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Les Grégarios     De l’ombre à la lumière, les grégarios (maintenant appelés Équipiers ou Domestique s en anglais) ont un rôle bien déf...

Les Grégarios

    De l’ombre à la lumière, les grégarios (maintenant appelés Équipiers ou Domestiques en anglais) ont un rôle bien défini au sein de la formation cycliste. Leurs finalités, c’est de se mettre au service du leader, porteur de bidons, relayeurs, chasser les fugitifs, s’incorporer dans des échappées en contrôle pour ses leaders, même en "chasses-patates" lorsque les grégarios sont dans l’offensive entre deux échappées caracolant devant le peloton avec ses leaders.

    Et ils peuvent aussi jouer des coudes pour se faire leurs places en encadrant leurs champions.

 

Le Vélo Club Réolais 

    Dans leurs années des grandes glorieuses, a eu ces années là, des renforts de premier plan à l’accent transalpin. En effet, nous avons assisté à un défilé de bouquets de fleurs grâce à cette jeune pléiade de coureurs talentueux et très disciplinés.

Ceci dit, c’est l’histoire de familles italiennes immigrées composées de jeunes garçons atteints de leur jeune majorité ou pas ayant déjà évolué dans le Cadore ou les pentes près de leurs domiciles dominant la vallée vénitienne en débutant ou en catégorie cadet.

    Ils étaient habitués par des moyens modestes à faire des transports quotidiens, du lait, des poids excessifs, comme un certain coureur espagnol de Tolède j’ai nommé Fédérico Bahamontes surnommé l’aigle de Tolède, chercher de l’eau en bonbonne dans l’intérêt familial, à peine jeunes adolescents, ils étaient prêts à en découdre sur les circuits français, la seconde génération d’enfants se prénommait ; 

Armand, Auguste, André, Gino, Mario,  

    Ils avaient décidé d’entrouvrir la porte de notre cité girondine et le club de vélo.. 


    Mais avant les années 1958, le vélo club Réolais avait déjà connu la première équipée de grégarios durant la période de 1950-1952, ils s’appelaient Dante Roncali, Aldo Vecchiato, Louis et Mario Dalla Rosa, Jean Doucet, Jean Dihars et Gino Pianalto, ainsi sonnait le début des compétitions avec une majorité de fils de parents italiens ayant immigrés, ils avaient double licences italiennes et françaises (provisoires) car les familles n’étaient pas toujours naturalisées.. c’était la France et ses envies d’accueillir des mains pour travailler et c’est avec plaisir que le parmesan est venue agrémenter nos plats de pâtes.. et les légumes le matin dans les marchés matinaux, avec nos paysans italiens.. On ne devient pas des gregarios juste car il existe des fondamentaux, on devient grégarios pour progresser et c’est les premiers mots de ce volet d’écriture qui se révèlent de nouveau « passer de l’ombre à la lumière ». 

Fin de l’année de 1957, la nouvelle génération pointe à l'horizon,  ils allaient lors des premières sorties à l’entraînement, tomber nez à nez avec deux jeunes garçons les frères Cuch, deux jumeaux au physique identique comme au sourire éclatant.. De souche italienne, ils étaient nés en France, nous étions dans le second semestre de l’année.. car il faudra à Auguste Liéssi beaucoup d’abnégation avec son copain de rencontre au club et qui le sera toute sa vie, il s’agit d’Armand Pagnocca pour arriver à convaincre la mamma ! Auguste et Armand seront les grands frères en course, c’est une promesse qu’ils ont toujours tenue dans l’engagement vis-à-vis de la mère des jumeaux. 

    Fin 1958, la décision tombe, les jumeaux obtiennent le fameux sésame. Les aînés sont venus présenter les frères Cuch à leur boss au Vélo Club,  le manager sportif et secrétaire général Pierre Dader et ils ont aussi rencontré Guy Mourgues, le futur Président de 1960 mais l’actuel trésorier de l’année, le Président était Monsieur Jean Saumagne, il sera relayé au poste début 1959, par Robert Martineau.  Avec leurs futurs camarades, ils débutent en 1959.

    Le cyclisme, c’est aussi en fonction de vos âges, Christian et François débutent en catégorie cadets, après c’est 4e, 3e où se trouvait Armand Pagnocca, et en 2 ans, 1960, 1961.. les radios, la presse, les observateurs n’étaient pas loin lors des arrivées des courses.. et les Cuch étaient très entourés, ils avaient bousculés toutes les codes de la hiérarchie et des décisions de les surqualifiés dans le Comité de Guyenne de Marcel Lathière.

    L’équipe avait ses nouveaux leaders et ses grégarios, les rôles étaient à présent définis..

Les deux premières années de 1960 à 1962 ont été marquées par des faits de joie et de tristesse.

    La garde rapprochée des grégarios est en route.. les victoires s’accumulent avec les gerbes de fleurs tous les dimanches, je n’exagère pas juste une pointe marseillaise mais un soupçon, tellement, ils écrasent l’adversité.


    -1962, Christian quitte le Vélo Club Réolais pour continuer sa progression car son niveau a interpellé à Mâcon, il est souhaité qu’il rejoigne l’ACBB (Île de France) dans le meilleur des délais, le club parisien qui domine le vélo professionnel comme amateur concernant Christian et dans la même année, un 18 août sous une chaleur écrasante, un samedi, le drame frappe et ce n’est pas le club qui pleure mais la ville.. (voir article Christian Cuch dans les mémoires le concernant par un volet qui lui est consacré à titre d’hommage et à son frère jumeau). Le club est effondré, les dirigeants sont attristés au plus haut point, un jeune coureur n'est plus parmi eux.

    Les grégarios avec Bernard Lataste, se mobilisent autour des forces du club secouées par cette disparition tragique de François. Bernard, toutefois, secoue les troupes..     N'oublions pas dans ses débuts le fameux Bordeaux - Saintes espoirs où il brilla de mille feux. 

    De grégario à leader, Armand Pagnocca s’élève en patron et frappe un grand coup en 1963 par une victoire éclatante d’abord à Monségur (voir photo 3), en se hissant tout sourire sur la ligne d’arrivée après la rude ascension de la côte du Christ seul.. , son dauphin ce jour-là est Auguste Liéssi rayonnant aussi sur cette pente raide de cette côte et qui avait joué le rôle du grégario de service pour son copain Armand, en contrôlant toutes les attaques pour rattraper Armand, ils étaient accompagnés dans leur ouvrage des Mario Stevanato, André Milanese, Gino Grecchi, Pellegrina et autres coureurs présents ce jour là du club., pour ne citer qu’eux, des noms qui surgissent de mes prises d’informations.


    -1963, puis de nouveau Armand Pagnocca sonne la charge avec la  nocturne succédant au Grand Prix international en enlevant cette épreuve pour les couleurs réolaises laissant à un tour de circuit de 600 mètres sur les quais, un certain Jacques Suire, le bordelais avec le maillot de l’ACBB, poursuiteur titré national comme sprinteur souvent à son avantage dans les arrivées massives, Christian était présent ! Cette course restera gravée dans les annales des gazettes réolaises longtemps.. quelques parties de cartes « pagnolesques » du quartier du Rouergue dans les cafés..

    Les antisèches de la victoire ! Plus de la roublardise.. Ces grégarios, copie conforme de la Molteni, la garde du roi Eddy

    - 1964, vous avez cette jolie photo en présentation, avec les trois coureurs de l’équipe de France de poursuite olympique avec à côté leur challenger local du soir, vainqueur sortant Armand Pagnocca..(photo voir reportage Christian Cuch, la saga d’un cycliste).


    -1965,1966, 1967, Puis le Vélo Club Réolais changera de présidence, les couleurs locales ont pour noms Simon Barès (photo d’une victoire), Jean-Claude Lagardère, Mario de Marchi (photo d’une victoire).. certains tiraient le rideau.. (Armand, Auguste et Bernard pour de longs et loyaux services rendus au Vélo Club..)

    Mais les nocturnes cyclistes sous l’impulsion d’une municipalité très active pour préparer le circuit s’enchaînent 1965, 1966, 1967, 1969, 1970.. avec l’arrivée cette année-là, d’un coureur professionnel dans les rangs du Vélo Club décision du bureau unanime avec Pierre Dader par son statut de commissaire officiel drainant les jolies courses du sud-ouest les week-ends multipliant des signes pour recruter et le club passait de l’organisation de courses d’amateurs aux courses professionnelles en conservant une petite élite d’amateurs hors catégorie.. toujours parmi les courses de l’élite avec le concours de la FFC (Fédération Française de Cyclisme).

Bernard Dupuch évoluant avec Raymond Poulidor à découvrir dans le prochain chapitre des mémoires du Vélo Club Réolais devenait le nouveau porte-drapeau. Bernard évoluait au sein de la Fagor-Mercier de Louis Caput.


Michel Dader

Ancien secrétaire général du VC RÉOLAIS (1974-1979)

Ancien reporter sportif locaux et nationaux Sud-ouest et L’équipe 

Sources :

Famille Armand et Jean-Pierre Pagnocca, Mario Stevanato, Auguste Liessi, Jeanine Dader.

Remerciements à mon jeune fils cadet et jumeau Maxence Dader pour sa participation à mes côtés. 



Photo 1 - Grand Prix 1960, Victoire de Christian Cuch à ses côtés Armand Pagnocca en civil à droite François Cuch. Sur cette photo, il figure Pierre Dader à gauche et à ses côtés Jacques Battles.


Photo 2 - GD Prix de Barsac 1961 Victoire de Christian Cuch, derrière lui François Cuch avec leurs grégarios autour d’eux à leur droite, Auguste Liessi et Armand Pagnocca exténués par les efforts effectués. A gauche de  Christian, Mario Stevanato puis, le Président Guy Mourgues.

Photo 3 - Victoire Armand Pagnocca second Auguste Liessi, les grégarios à l’honneur.. tout à gauche Michel Ducos, avec la casquette à l’envers tout à droite 

Bernard Lataste et avec la casquette de travers André Milanese, ces deux coureurs avaient participé à cette épreuve cycliste, la côte du Christ, c’est le mur de la Fléche Wallonne.

en plus court mais aussi difficile de fort pourcentage.. 



Photo 4 - 1963 Nocturne cycliste Victoire d’Armand Pagnocca (maillot Mercier-Hutchinson) beau sourire au côté de la charmante demoiselle d’honneur qui lui remet le bouquet Monique Domange.

A gauche, Pierre Dader speaker de la course et au centre, entre Armand et Mlle Monique, Guy Mourgues, Président du VCR.

Ce soir là, Armand Pagnocca avait accompli l’exploit le plus retentissant, il avait gagné avec

un tour d’avance de 600 mètres devant l’excellent Jacques Suire, poursuiteur de l'équipe de France sur piste.


Photo 4 Prix des Commerçants Victoire de Jacques Suire (Mérignac) devant Armand Pagnocca (VC Réolais), speaker Louis Cumia, Pierre Dader assis table des commissaires entre les coureurs, nous apercevons avec le traditionnel béret de fête Robert Martineau Président du VCR 1959, ce dernier reviendra Président dans les années 1972.. à mes côtés..




Photo 5 - Deux grégarios :

A gauche, Auguste Liéssi et son nouveau vélo acheté par lui-même en 1960 cadre Peugeot la marque des grands !


A droite, Mario Stevanato, le courageux grégario au service des frères Cuch avec un sens du devoir exemplaire. (Photo prise Quartier du Rouergue).




Photo 6 -1965, l’espoir Simon Barès pris sous l’épaule du manager sportif du club Pierre Dader, il représentait la relève des frères Cuch, ici en épreuve de cadet seul contre les puissantes équipes de Miramont de Guyenne avec Tonnini, il démontra tout son talent de puncheur.. 7ème des championnats d’Aquitaine à Saint-Emilion, épreuve du Pas Dunlop qualificative au championnat de France.. seul en tête pourtant à 100 mètres de l’arrivée dans l’ascension de pavés à la sauce d’un Paris-Roubaix



Photo 7 -  3/04/1967 Victoire Mario De Marchi (Tizac de Curton) Mario représente en seniors la relève du VCR, il y aura de nombreux podiums pour ce garçon. Nous remarquons à droite la présence d’Armand Pagnocca ( habillé en civil) à côté du club organisateur l’AS Libourne.



  Guy Rapin m'a envoyé un guide de la ville de La Réole préfacé par Michèle Perrein Ce guide réalisé par Jean Pierre Tessier a été édité...

 Guy Rapin m'a envoyé un guide de la ville de La Réole préfacé par Michèle Perrein

Ce guide réalisé par Jean Pierre Tessier a été édité sous la mandature de Jean Pierre Astorgis, (entre 1978 et 1981 selon JP Tessier)

Lien vers des guides plus anciens : 1962        1930

Voici cette plaquette numérisée :



Ci-dessous le texte de Michèle Perrein retranscrit

    La Réole : ces deux mots font partie de mon premier vocabulaire comme les visages familiers, les trains, la Garonne fantasque, les marchés du samedi, ont fait partie de mes premières images, celles que je porterai, colporterai indéfiniment. 

La Réole, pour moi, a été le centre du monde avant de se réduire à un centre de gravité - mais est-ce réduction ?- ; c'était la ville capitale. 

J'ai appris que Réole ou Réoule était issue du latin « regula », règle liée au couvent des bénédictins qui a dû me donner pour toujours le sens de la beauté, de l'équilibre, le goût des nobles escaliers, fussent-ils gravis marche après marche en petites guêtres blanches. Sans doute aussi savais-je, en un lieu inconscient où je ne pouvais pas lire, que la règle serait règle personnelle à découvrir après avoir transgressé la règle imposée. C'est ainsi que se fabrique une vie. 

Il est difficile de parler de la ville qui vous a eue et qui vous a faite parce que, dans toute relation passionnelle, se mêlent la violence et l'amour. Il est impossible de dissocier sa ville natale de ses nerfs, de son sang. Elle est moi et je suis elle, j'en suis la propriétaire absolue comme j'en suis, à mon corps défendant, la propriété. 

J'aime son relief tourmenté et ses humbles ferronneries sur ses vieilles portes abandonnées. Je déteste qu'on la défigure. Je ferai corps avec l'auréole de ma Réole aussi longtemps que le monde qui se croit moderne n'aura pas tué son âme. 

C'est notre âme. 

Michèle Perrein








Je suis un peu surpris de l'oubli du quartier du Rouergue
dans la carte de la ville de La Réole !!





























Serge Lafon, Anne-Marie Ladevèze, Claude Gravaud, Oris Braga, Pierrette Clavière ( en clown ) Robert Carrillo, Pierre Giner, Jacques Laroque, Jacqueline Braga. (photo : Christo Laroque)





     Grâce au financement de l'association VP2R* , la numérisation en HD des films de Pierre Tomas se poursuit. Le premier film de 13...

    Grâce au financement de l'association VP2R*, la numérisation en HD des films de Pierre Tomas se poursuit.

Le premier film de 13' concerne les kermesses des écoles réolaises.

Kermesses des écoles  Cliquer dans le lien pour voir le film

Film 9,5mm de Pierre Tomas-1939
Loterie : 0 -1'36 // Violonistes : 1'36 - 2'42 // Violette : 2'42 - 3'25 // Papillon : 3'25 - 4'16 //
Vent : 4'16 - 4'56 // Neige : 4'56 - 7'13 // Feu : 7'13 - 9'28 // Violettes et Papillons : 9'28 - 12'27
// Apothéose : 12'27 - 12'51 // Audition musicale : 12'51-13'32

Commentaires de Michel Balans :
- 0.33 = M. Dumestre ? -1.07 = la chorale dirigée par Mme Marchand (prof de chant) - 1.13 (en bas, à droite = Suzy Balans) - 1.59 = danse du Feu = au centre des trois = Suzy Lapeyre, future Lahy) - peut-être une sœur Rigoulet ? . 
Dans l'ensemble la base des chorégraphies sont sur deux types principaux :
- 1° la figure dite "sauvage" et 2° la figure dite "demi-sauvage"- un genou monte jusqu'à la poitrine tandis que la main descend du front jusqu'à la taille pour remonter jusqu'aux épaules. Le corps est plié à l'extrême ou détendu par un saut de cabri. Les bras arrondis en couronne et une jambe qui part en arrière. De face, de profil, en avant, en arrière. Les ensembles sont très "Isadora Duncan".
On reconnaît bien le style de la prof-chorégraphe Marcelle Larrieu puis Goletzinowski puis à cette époque : 
- Mme Cabane. Fille de musicien, son père était directeur de la Société Philharmonique, son oncle était compositeur, très musicienne elle-même. Professeur d'Éducation Physique au Cours Complémentaire de Filles de La Réole, dirigée par Mme Laborde.(école Marcel Grillon) 
-13'.12 - Audition - Direction ??-
- 12.14 - M. Mougenot, Clarinette - en bas, à droite : Marcelle Larrieu qui regarde l'orchestre.
- 13.26 - Violon : M. Merlin (le boucher, père de Pierrot, peintre).
 Le titre Kermesse indique un évènement qui représentait en plus des stands de bourriches, des numéros de danse figurants au spectacle de fin d'année présenté en salle, à l'Amicale Laïque dans des décors de Pierre Laville. (que j'ai vu) 
Les images de l'orchestre "L'Union musicale" sont très rares.
Quel dommage que le film de Pierre Tomas soit muet ! 
    Je me souviens encore de la musique d'accompagnement des danses jouée par l'Union musicale et, au piano par Mme Bonmati
    Le choix, l'adéquation des morceaux sélectionnés par Marcelle Larrieu  donnait le style,  l'énergie centrale de la chorégraphie. Il n'y avait pas encore de "33 tours" ni CD. 
    Elle déchiffrait tout en musicienne qu'elle était.
Pour la "danse du feu " (les trois flammes) = c'était la Danse macabre, de St-Saens. Il y avait également : le Vol du bourdon, de Rimsky Korsakov pour une autre danse. Il y avait encore : un  extrait de "Samson et Dalila : Voici le printemps
" de Saint-Saens, version piano. 
    Le talent de Marcelle était aussi d'adapter des figures difficiles en les simplifiant pour des jeunes enfants. 
    Remarquable spectacle dont je reste marqué plus de soixante-dix-ans après ! (Michel Balans)


Le second film de 13' également, concerne la drôle de guerre 

La drôle de guerre -1939-1940  Cliquer dans le lien pour voir le film


Film 9,5mm de Pierre Tomas-1939


Mo
ntmedy1940 0'20"- 7'12 
Lors de la Seconde Guerre mondiale, pendant la drôle de guerre, le poste de commandement de la 2e division légère de cavalerie du général André Berniquet s'établit à Montmédy (Lorraine)
Pierre Tomas 5'44-5'56 - Pierre Tomas en bidasse à Montmédy sur la ligne Maginot 
Toulon 1940  7'13 - 12'39 // La Réole labours -12'39-13'39

* VP2R : Valorisons le Patrimoine de La Réole et du Réolais

       Pierre Tomas , chapelier à la Réole, féru de sport, avait crée la première équipe féminine de Volley-ball au Rouergue en section du c...

     Pierre Tomas, chapelier à la Réole, féru de sport, avait crée la première équipe féminine de Volley-ball au Rouergue en section du club d'aviron juste après la guerre :  cliquez ici


    Pierre Tomas faisait partie du club de cinéastes amateurs Réolais avec Jean Saubat, Mr DeSaintdenis... qui filmaient en Pathé 9.5mm format de qualité pour l'époque.
    Sa fille, Juliette Tomas m'a confié les films de son père pour les faire connaître.
    Voici les deux premiers films numérisés grâce à l'association VP2R (Valorisons le Patrimoine de La Réole et du Réolais)

    Voici le premier film de Pierre Tomas  Au fil des jours 1946-1947

https://youtu.be/apuUdk3yLQE  Cliquer dans le lien pour voir le film
Découpage
0- : :15/12/1946 : Hommage des prisonniers aux disparus 1'45 : La Réole , sous glace et neige 3'14 : Baisse des prix de 5% : annonce du gouvernement 02/01/1947 4'52 : Février 1947, Livraison du tabac 6'20 : Mars, printemps, 1er avril 8'42 ;15 mai 1947 Hippodrome, Mijéma 9'38 : 26 mai 1947 Pelote Basque au centre Saint Jean Bosco 10'35 : Visions d'été : canoé à voile 11'15 : 14/07/1947 Tour de France à Langon
Michel Balans a déjà reconnu : au Fil des jours / première image féminine = Colette Gérard (la fille du charcutier de la rue Ste-Colombe)  / -1'07 = 3 hommes= au centre = Henri ( le père du médecin ) - à Droite = Ratteni (tailleur ) / 1.13 = Pierre Laville / 1.21 = à Droite = Jean Bernard. / 1.23 =centre : Pierre Laville / 1.38 =centre = Jacquot Roux ( le père de Michel = - à droite. M. Dumestre ( directeur école garçons, violoniste) / -8.56 = Colette Gérard / 8.59 = Gendarme ; Adjudant Vallier. (père de Raymond ) - 

2e film : Fêtes à La Réole


https://youtu.be/RJDQxssrNJI Cliquer dans le lien pour voir le film
Découpage
o- : Mijéma courses chevaux 1'55 : Spectacles enfants, danses 4'15 : Polo Vélo sur les quais 4'49 : Public, personnages 5'49 : Entrée Mairie 6'10 : Volley Ball à l'amicale ; Partizan Belgrade 7'18 : Rugby à Mijéma 10'50 : Lâcher de gibier 13'47 : Gerbes au Monument au Morts 14'34 : Défilé de Fanfares

Michel Balans a reconnu : Le premier visage féminin est celui de Jeanine Aubagnan - la sœur de Daudy ). - 0.15 = Juju Tomas, - 0.22 = Mlle Itier - (chapeau - perception) - 0.16 = M. Cots - 1.56 = Suzy Balans ( ma soeur ). Spectacle fin d'année du Cours complémentaire filles - direction = Mme Laborde, Amicale Laïque - aux Justices . - 2.11 = Suzy Lapeyrre - 2.24 =Christiane Serni (fille du sacristain ) - 2.31 = fille qui monte l'escalier = une sœur Gérard ) - 3.02 = Suzy Balans - 4/01 Jany Villeneuve - 4.51 = M. Thomas (garage) - 5.02 = Henry Dubourdieu - Lucien Jamet - M. Delas - 5.28 = Pierre Chavoix 5.37 = Simone Jude - 5.42 = Mlle Galard (future Mme Clavière) - 5.44 Jeanine Aubagnan - - 11.55 = porteurs de caisse, à droite Charles Chaillant. - 14.19 = personnalités, le plus grand est : Jean Delsol, maire..






 A la fin des années 1950 le rugby à treize était dominateur à La Réole Départ depuis le Ray-Mond Bar de Manu vers Palau Une génération d...

 A la fin des années 1950 le rugby à treize était dominateur à La Réole

Départ depuis le Ray-Mond Bar de Manu vers Palau


Une génération d'amis qui ne s'est pas perdu de vue malgré les années !!
Mais les rangs commencent à s'éclaircir...
Jo Mouliner nous détaille les joueurs  (Cliquez pour voir la vidéo)

Les repas sont toujours bien arrosés


Claude et Line Bouilleau ont retrouvé 2 petits films 8 mm tournés par Charles Gemin qui était Président de La Réole XIII. Je les ai fait transcoder à titre personnel

Le premier de 1959 sur la finale à Palau n'est pas très significatif, images prises de trop loin...
Film 1959  (Cliquez sur le titre souligné pour voir le film)

En 1960, le film est un peu plus maîtrisé pour la finale à Limoux  !
Film finale à Limoux  (Cliquez sur le titre souligné pour voir le film).

Mais la fin du film avec Cathalo et les enfants du quartier du Tunnel est beaucoup plus émouvante.
Cathalo_1959 (Cliquez sur le titre souligné pour voir le film)
Qui se reconnaitra parmi ces enfants ? (qui doivent avoir autour de 70 ans)
C'est Françis Virepinte qui a reconnu la famille Tissié : Anne Marie en robe bleue et ses deux frères jumeaux Philippe et Michel, et Mme Tissié en chemisier bleu.

    Les journaux de l'époque commentaient les exploits des rugbymen.

Nouveau champion de France de Première division 

-2 Juin 1957

LA RÉOLE XIII voit des efforts méritoires et un bel esprit justement récompensés Comment La Réole XIII est devenu champion de France


DIMANCHE matin, à 10 heures, quelques voitures emportant les équipiers réolais partaient, sans grand bruit, vers Salles où M. Dumeste avait choisi un restaurant bien tranquille et aux abords ombragés pour que l'équipe puisse manger de bonne heure à l'abri de tout énervement et se reposer avant la partie capitale qui allait se disputer.

A 15h30  exactement, l'arbitre sifflait le début de cette finale du championnat de France, devant un nombreux et bruyant public, parmi lesquels s'agitaient des fanions et des drapeaux rouge et blanc..

La partie commença sur un rythme rapide. le jeu assez égal durant les dix premières minutes: Tonneins marquait un but sur coup franc, presque aussitôt Lahy répliquait par un essai entre les poteaux, qu'il transformait lui-même. Le centre Paga, de Tonneins, se blessait tout seul et disparaissait du champ de jeu. Tonneins réussissait encore un coup franc, mais deux minutes après, sur une percée de Canerot, Lacoste marquait de nouveau à la vingt-huitième minute, l'arrière de Tonneins coup franc: à réussissait un nouveau la trentième minute, l'ailier Moliner déborda et marqua un essai que Lahy transforma: à la trente-troisième minute, coup franc réussi par Lahy. 

On sentait déjà les avants tonneinquais fléchir sous les rushes de Canerot, Mouline et Lacoste : la balle sortait pour La Réole et chaque attaque des canaris était dangereuse,
C'est pourtant-Tonneins qui marquera un. essai en coin juste avant le repos.

Dès la deuxième minute de la seconde mi-temps, Tonneins en trombe, marque un autre essai le score était alors de 17 pour La Réole, 10 pour Tonneins. 

Il fallut attendre dix minutes pour voir un magnifique essai de Dutour puis, à la seizième minute, un autre essai de Ch. Lacoste.sur interception dans les vingt-deux réolais.

Cet essai marqua le glas des espoirs des supporters et joueurs tonneinquais, les avants n'opposaient que peu de résistance aux entreprises des puissants canaris et la vitesse, la volonté, la réussite

vingtième minute, essai en force de Canerot ; vingt-huitième minute, essai de Mouline; trentième minute, essai de Lahy.

"La Réole ralentit alors un peu et Tonneins réussit un un essai qui n'est pas transformé. 

Ce n'est que le chant du cygne pour Tonneins, qui paraît être sur les boulets ; à la trente-sixième minute. Dutour marque un essai personnel et récidive encore à la trente-huitième minute. Juste avant le coup de sifflet final, Gratien traverse au petit trot la défense adverse, pointe entre les poteaux et transforme lui-même. 

Le score est de 33 à 13.

Les joueurs réolais se précipitent vers leur coach Abribat et lui font taire un tour d'honneur en le portant en triomphe.

La joie que l'on devine est dans le camp réolais et les très nombreux supporters de notre équipe, ainsi que la plupart du public, ovationnent les vainqueurs. Puis les joueurs rentrèrent aux vestiaires, et il faut souligner que cette victoire fut accueillie par tous, supporters et joueurs, avec la plus grande joie, mais aussi avec une grande dignité. 

A La Réole, tous sont à féliciter. Le meilleur des vingt-six acteurs fut Cazaban, suivi de près par Dutour et Canerot, qui fit un travail extraordinaire; Lahy fut très, très très bien ; Mouline et Lacoste, très surveillés, furent un danger permanent pour l'adversaire. 

Tous les autres furent excellents : Labat, Ch. Lacoste, Moliner, Battles, Carrère. Gratien et le capitaine Lamouliat qui commanda son équipe, et se montra dangereux en attaque et sûr en défense

L'arbitre, M. Jammeau, fut impartial et dirigea ce match avec autorité, décision et compétence. Après la partie,M. Mathieu, adjoint au maire, prononça un aimable discours auquel répondit M. Darmalllac, président du mouvement amateur de la FF.J. XIII. qui félicita les deux équipes finalistes et leva verre à la prospérité du jeu à XIII

Qu'il nous soit permis de remercier et de féliciter celui qui a une grande part dans cette victoire complète. 

Si, en effet, samedi, Carrere et Labat boitaient et ne savaient pas s'ils pourraient jouer cette finale, M. Salinas, masseur et soigneur de Bordeaux XIII. sollicité les s'emploie à remettre en état éclopés.

Le jour de la finale, dès le matin il soigna ceux des équipiers réolais qui pensaient avoir besoin de ses soins. Avant le match, il massa les joueurs et à la mi temps, tous eurent recours à sa compétence.

Il fit tout cela avec un chic, un désintéressement auquel tous les joueurs et dirigeants réolais furent sensibles. 

M. Salinas a bien mérité de La Réole XIII.

Jeudi 6 juin, les champions seront reçus à 19 heures, à l'hôtel de ville, où un vin d'honneur leur sera offert,

Ce sera la fête des champions de France.


Et en plus contre Tonneins !! 27 juin 1957

  

 La Réole XIII amateurs, depuis des années, fournit chaque saison un effort considérable pour hisser son équipe au plus haut niveau du sport régional et national. En 1937, la petite ville girondine formait son premier bureau, sa première équipe.

    Un an passait et, la saison suivante, ils clôturaient en enlevant brillamment le titre de champion de France, en Honneur. La Réole XIII était désormais connue au-delà des limites du département, son pack était devenu redoutable. 

    La guerre est venue ensuite briser, démanteler cette formation, qui allait vivement de l'avant. La refonte d'une telle équipe fut, par la suite, difficile, les éléments d'alors ne revinrent qu'en partie, l'élan était brisé. Cependant, de dévoués organisateurs et dirigeants ne tardèrent pas à mettre sur pied un “treize”, qui se roda immédiatement. Quelques années passèrentsans qu'aucune gloire vienne fleurir le blason des sportifs réolais.

    En 1954 l'équipe était retrouvée, jeune, forte. En s'adjugeant la Coupe de France, en 1954, elle venait de renouer avec le succès. Les “relèves” portèrent leurs fruits, puisque trois ans plus tard, c'était le championnat de France que la Réole XIII terminait en brillant vainqueur.              Et nous voici à cette année, au terme de la saison, l'ultime rencontre qui, hélas ! ne se disputera pas sur terrain tout à fait neutre.      Palau-La Réole, à Perpignan, constitue peut-être pour nos Girondins un handicap, car le voyage en terre ennemie -- sera bien long, mais notre « treize », au grand complet, sans exception, est animé du désir de vaincre      Avant ce grand choc, nous avons tenu à vous présenter, un par un, les artisans du succès passé, que nous souhaitons également futur.



Un trombinoscope des joueurs Réolais











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