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Il y a quelques années, le lundi 18 février 2013, Guy Labadens , cousin germain de Max et Mimi, a photographié ses souvenirs de vacances réo...

Il y a quelques années, le lundi 18 février 2013, Guy Labadens, cousin germain de Max et Mimi, a photographié ses souvenirs de vacances réolaises des années 60.


Album photo

Voici le lien vers cet album qui ravivera la mémoire de ceux qui ont vécu cette époque ! 
Seul manque le cinéma Casino devenu un parking...





L’Institut Géographique National - IGN - a mis en ligne les photos aériennes prises depuis les années 1920. Photo aérienne juillet 2012 ...

L’Institut Géographique National - IGN - a mis en ligne les photos aériennes prises depuis les années 1920.
Photo aérienne juillet 2012
J'ai récupéré une douzaine d'images que l'on peut voir ici
Les premières photos de la zone La Réole datent de 1930, on y voit La Réole inondée.

Il y a aussi une carte Cassini de 1761 et la carte d'état-major 1820-1866
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Bonus :
une carte de la région avec Cassinogilum  la villa  de Charlemagne à Casseuil 
par Pierre Laville en 1929


Vous pouvez retrouver les photos aériennes de toute la France directement  via le site :
Au fil du temps les avions et tous les matériels ont évolué,
qui présente l'évolution du matériel au fil des années  ..et des missions (1966 : mission photos dans la grotte de Lascaux avant sa fermeture au public. L'exposition qui en découle connait un tel succès dans le monde entier qu'une grotte de Lascaux « bis » ouvre 10 ans plus tard)

Au début du XXe siècle la poésie était  considérée comme la plus noble des matières. Christo Laroque a trouvé dans son musée personnel une...


Au début du XXe siècle la poésie était  considérée comme la plus noble des matières.
Christo Laroque a trouvé dans son musée personnel une petite plaquette d'un auteur réolais Georges Lanoire éditée en 1912 à Pamiers.


Voici la plaquette en totalité :

Cette plaquette est dédicacée à Georges Dubourdieu


Guy Pauly a trouvé dans les papiers de son père une carte postale  représentant le village de Vaux-les-Palameix. Vaux les Palameix,  ad...

Guy Pauly a trouvé dans les papiers de son père une carte postale représentant le village de Vaux-les-Palameix.

Vaux les Palameix, adopté par l'arrondissement de La Réole (cliquez sur la photo pour agrandir)
"Village dévasté adopté par l'arrondissement de La Réole"

Après quelques recherches en ligne :
Le 6 juillet 1916 : les villes marraines
Reprenant une idée du sénateur Édouard Herriot, relayée par le député Adolphe Buisson, le Petit Journal lance un projet de campagnes d’adoption des communes martyres par celles qui n’ont pas connu l’invasion. La référence à la relation marraine-filleule rappelle celle des marraines de guerre et des soldats auxquels elles apportent un soutien affectif et matériel.

Prenant sous leur patronage une ville choisie parmi les plus éprouvées, les villes marraines désireuses de  rétablir une vie décente dans la ville adoptée devront envoyer de l’argent, des vêtements ou de la nourriture. Marseille, Lyon, Nantes et d’autres communes, promptes à participer à cette œuvre d’entraide nationale, vont répondre à l’appel et témoigner ainsi des sentiments qui les animent à l’égard de la France sinistrée. Les pouvoirs publics restent étrangers à cette œuvre.

Le concept de ville marraine va s’étendre à l’international avec comme exemples britanniques, la ville d’Huddersfield qui devient marraine de la commune d'Havrincourt, Evercham de celle d'Hébuterne ou encore Hastings de celle de Sailly-au-Bois dans le Pas-de-Calais. Du côté des Canadiens, on citera les dons de la ville de Toronto à la commune de Vimy et d’Halifax à Metz-en-Couture.


En vue d’organiser la reconstitution des zones dévastées, les départements sinistrés vont faire l’objet d’enquêtes entre 1919 et 1921 pour évaluer et quantifier les dommages de guerre. Une décision ministérielle invitera ainsi en 1921 les différents cantons de France à adopter comme filleule une commune des régions sinistrées afin d’apporter à la population de ces zones un secours matériel. Proposée par les Grandes Associations françaises pour l’essor national, cette initiative sera validée par le gouvernement Doumergue.

L'intégralité de l'article cliquer ici 

D'autres images :


Population du village avant guerre : 1911 : 237 habitants - 1921 :71 habitants










Lors de la réunion de l'association VP2R en juillet 2020, Francis Carrère m'a signalé que     Mr Jean-Maurice Lesbaches possède des photos de ce village :
Voici les photos :

 



Le monument aux morts de Vaux les Palameix comporte une référence à La Réole :

En 1930 lors des inondations catastrophiques qui frappent La Réole, le village de Vaux les Palameix verse une aide de 800 frs à la ville de La Réole.
Bel exemple de solidarité d'un village qui est vingt fois plus petit que La Réole

Merci à Mr Jean-Maurice Lesbaches pour ces documents.

Un bel almanach de 1910, de l'imprimerie Vigouroux, qu'a déniché Christo Laroque !

Un bel almanach de 1910, de l'imprimerie Vigouroux, qu'a déniché Christo Laroque !




En avril 2018, alors qu’il va chercher son journal, une voiture lui recule sur le pied ! Immobilisé pendant un mois, il reprend t...


En avril 2018, alors qu’il va chercher son journal, une voiture lui recule sur le pied !
Immobilisé pendant un mois, il reprend tous les carnets dans lesquels, chaque jour depuis son départ en retraite, il a noté les kilomètres effectués en vélo et fait les additions : 242 000 km soit six fois le tour de la terre !

Jacques Baudaux est né le 12 juin 1924 à St Michel Souglan, dans les Ardennes à 5 km de la frontière belge. Son père a rencontré sa mère originaire de Bazas en 1917 lors d'une permission à Bordeaux.
On peut le voir en cravate et lunettes à côté de son idole Bartali en photo dans Miroir Sprint.



En 1938, sentant la guerre imminente, les parents de Jacques décident de s’installer dans le sud-ouest et c’est à La Réole qu'ils prennent en gérance l’épicerie « l’Aquitaine » en haut de la rue Armand Caduc, à l’angle de la rue Puysseguin.

Arrivée en 1938 (Vidéo) cliquez sur l'image


       Pour les ados réolais la guerre ne fut pas trop dure surtout l'été entre baignades, balades à vélo et aviron : une équipe de water polo est même constituée, une piscine flottante et un plongeoir construits sur la Garonne.


Equipe de Water Polo 1943 : en haut Jacques Baudaux, Marc Morel, Marcin, Jo Petiteau 
en bas Jean Arrouays, X, Jacky Pareau

Tous sur le plongeoir 
Piscine sur la Garonne (vidéo Daudi Aubagnan) cliquez sur l'image

Au retour du service militaire en Autriche, il pratique le cyclisme en compétition au club de Bègles de 1946 à 1951
Souvenirs de Jacques

                                   Courses de vélo à La Réole (Film Pierre Tomas)
En 1980, l’heure de la retraite a sonné. Le virus du vélo, qui ne l’avait jamais quitté le reprend de plus belle et il s’en donne à cœur joie.
Tous ses déplacements se font à vélo. Tous les ans jusqu'à ses 79 ans, en juin, il part au lever du jour pour sa grande étape La Réole-Saint Lary : 240 km dans la journée ! Jusqu'à 90 ans, il participait au tour du Bassin d'Arcachon : 72 km avec l'association Vélo Plaisir dont il était le président d'honneur.
Voir l'album photo du tour 2014 pour ses 90 ans : Cliquez ici


Tour Arcachon 2014

Jacques avec le vélo offert pour ses 90 ans


Texte d’Anaïs et Sibylle de Chaumont   
Eglise de La Réole 12/12/2018 

Obsèques Jacques Baudaux


Bonjour à tous, bonjour Basile,

Pour moi, pour Sibylle, M. Baudaux, Jacques, c’est Basile.
Ce surnom, qui lui va comme un gant, m’est venu lors de notre toute première balade à vélo, le long du canal, où, alors qu’il faisait une embardée sur le côté, il s’est exclamé «où vas-tu Basile ?» citant par là la chanson de Jacques Hélian, chanson que j’ignorais du haut de mes 15 ans.

C’est Basile qui s’est mis à réparer mon vélo quand il en avait besoin et puis rapidement celui de Sibylle. Avec générosité et adresse, il nous les remettait d’aplomb en un tour de main. S’ensuivirent de longues discussions sur le cyclisme, bien sûr, mais aussi sur le jardin, sur les arbres fruitiers que nous partagions ou échangions, sur sa vie de Réolais plusieurs décennies avant nous, sur la régie, sur les baignades dans la Garonne, et plus tard, sur les escapades en vélo de La Réole à Saint Lary-Soulan… 240 km en un jour… un exploit répété jusqu’à ses 79 ans ! Quel sacré phénomène ce Basile !
Malgré les embûches que la vie lui avait semées, il avait toujours cette dignité et cet appétit de vivre qui forcent le respect et distinguent les sages.

Basile est un homme qui a marqué nos vies en nous faisant le cadeau de son amitié pendant plus de dix ans, bien au-delà d’une passion partagée pour le vélo. Aussi, nous avions envie de lui faire un dernier cadeau avant de le laisser partir.

        Au début du mois de décembre, Sibylle et moi avions confectionné pour lui et Josy un calendrier de l’avent. Pour chaque jour qui commence, une phrase en lien avec le vélo, ou plutôt avec l’art de vivre qu’est le vélo. Malheureusement, il n’a pas pu toutes les lire. Aussi, nous les lui offrons maintenant. Elles ne sont pas de nous et nous vous laissons le soin de les réattribuer à leurs auteurs.

Basile,

En pratiquant et en aimant le vélo, tu avais compris tant de choses.
« Ceux qui ont fait du vélo savent que dans la vie, rien n’est jamais plat »
Qui mieux que toi le savait ?
« Le vélo est un jeu d’enfant qui dure longtemps »
Et même jusqu’à 94 ans !
« Le bonheur ne se trouve pas qu’au sommet de la montagne mais dans la façon de la gravir. »
Toi qui viens d’atteindre le sommet, tu as gardé ta gentillesse et ta force de vivre jusqu’au bout.
Tiens, celle-là t’aurait fait rire : 
« Le vélo, ce n’est pas « marche ou crève » mais « crève et marche » !
Et heureusement, car c’est grâce à cela que l’on s’est rencontrés le jour où tu m’as secourue d’une crevaison en bas de chez toi !
« La vie, c’est comme le vélo : pour garder l’équilibre, il faut continuer d’avancer. »
C’était certainement ton secret contre les coups durs de la vie.
Nous avons même trouvé ton secret contre la vieillesse :
« Si la vieillesse est un naufrage, la bicyclette est certainement l’un des plus sûrs moyen d’éviter la noyade. »
On aurait pu croire que celle-ci était de toi. Elle est de Poulidor, ce champion que tu aimais tant et que tu as eu l’honneur de rencontrer. Quel beau clin d’œil pour ton départ :
c’est cette phrase que tu aurais ouverte aujourd’hui.
Tu vas nous manquer Basile. Sois bien sûr que Sibylle et moi continuerons à pédaler pour toi.
Aujourd’hui, tu pédales vers le ciel.
Où vas-tu Basile ?
Nous n’avons pas peur, nous ne sommes pas tristes car nous savons que «l’infini est à portée de roue…»
Bon voyage Basile.


Anaïs et Sibylle lors de leur raid hommage

La Réole-Saint Lary





                 Parler de pompes ça paraît être une drôle d'idée...On pense tout de suite à celles infligées aux troufions du...


        

        Parler de pompes ça paraît être une drôle d'idée...On pense tout de suite à celles infligées aux troufions du service militaire par l'adjudant ! 
        Mais dans la société actuelle où l'eau devient plus rare que le pétrole on se souvient de nos villes dotées d'un autre genre de pompes publiques...On en trouvait partout, d'abord parce qu'il n'y avait pas l'eau courante dans toutes les maisons, et ensuite parce qu'on s'en servait gratuitement ! 
        C'était ce qu'on appelait «  l'eau de la ville », sans facture et sans abonnement !
Les pompes étaient placées un peu dans toutes les rues et sur les places et on pouvait s'en servir quand on voulait ! On obtenait l'eau en actionnant un levier à bras, un robinet, une boule à tourner, un dispositif à presser...etc. et on remplissait seaux et arrosoirs, ou bien on laissait couler en continu pour nettoyer les trottoirs et les caniveaux ! Ça paraît invraisemblable mais il n'y a pas très longtemps même les Réolais nettoyaient quotidiennement le trottoir devant chez eux et la « rigole » qui allait avec ! Les temps ont légèrement changé depuis...
        A La Réole il y avait une vingtaine de pompes, sur les quais, avenue Carnot, à la Halle, au coin de la rue Cambes, aux Jougadoux, au Martouret, rue André Bénac, aux Tilleuls et à plein d'autres endroits !
        Le fait remarquable était la présence de ces pompes également dans chaque lieux abritant des enfants ! Ainsi, la population de la ville étanchait sa soif, la bouche vissée à même le tuyau, que ce soit au coin des rues, dans la cour de la Communale ou celle de l' Amicale Laïque à la garderie du jeudi, sans aucune précaution hygiénique ! Grands et petits, sédentaires ou de passage, se succédaient sans rinçage ! 
        Vers 1960 on commença à rapporter des cas de poliomyélite en grandes villes...Les pompes furent déclarées insalubres...L' eau n'y était bien sûr pour rien puisque c'est nous qui l'avions infectée...Alors on commença à la mettre dans des bouteilles en plastique....Les belles pompes décorées furent détruites et plus personne ne se remit à pomper...
        A part les Shadoks à la télévision bien sûr...

Christo Laroque  31 janvier 2019

Une carte des pompes actuelles ou anciennes de La Réole



Un album photo du Puits Artésien ici

Les pompes Bayard des années 60  


La pompe Bayard du Rouergue dans les années 50
Pompe Bayard

Manivelle

Une pompe à l'hôtel de ville en 1916 ? (sous le panneau Picon !)


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