l'on a du loisir on continuera jusqu'au pont suspendu. A l'entrée du pont, sur la rive gauche, on a une très belle vue d'ensemble sur la ville. Voir au passage de vieilles maisons installées sur les remparts. avec un escalier de pierre qui menait autrefois sur le quai (12).


Pour ceux qui disposent de moins de temps, il vaut mieux continuer vers le Terrain de Sports et l'embouchure du Charros, passer le pont du chemin de fer et s'arrêter au pied du CHATEAU DES QUAT'SOS (les quatre sœurs) (13).


Ce surnom lui vient de ses quatre tours d'angle. Démantelées en 1629 sur l'ordre de Richelieu, l'une d'elles a même été rasée par la suite.


La plus imposante par ses dimensions (14 mètres de diamètre) et qui reste la mieux conservée, est celle du Sud-Ouest la Thomase. Le rez-de-chaussée est, à l'intérieur, un hexagone dont les murs ont 4 m10 d'épaisseur; le premier étage est une salle octogone aux accès compliqués ; le deuxième étage, au niveau de la cour intérieure, a une salle haute, voûtée, dont les nervures retombent sur des culs-de-lampe à tête. humaine, c'était, jadis, la salle d'honneur. Cette tour s'élève aujourd'hui à 25 mètres au-dessus du sol, mais celui-ci a été remblayé d'environ 4 mètres. Ainsi s'explique que la porte en arc brisé qui ouvre sur les lices de la façade sud, soit en contrebas de la route. Cette porte donne accès, par un court tunnel et une tranchée, à la Thomase.


Le corps de logis où habitait le capitaine du château a été refait; sa galerie sur la Garonne est de style Renaissance, sa façade sur le parc du XVIIe siècle.


Anciennement, le Charros confluait avec la Garonne devant la façade méridionale. Celle-ci mesure environ 70 mètres, le côté ouest 65 mètres. Mais la forteresse, le long de la vallée du Charros qui forme un fossé naturel du côté du Couchant, se prolonge jusqu'à un vieux logis qui surveillait l'ancien accès de La Réole par le chemin de Bordeaux.


Après avoir longé ainsi le château, on atteint et on passe le petit pont sur le Charros (14). Jeter, à droite, un coup d'œil sur la rue Glacière bordée par les murs de ville. Vers la gauche, rue des Argentiers où s'étaient établis les orfèvres, au temps du séjour du Parlement de Bordeaux, et, par la suite, des potiers d'étain.


On continue à suivre le Charros jusqu'à la fontaine de la MARMORY (15). Au pied des remparts (deuxième enceinte) se trouve le pittoresque quartier des anciennes tanneries. Tourner à gauche, monter vers la route nationale et le viaduc d'où l'on jouit d'un très beau coup d'oeil (16) sur la ville, l'église et le château.


A l'angle de la rue des Frères-Faucher et de la place de la Libération (le Turon), on peut voir, à la hauteur du deuxième étage, la statuette en bois d'un garde-français armé d'une pique.

C'est JEAN DE LA REOULE. héros d'une vieille et gaillarde chanson :

Jean de La Réoule moun amic, 

Ah! que ta femme es maou couyade..



PROMENADES À PIED


Quelques promenades agréables peuvent être effectuées dans les environs immédiats de La Réole :

a) En sortant de la ville par la route de Bordeaux, on gagne le plateau de Frimont, d'où l'on jouit d'une belle vue sur toute la plaine de la Garonne. Par un petit chemin qui passe derrière la caserne des Gardes Mobiles (quartier Billotte), on atteint, à 1.500 mètres environ, la route des Esseintes, et l'on rentre à La Réole par le Martouret, après avoir traversé le Charros non loin de la Fontaine du Barbaou.


b) Prendre la route de Monségur et passer devant l'annexe de l'Hôpital. Aussitôt après le sommet de la côte, un chemin, sur la droite, permet, en suivant les crêtes, de redescendre sur le Mirail et la route nationale. Du Mirail (alt. 132 m.), admirable point de vue.


Au bord de la route nationale, en revenant vers La Réole, on aperçoit, au pied d'une ancienne croix de pierre, un pan de mur en petit appareil, vestige d'une très ancienne chapelle dite "de la Recluse". Presqu'en face, des bancs permettent une halte de ce lieu, appelé "Les-Sept-Péchés-Capitaux", on peut admirer la riche vallée de la Garonne. Dans l'ancienne île de Mijema, maintenant rattachée à la rive droite, s'élèvent les tribunes de l'hippodrome.


c) Une promenade plus courte conduirait, par Les-Sept-Péchés-Capitaux, en suivant la route nationale, jusqu'au hameau du Flaütat, où se voient, au sommet du coteau, les restes d'une ancienne maladrerie. En redescendant, on prend à droite pour remonter le ravin de la Hosch, aux frais sous-bois parsemés de pervenches, de jonquilles ou de violettes, au milieu de vigoureuses fougères.


d) Après avoir traversé la Garonne, par la route d'Auros, on gagne, au milieu des prairies et des champs cultivés, l'aérodrome de La Réole-Floudès. En poursuivant, on atteint le canal et le coteau de Puybarban.


Si l'on tourne à gauche, par la route d'Aillas, on trouve, au bord du Canal, à trois kilomètres environ, la charmante commune de Fontet, dont l'église du XVe siècle est très pittoresque.


De toute la rive gauche, vue magnifique sur La Réole et les coteaux.



EXCURSIONS


1. LA RIVE GAUCHE


Traverser le pont suspendu et, avant d'atteindre Fontet, à 3 kilomètres, on prend la route qui, parallèle au Canal, conduit à Hure (l'Ussubium de la Voie Romaine Bordeaux-Agen). Près de l'église subsistent des vestiges de mosaïque. Il est possible de continuer sur Meilhan (3 km. 500), d'où l'on admire, depuis Le Tertre, le très beau panorama sur la plaine.


De Meilhan, gagner Saint-Sauveur-de-Meilhan, Aillas-le-Vieux (pèlerinage régional), puis Aillas, dont l'église romane a conservé son très beau porche et des peintures dans le chœur. De là, on peut, soit aller à Bazas, ancienne ville épiscopale (12 km.): cathédrale, remparts, vieilles maisons, etc..., ou rentrer à La Réole par Auros, Savignac et Pondaurat (église et prieuré du XIIIe siècle).


SAINT-MACAIRE


On quitte La Réole par la route de Bordeaux. Peu après Gironde et le pont sur le Dropt, on traverse Casseuil (Cassinogilum), où Charlemagne eut un domaine. On atteint ensuite Saint-Martin-de-Sescas, dont l'église possède un porche roman remarquable, qui mérite un arrêt. Au milieu des vergers et des vignes, on arrive à Saint-Macaire.


Cette ville, encore en partie ceinte de ses murailles, vaut bien une longue visite. On y pénètre par la Porte de l'Horloge. Des rues étroites, aux maisons souvent dignes d'intérêt, mènent à la place du Mercadiou, entourée de cornières. De là, on peut descendre vers la Porte du Turon. On revient ensuite vers l'église, bel édifice du XIIe siècle, qui possède, sur les voûtes du chœur, d'intéressantes peintures du XIV. Puis on gagne le faubourg et la Porte de Rendesse, quartier des maîtres de bateaux et des tonneliers, jadis plein de mouvement et de vie. Aujourd'hui, des arbres poussent au milieu de ces maisons, dont certaines montrent, par leurs vestiges, qu'elles furent imposantes. Des rues entières sont désertes... L'activité a reflué vers le nouveau faubourg, le long de la route nationale.


De Saint-Macaire, par Verdelais (2 km. 500, pèlerinage régional), on gagne Sainte-Croix-du-Mont et Cadillac.


En passant la Garonne, on peut encore, depuis Langon, petite ville à 18 kilomètres de La Réole et 15 kilomètres de Bazas, parcourir le Sauternais, aux crus universellement estimés.


Le retour à La Réole s'effectuera par la rive gauche et Castets, terminus du Canal latéral.


SAUVETERRE-DE-GUYENNE


Sortir de La Réole par Le Martouret, puis prendre, à droite, la route de Bagas. A l'entrée du pont sur le Dropt, un petit chemin sur la droite permet d'atteindre, à 150 mètres de la route, un curieux moulin fortifié du XIV siècle. A gauche, sur le coteau en face, s'élève le pittoresque village de Camiran, dont l'église a un portail roman intéressant. On arrive ensuite à Sauveterre-de-Guyenne.


Cette vieille bastide anglaise, fondée au XIIIe siècle, a conservé ses quatre portes, quelques restes du mur d'enceinte et sa place à cornières. La Mairie possède le sceau et quelques chartes.


En sortant par la Porte de Saint-Léger, on se dirige sur Blasimon, dont l'abbaye, fondée au VIIIe siècle par les Bénédictins, a gardé son église du XII", avec un très beau porche. À 800 mètres, sur la route de Pujols, moulin fortifié sur la Gamage.


On revient par Clairac et, après avoir franchi la Vignague, on tourne à droite vers Castelmoron-d'Albret. Cette ancienne Sénéchaussée, bâtie sur un rocher, domine la vallée du Ségur et ses maisons à encorbellement surplombent la route nationale. Dans les environs existent des galeries souterraines (Font-Barrique et Trou-Noir), d'où sortent des ruisseaux à écrevisses.


De Castelmoron, on regagne La Réole par Landerrouet, jadis " Sauveté ", sur la route du pèlerinage de Compostelle, Loubens (moulin sur le Dropt) et le château de Lavison, XV-XVIe siècles, au pied duquel le ruisseau de Marquelot est abondamment peuplé de goujons et d'écrevisses.


De Blasimon, il est aisé de redescendre sur la vallée de la Dordogne par Rauzan (ruines imposantes du château-fort), Saint-Jean-de-Blaignac, et de pousser jusqu'à Saint-Emilion..


IV. FRONTENAC


Le départ s'effectue par Le Martouret, puis on prend, à gauche, la route des Esseintes, on traverse le Dropt, et l'on poursuit sur Saint-Brice. Après le passage-à-niveau, on laisse la route de Bordeaux pour tourner à droite, sur Martres (église romane) et Frontenac.


Cette agréable localité est bien connue pour ses carrières, dont quelques-unes servent de champignonnières. Autour de Frontenac, à peu de distance, s'échelonnent, entre autres curiosités, la Cella gallo-romaine de Fauroux, l'Oppidum et l'allée couverte de Roquefort, les églises romanes de Courpiac et de Cessac, aux très intéressantes sculptures. Enfin, la vallée de l'Engranne, dont les versants ombragés possèdent de magnifiques chênes plusieurs fois centenaires, est jalonnée par une ligne presque continue de monuments mégalithiques (dolmens et menhirs) et flanquée de mystérieuses murailles.


On regagne, par Martres, la route de Bordeaux que l'on traverse pour aller sur Coirac et Castelvieil: L'église de cette commune a le plus beau porche ro- man de la Gironde. Dans une venelle, se trouve une porte surmontée d'une énigmatique inscription datée de 1664.


On descend ensuite vers Saint-Félix-de-Foncaude et l'on reprend la route de La Réole.


De Castelvieil on peut, par Gornac et Arbis, aller voir les imposantes ruines du château de Benauge et gagner Cadillac.


On prend la route de Saint-Hilaire-de-la-Noaille (porche roman de l'église) et l'on passe au pied du village de Roquebrune. La route longe le rocher sur lequel sont juchés l'église et la Commanderie des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, XII-XIV. On suit la vallée du Dropt; sur la droite, se dressent les ruines du château de Cazes (XIV), un petit chemin permet d'aller voir, à 1.500 mètres, le château de Guilleragues très belle porte Renaissance.


A Monségur, bastide anglaise du XIIIe siècle, dont les chartes ont été réunies au XIVe siècle dans le livre de l'Esclapot, conservé à la Mairie, voir les cornières, quelques fragments des murs de ville et de vieilles façades.


On peut poursuivre jusqu'à Duras (8 km. 500), dont le château bien délabré reste encore imposant sur l'éperon rocheux où s'allonge la petite ville.


En descendant de Monségur vers le Dropt, à Bordepaille, en prenant à droite, on va sur Sainte-Foy-la-Grande (28 km.), la route à gauche mène à Saint-Ferme. De l'abbaye, fondée au XIe siècle par des Bénédictins, il ne subsiste guère que l'église, dont le choeur et le transept sont particulièrement imposants, et une partie des bâtiments claustraux adjacents.


De Saint-Ferme, il est possible de gagner Pellegrue, bastide du XIII, et Soussac par la butte de Launay, point culminant du département (138 m.).





SYNDICAT d'INITIATIVES :


Mairie, Place du Général de Gaulle, La Réole.


AMIS DU VIEUX RÉOLAIS :

 78, Rue Armand Caduc, La Réole.










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