Rechercher dans ce blog

      La Réole , ville d'art et d'histoire : les réolais de ce siècle dernier ont présenté un bilan de résultat dans le domaine des ...

     La Réole, ville d'art et d'histoire : les réolais de ce siècle dernier ont présenté un bilan de résultat dans le domaine des activités sportives très honorables. Le cyclisme réolais a été plus que bénéfique pour faire connaître la ville par ses épreuves et quelques noms ont gratifié le Vélo Club Réolais



Rappel d'histoire du cyclisme dans le Réolais Le Vélo Club Réolais est l'une des douze plus vieilles sociétés de France, représentée à la première assemblée qui était proposée par la société vélocipédique métropolitaine de Paris. Où fut créée l'union vélocipédique de France, le 2 juin 1880.

A cette réunion de légende, le Sud-Ouest de la France était représenté par le seul Véloce Club Réolais en la personne de Mr Viltard, bien qu’il ne fut pas le premier club de sa région puisque le Véloce Club Montalbanais et le Véloce Club Bordelais furent créés antérieurement.

    En 1893, l'U.V.F comprenait déjà 206 sociétés avec 4365 membres puis, en 1938, 1198 sociétés et 193000 membres et 126 vélodromes.


    Le premier bureau du Véloce Club Réolais est le suivant :

Président et créateur du Véloce Club Réolais :  Léon Saint-Faust Vice-Président : Charles Texier secrétaire : Mr Grangey  trésorier : Mr Chataignié, réunion le 22 février 1879.


    Cette société Réolaise eut comme représentant, de 1927 à 1933, Mr Jean Valmont-Chouteau puis à partir de 1929, Mr C.Tournepiche.

    Pour la commission des courses en 1934 Mr C.Tournepiche (délégué officiel), et pour la délégation militaire, nous avons eu en 1928, Mr. E.Morizio.
    Le Véloce Club Réolais (premier titre donné à notre club) fut fondé en 1879. Une deuxième société, sous le titre de Vélo Réolais, fut créée en 1894.     Puis lui succéda le Cycle Réolais, création par Mr Jean Boulanger le 31 mars 1895 puis, de 1900 à 1913, il eut aussi le Vélo Sport Réolais

    Quelques années s'écoulèrent le 3 mai 1925, la société du Vélo Club Réolais était constituée sous la présidence de Jean Giry (conseiller municipal), avec Mr. Henri Vigouroux comme vice-président, Mr. Goujard (trésorier) et Mr. Gérard (secrétaire).

    Ces derniers devaient conserver leur place jusqu'en janvier 1927 où la présidence fut prise par Mr. Henri Fortain, puis de 1930 à 1932, par Mr Terrancle, puis en 1933 par Mr  Gabriel Molinaro. Mais cette année devait être difficile pour le club qui a connu des turbulences dans la poursuite des activités.

En 1936, avec l'appui du Comité des Fêtes , le Vélo Club Réolais sera rétabli sous la présidence de Mr  E.Gauduchon; vice-présidents : Messieurs Terrancle, Vigouroux, Molinaro ; secrétaire E.Morizio

    Mr. Gauduchon conserve la présidence jusqu'en 1938.

    La Seconde Guerre Mondiale devait interrompre l'activité du Vélo Club et c'est en 1948 que la société a refait surface grâce à Mr  Gabriel David. En 1949, la présidence changea une nouvelle fois et Mr  Charles Giry (conseiller municipal) l'assura jusqu'en 1957.

    La majorité des membres actifs du V.C Réolais était formée par une nouvelle jeunesse dont la secrétaire fut Jeanine Dader qui laissera sa place à son futur époux et coureur cycliste Pierre Dader.

    La présidence pour l'année en 1958 fut confiée à Mr Jean Saumagne

    Mr Robert Martineau lui succède en 1959 et un Réolais de souche bien connu par son activité dans notre ville le bien nommé Mr  Guy Mourgues l'a remplacé la même année.

    Durant 81 ans jusqu'à ce moment précis le Vélo Club Réolais s'était distingué.

    Un rappel encore dans nos mémoires pour rappeler un chapitre de cette succession de présidence et de noms de sociétés !!!

    Dès le 14 mai 1891 fut inaugurée une piste en terre de 500m, située au champ de foire sous la direction de la société des fêtes et des courses réolaises avec la participation des coureurs suivants : Béconnais, Cassignard, Médinger, Barès, Régimon.     Puis un deuxième vélodrome, celui des Charmettes, avec 250m, lignes droites en terre, virages en bois, propriété de Mr.B Peyrolle inauguré le 21 août 1910 avec les coureurs suivants : Charles Passet, Delavilette, Tardieu, Rubel, Henri Vigouroux, G.Ferret, J.Niort, M.Martin, A.Bournac, Agoust sans oublier les directeurs messieurs Camille Barthe et Jean Lacoste. Les cyclistes Girondins ont acheté au Vélo Club Réolais, les fermes en bois du vélodrome des Charmettes pour ouvrir le chemin du petit Bois à Talence, le vélodrome de la Côte d’Argent (Parc de Suzon).          Un troisième vélodrome : celui des quais avec piste en terre de 500m, était inauguré le 30 mai 1926 avec la participation des coureurs H.Joiret, P.Duron, G.Tachon, E.Latte, Merlet, Tauziette, et les directeurs messieurs  Jean Giry et Aimé Dangoumeau.

    Maintenant, il fallait se tourner vers l'avenir de ces dates des années de 1958 à 1970 pour préparer les prochaines organisations de course avec la FFC ( Fédération française de cyclisme ).

    Grâce au dévouement de TOUS, le comité du Club avait tracé et ouvert le futur à des épreuves qui marqueront le cyclisme français, par les nombreuses individualités françaises et étrangères qui sont venues en découdre avec ces épreuves de grand prix (années 1958 à 1959), puis avec des nocturnes cyclistes des années 1960 aux années 1970.

Après, un cinquième volet de cet historique du V.C. Réolais sera à retracer de 1971 à nos jours de 2021

    Les dirigeants n'ont pas été déçus car ils ont vu que la municipalité a toujours accordé sa confiance depuis toujours, et particulièrement entre 1958 et 1970, pour l’organisation d’épreuves cyclistes internationales amateurs et professionnelles. 

    Le Vélo Club Réolais a remercié le maire Jean Delsol et sa municipalité pour l'aide matérielle et financière apportée au cours de ses longs mandats.

Mais reprenons en 1956 ;     En cette année là, 6 coureurs étaient inscrits pour 11 dirigeants, en 1958, la ville et son Comité des fêtes, très actifs, apportaient une aide supplémentaire à la société en lui permettant d'organiser le premier Grand Prix International de la ville avec la participation de Jacques Anquetil (ACBB) vainqueur de son premier Tour de France 1957 et un plateau plutôt exceptionnel, de coureurs de très grande classe mondiale étaient au départ. (André Darrigade (ACBB), Bernard Gauthier, A.Dolhats, Robert Desbats, André Lesca, Leducq, Beuffeuil, Verdeun, mon oncle Jean Dader (classé parmi les premiers du Tour du Maroc 1957)... les deux vainqueurs sont de l’élimination Pierre Beuffeuil de Saintes, et Robert Desbats du Grand Prix de la ville.

Second Grand Prix international de la ville de La Réole, le 15 juin 1959 avec Fred De Bruyne Belgique, Ole-Bent Retvig et Arne-Kjeld Jonsson Danemark, Jean Graczyk ( A.C.B.B), Jean Forestier, Raymond Cazala, J. Gainche et le Réolais Francis Barbé. Le vainqueur du Prix de la Ville est Jean Forestier (A.C.B.B-Essor) vainqueur de Paris-Roubaix 1954.

    Ceci dit, pour ce Grand Prix, Jacques Anquetil avait porté ce jour là, le 9 juin 1958, le maillot avec ses sponsors Helyett-Potin (voir photo). Étaient présents à ce Grand prix Bernard Gauthier ( Champion de France en 1956, vainqueur de 4 Bordeaux-Paris en 1951, 54, 56, 57 et André Darrigade surnommé le lévrier des landes considéré comme l'un des plus grands routiers sprinteurs de tous les temps.     Cela permet à la société, l'année suivante de grouper 21 dirigeants conseillant 15 coureurs avec l'épopée des frères Cuch, Auguste Liéssi, Armand Pagnocca, André Milanese, Armand Pellegrina, Bernard Lataste..     En 1960, le VC Réolais sous la présidence de Mr. Guy Mourgues aura 25 dirigeants et 22 coureurs de premier plan, tous licenciés à la fédération française de cyclisme.

- Cadet : G. Ardouin

- Seniors : Mario Grecchi, J.Ramillon, Figues

- Débutants 4ème catégorie :

Guy Maubaret
Bernard Lataste
Armand Pellegrina
Christian Cuch
François Cuch
Gino Grecchi
Jean Taffarello
Mario Stevanato

* 4 catégorie :

Adrien Milanese

Michel Boyon

Auguste Liéssi 

Serge Sauvetre

Gilbert Lussault

- 3ème catégorie : 

Armand Pagnocca

André Garcia

-2ème  catégorie :

Hubert Latrille

-Indépendant 1ère catégorie :
Francis Barbé

La jeune garde du VC. Réolais gagnait beaucoup de courses durant ce début d’année puis nous avons assisté au départ de Christian Cuch (A.C.B.B-Athlétic-Boulogne-Billancourt 1962) et un certain Bernard Dupuch rejoint le VC Réolais en 1970 durant deux années, n’oublions pas de citer Mario de Marchi catégorie senior 1967 de très nombreuses victoires et accessits), qui a redoré le club de La Réole au fil des semaines, le nom de ces coureurs s'imposent et les trophées garnissaient les vitrines du VC Réolais et bien entendu notre jolie ville millénaire de La Réole en était fière.     J’attire votre attention particulière que trois coureurs se sont illustrés entre 1962 et 1966, Armand Pagnocca avec Auguste Liessi et Bernard Lataste auteur tous les trois de beaux trophées au chapitre des victoires réolaises dont une particulière d’Armand Pagnocca à Monségur pour avoir gagné de haute-lutte au sommet de cette côte du Christ.  (voir photo et légende). 

    D’après les mémoires de Pierre Dader (disparu brutalement le 4 août 1987 lors d’un retour sur son vélo professionnel Zeus à quelques mètres de son domicile de La Réole)

    Michel Dader fils cadet de Pierre Dader, ancien secrétaire général du VC Réolais /Reporter journaux Sud-ouest, L’équipe, Journal Le Réolais Assisté dans ses dossiers de recherches par plusieurs coureurs :      Jean-Pierre Dader, fils aîné de Pierre Dader (que nous retrouverons dans une nouvelle époque de 1971 à 2021,volet de la saga réolaise du cyclisme)  - L'ancien coureur du VC Réolais et du  groupe VIT FRANCE 1ère catégorie - mécano vélo professionnel à ses heures proche du groupe JOBO WOLBER. 

Nous remercions aussi d’autres anciens du Vélo Club Réolais avec les noms suivants :

Jean-Pierre Pagnocca (frère d’Armand)

Auguste Liéssi (voir sur photos)
Mario Stevanato

Remercions aussi :

Alain Lamaison (Blog Mémoires La Réole) qui a permis cette parution, et des autres volets de l’histoire du VC Réolais

Pour la rédaction de ces mémoires : Assistant en chef d’opération technique dossiers google Docs :

Maxence Dader (fils jumeau cadet de Michel Dader).


  Léon SAINT-FAUST , l’histoire du vélocipède vers le cyclisme de nos jours ! Né le 11 Juillet 1851 , montalbanais de souche, Léon Saint-Fa...

 Léon SAINT-FAUST, l’histoire du vélocipède vers le cyclisme de nos jours !

Né le 11 Juillet 1851, montalbanais de souche, Léon Saint-Faust a l’idée de créer une société de randonneurs à bicyclette…

Pour cela, il lance un rendez-vous pour une sortie en vélocipède entre  les villes de Montauban et de Caussade, ils seront presque 20. Les bicyclettes n’étaient pas entrées dans les mœurs, c’étaient plutôt des curiosités, car il y avait différents vélocipèdes, des cycles, des Grand bi (ou bicycle en Angleterre dès 1867, le nom est Penny-farthing)

Le Grand bi est caractérisé par l’augmentation du diamètre de la roue avant pour accroître la grande vitesse, son ère 1870-1890, comme des tricycles.

Les routes n’étaient pas macadamisées, routes mauvaises et engins délicats à manœuvrer. Léon Saint-Faust, après cette première sortie difficile et audacieuse, manifesta ardemment le souhait de créer en 1877, le premier club dans le Sud-Ouest en procédant un dépôt officiel à la Préfecture du Tarn et Garonne le 3 avril puis au ministère de l’intérieur qui donna son accord pour les 19 membres composant cette société le 9 avril, est enfin né. Il restera Président de cette société pendant 15 ans.


Pourtant, l’histoire par Didier Rabaud raconte que ce même Léon Saint-Faust a créé le Vélo Club Réolais disons plutôt le Véloce Club Réolais, les noms appropriés aux circonstances des épisodes romanesques de ces siècles derniers.

Léon Saint Faust


    Même le 6 mai 1879, sous réserve pour l’année ou 1880, cependant toujours d’après Didier Rapaud (source de l’ouvrage « le temps de la Vélocipédie 1872-1896 » ou l’inoubliable «Jiel-Laval Vannes 2014 »), le Véloce Club Réolais organise 4 courses de Vélocipèdes.


1881 Jiel-Laval termine second derrière Tessier ( 1er du 1500 mètres en 3'50‘’ à La Réole). 

Jiel-Laval est né à Saint-Junien en 1855, il deviendra un coureur historique dans le Maine et Loire à Angers (le mail - aujourd’hui est un parking que je connais bien du cœur de la ville est similaire sur un plan architectural à la place des Quinconces de nos girondins), le Grand Prix est aussi à ce jour la doyenne de nos épreuves classiques du genre (220 kilomètres remportée par Tissier de Chambéry en 11h27’. Angers-Tours-Angers).
Jiel-Laval a terminé second du premier Paris-Brest 1891, ayant appris avec les anglais, les  rois de la discipline (exemple le Bordeaux-Paris très souvent prisé par les anglais aux meilleures places), Jiel-Laval ouvrira par la suite au 32, de la rue Sainte Catherine Bordeaux, un magasin de vêtements mais pas encore de cycles.. il avait décidé de rejoindre le bordelais pour y vivre sa passion, il sera un atout pour le Véloce Club Bordelais, tout comme les autres clubs citons celui de La Réole, cher à notre cœur ou celui d’Arcachon puis pour la course de Bordeaux-Arcachon, très disputée avec ces vélocipèdes.

Les épreuves vélocipédiques sont plus nombreuses et mieux dotées en province qu’à Paris.

Entre 1881 et 1883, le nombre de courses est doublé en deux ans et la région du Sud-Ouest (Bordeaux-La Réole-Pau) apparaît comme une terre de la vélocipédie.


    Léon Saint-Faust est un des protagonistes du débat qui s’instaure dès le congrès fondateur sur la classification des coureurs.

    Dès la fin du XIX siècle et les débuts de la vélocipédie, le problème du professionnalisme en sport est posé. Déjà ! Notre Léon Saint-Faust souhaite supprimer les prix en argent pour les amateurs..

    Être amateur en ces temps-là, il fallait avoir beaucoup d’argent car sans moyen financier, vu les coûts de ces curiosités, c’était au-delà de certaines bourses pour beaucoup, préférant renoncer aux épreuves de compétitions. D’ailleurs, le nombre de “vélocemen” ( nom de ces pratiquants de Grand bi) diminuait régulièrement. Des magasins à Bordeaux voient le jour, car l’équipement était une nécessité mais très coûteux, je le rappelle !

    La circulaire du 12/11/1881 de l’U.V.F (Union Vélocipédique Française) opéra une distinction avec les amateurs de 1ère série qui participent à des courses dotées de prix d’objets d’art et de médailles quand ceux de 2ème série, prendront part à des courses qui auront des prix en argent. 


    Le Véloce Club Réolais fera partie des 12 premières sociétés de l’U.V.F, mais comment cela a pu se développer ? 

    L’histoire est aussi surprenante que cocasse, voire très surprenante, c’est pour cette raison que je vous invite à découvrir les premières lettres de noblesse des courses de vélocipèdes avec le fascinant personnage Maurice Martin.

(Ouvrage de E.Gildard : Maurice Martin, l’homme de la Côte d'Argent-2005 ).

    Voici un passage afin de vous donner l’envie d’acheter cet ouvrage :

Après de brillantes études à l’école supérieure de commerce et de l’industrie de Bordeaux, le jeune Maurice Martin qui a obtenu une bourse de voyage, passe un an en Angleterre où il effectue un stage dans une maison de commerce. 

Comme Pascal Grousset, comme De Coubertin, Gérard De Saint-Clair ou encore Hippolyte Taine, il est impressionné par l’éducation et la culture britannique.

    Au cœur de la révolution industrielle, il est aussi attiré par ce nouvel objet technique qui est le cycle, le fameux “Grand bi” ou même le tricycle.

    Maurice Martin découvre la naissance d’une sociabilité sportive, déjà l’ovalie, le tennis, le football.. à présent la vélocipédie.

    Le Véloce Club Bordelais créé en 1878, Maurice Martin en deviendra le secrétaire et il officia dans l’organe de presse, il excella pour promouvoir cette discipline par des articles croustillants et l’U.V.F valida la revue « Le Véloce Sport » de Maurice Martin comme la référence officielle de la presse la même année. 

Lire en ligne la revue : Le Véloce  Sport  de 1885 à 1897

50 ans plus tard, la revue « L'athlète moderne » publiait.. 

Demandez l’édition du jour ! 


    Les noms des instances ont changé mais l’U.V.F deviendra la F.F.C ( Fédération Française de Cyclisme), les coureurs aussi mais Jiel-Laval pionnier a tracé comme Léon Saint-Faust et d’autres dirigeants de clubs ce parcours laborieux, de curiosités ambulantes à des épreuves dantesques (les premiers Bordeaux-Paris) si passionnantes et avec ses lettres de noblesses !     Ainsi, notre cyclisme et sa fédération la F.F.C avec les compétitions d’aujourd’hui comme le Tour de France, le Paris-Roubaix, le Grand Prix des Nations, le Paris-Nice et de nombreuses autres courses tout aussi palpitantes doivent une fière chandelle à ces personnages d’un autre siècle.

Vous découvrirez des noms que vous connaissez comme Roger Lapébie, André Leducq.

Oui, le cyclisme français a débuté avec ces personnages prenant des risques sur de longues routes avec des moyens de locomotions très difficiles  comme pour gérer chacune de leur propre autonomie corporelle.

    Je vous laisse l’envie de découvrir ce passage de nos aïeux dans des ouvrages, croyez bien que développer un article de ce genre à entraîner vous imaginez bien quelques lectures et réflexions pour vous condenser en quelques lignes seulement cet épisode de la création des véloces clubs, je ne pouvais pas échapper à placer quelques lignes sur ce sujet et ces membres fondateurs. 

    Merci d'avoir eu la gentillesse de me pardonner d'avoir absorbé un peu de votre précieux temps. Je terminerai cet exposé par quelques photos d’un pionnier Jiel-Laval.. et la première sortie de Léon Saint-Faust


Michel Dader

Ancien secrétaire général VC RÉOLAIS 

- fils cadet de Pierre Dader, secrétaire VC RÉOLAIS),  

- Petit-Fils du Président du VC RÉOLAIS, Charles Giry - 1957,

- Arrière petit-fils du Président du VC RÉOLAIS Jean Giry). - 1925

Oui, dans ma famille, le vélo a été une tradition et cela continue..




Photo 1 - J’ai l’honneur de vous présenter Léon Saint-Faust, celui qui a créé le premier club de vélocipédie chez nous à La Réole..

Photo 2 - Léon Saint-Faust avec des amis réalise sa première sortie, arrêt pour se restaurer.. ou penser ses plaies. Faire du vélocipède à cette époque est très hasardeux. 


Il y a eu des explorateurs pour aller au cercle polaire mais d’après les lectures 

Jiel-Laval a été un précurseur dans l’exploration du vélocipède, du suivi médical mental le premier.. et ce personnage très emblématique mais totalement inconnu a pourtant écrit quelques lettres de noblesse pour le développement du vélo..




Et oui, regardez ce vélo, rien à voir avec nos vélos d’aujourd’hui!











  Transport Automobile de Guyenne  (TAG)      Notre père, Jean de Saint-Denis, ingénieur ICAM de Lille, après un stage d’application de fi...

 Transport Automobile de Guyenne (TAG)

    Notre père, Jean de Saint-Denis, ingénieur ICAM de Lille, après un stage d’application de fin d’étude chez le constructeur automobile ‘’Salmson’’, a été embauché en 1926 comme directeur technique de la société des TAG (Transport Automobile de Guyenne) basée à La Réole.

    Les ateliers étaient situés le long de l’Avenue Carnot. C’était une entreprise de transport public qui desservait des lignes dans la région par autobus. 

    Par exemple : La Réole-Bordeaux quotidien par la rive droite après St Macaire pour ne pas concurrencer le train. Le chauffeur était Monsieur Burbaut de Pellegrue ; petit, je me rappelle qu’il devait s’arcbouter au volant pour atteindre la pédale du démarreur. Lorsqu’il y avait du monde debout par manque de sièges, (autrefois c’était possible) et qui bloquaient la montée, il donnait des coups d’embrayage pour bousculer les gens qui refluaient alors vers l’arrière afin de permettre à d’autres personnes de monter à bord.

    La TAG effectuait aussi l’entretien de voitures particulières. Petit à petit les vieux bus ont été remplacés principalement par des bus de la marque suisse ‘’Saurer’’

    Il y eut quelques rares cas de casses de vilebrequin. Devant les difficultés d’approvisionnement de pièces en cette période de guerre,  il y avait un excellent soudeur, Mr Boissonneau, qui avait même réussit avec succès à souder un vilebrequin cassé.     Il y avait ateliers de : menuiserie, carrosserie, peinture, mécanique générale, forge, entretien véhicules.

    Pendant la guerre, il arrivait d’être réquisitionné pour quelques travaux spécifiques sur des véhicules militaires de l’armée allemande. Une anecdote que rapportait notre père : un soldat autrichien de l’armée allemande venu pour remplacer le moteur d’un camion, avait écrit sur la portière ‘’Vive la France’’ ; mais, difficile à effacer, il avait fallu l’aider pour en faire disparaître la trace. A cause de ces travaux ponctuels pour l’armée allemande, notre père a été interrogé à la libération, puis heureusement relâché.

    A la déclaration de la guerre en 1939, les autobus ont été réquisitionnés pour le transport des troupes. Peu ont été récupérés par la suite. Je n’avais que 6 ans, mais je me rappelle ce départ où les bus étaient alignés depuis la place du Turon sur l’avenue Carnot. En tête, était placé notre père avec sa Bugatti. Il y avait du monde sur cette place ce jour-là.

    Pour combler ce manque, des bus ‘’Isobloc’’ ont pallié au manque de matériel. Mais après la guerre, notre père est allé chercher des châssis nus ‘’Saurer’’ en région parisienne. Au volant, assis sur l’unique siège avec serre-tête et lunettes pour compenser l’absence de parebrise, il traversait la France, tout en profitant d’escales chez des amis. Dans les ateliers des TAG, on construisait alors une structure en bois contrecollé, recouverte de tôle, peinture verte sur les flancs et blanche pour le toit (couleurs de la société), puis aménagements intérieurs. Ces bus étaient plus solides et résistants que ceux d’aujourd’hui. On leur attribuait un n° de société (je me rappelle par ex, ‘421’ pour le 1° bus de 42 places). A l’occasion, des croisières étaient organisées, comme des étapes du tour de France, des promenades en montagne, au bassin d’Arcachon, etc….

Dommage que je n’ai pas retrouvé de photos de notre père au volant de son châssis.

La guerre étant passée par là, la société des TAG s’est trouvée devant des difficultés financières nécessitant sa fermeture. La Société CITRAM de Bordeaux a repris la suite des lignes de transport.

Daniel De Saint Denis

Camille BIOT (1882 - 1950) :  De toutes les qualités qui nous faisaient affectionner Camille Biot, il ne nous restera désormais qu'un s...

Camille BIOT (1882 - 1950) : 

De toutes les qualités qui nous faisaient affectionner Camille Biot, il ne nous restera désormais qu'un souvenir.
La mort a fait son œuvre... une place vide... un deuil de plus, des regrets... et c'est ainsi qu'il ya de nous, simples passants sur cette terre. 

On a peine à croire qu'on ne verra plus, dans nos rues et sur nos places, la silhouette familière de ce vieux Réolais d'humeur toujours égale, causeur charmant, anecdotier inépuisable. Alerte et plein d'entrain, il savait toujours trouver un mot d'accueil, aimable, et pour peu que son interlocuteur s'y prêtât, la conversation ne tardait pas à s'orienter sur son sujet favori : La Réole, sa ville natale, qu'il souhaitait voir toujours plus belle et plus riche. 

C'était un artiste, passé maître, à force de travail, dans son métier, son amour du beau l'avait poussé à s'attacher aux choses anciennes et sa compétence était grande en tout ce qui concernait le passé, plus spécialement celui de sa petite patrie.

 Érudit, mais érudit modeste, il cherchait à faire partager å d'autres les émotions artistiques qu'il ressentait, en présence d'un vieux monument, d'un meuble ou d'un tableau ancien, d'une statue, d'une simple pièce d'orfèvrerie ou de faïence. 

Peut-être ne trouvait-il pas toujours auprès de ses concitoyens la compréhension et les encouragements qu'il eût pu légitimement en attendre, et il en éprouvait parfois, un peu d'amertume. Mais il lui suffisait de rencontrer uri amí qui partageait ses convictions et ses goûts pour répartir, après quelques minutes d'entretien, plein d'une chaleur nouvelle et d'un enthousiasme plus ardent, 

Le premier, il eut l'idée de créer un musée à La Réole, et en 1931, il monta son projet à bonne fin. 

Ses mérites n'avaient pas échappé au Ministre de l'Education nationale qui l'année suivante, lui conféra les palmes académiques. Pour mieux faire connaître notre ville, il rédigea un guide de La Réole, simple et sans prétention, mais utile et commode.
Son activité au sein des organismes dont il faisait ou fit partie, (Comice Agricole, Conseil Municipal, Syndicat d'Initiative, Amis du Vieux Réolais) était débordante, et il allait de l'avant avec une énergie inlassable, payant largement de sa personne et de son temps dès qu'il s'agissait de donner plus de prestige et de renom à notre cité, 

Nous qui l'avons connu, nous qui avons apprécié ses conseils qui avons pu estimer à sa valeur son désintéressement et son abnégation. ne sommes pas près de l'oublier, et nous regretterons bien souvent son absence.
Nous nous associons à ses amis pour présenter à son épouse et sa famille nos sympathies les plus vives et les plus consolatrices. 

Camille BIOT est arrivé au bout de sa tâche. Il eut à coeur en ce siècle d'individualisme et d'égoïsme, de sacrifier une part d'aisance et de quiétude au désir de laisser après lui une parcelle de labeur utile et fécond : 

Puisse-t-il dans un monde meilleur, en recevoir la récompense. 

LE BUREAU ( des cahiers du Réolais)  


  J'ai récupéré en 2019, auprès de Suzy Labadens un Guide Illustré de La Réole publié par l'imprimerie Vigouroux, avec une présentation de la ville par Camille Biot conservateur du Musée.



Vous pouvez consulter via ce lien la totalité des pages de ce guide en cliquant ci dessous


Entre-temps Christo Laroque  me signale qu'il possède un  exemplaire du Guide illustré, mais d'une autre édition, avec une mise en page légèrement différente et un tarif de vente !
voir ci dessous :



Par contre AUCUNE date d'édition ou d'impression :
Indices : page 3 la population est de 3812 habitants soit le recensement de 1936 (en 1946 ce sont 4491 habitants recensés).
Page 15 dans "édifices publics" la Gare est : PO  Midi (Paris Orléans Midi) or depuis le 1er  janvier 1938 les lignes ferroviaires sont devenues SNCF.
Donc entre 1937 et 1938 ? Mais ce guide a pu être réédité pendant la guerre sans modification.
Qui a la réponse ?

A suivre...

Déjà beaucoup d'activités sportives à La Réole : 2 clubs d'aviron ! 2 clubs d'athlétisme


Le plan de la ville n'a guère changé



Anciens articles

Recevoir les nouveaux articles

Nom

E-mail *

Message *