Voici quelques articles :
1 - Mémoires de Garonne (1994)
2 - La Réole, chemin de halage
3 - Les bateaux à vapeur sur la Garonne
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5 - Autres articles
Cet ouvrage paru il y a 30 ans est une publication du Syndicat Mixte d'Etudes et d'Aménagement de la Garonne (Toulouse). Siriona vous propose ici l'introduction de Pierre Gérard, conservateur général honoraire du patrimoine.
Le texte est illustré de quelques pages extraites du l'ouvrage. Les références des documents sont en fin d'article.
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Forme moderne des coches d'eau, moyen de transport utilisé par les voyageurs, le bateau à vapeur muni de roues à aube, joua un grand rôle dans la vie économique. Les compagnies, créées vers 1825, disparurent dans les décennies suivantes, victimes de la concurrence du chemin de fer
Ce genre de navigation dans le haut du fleuve, restait limité au service de Langon jusqu'en 1826, puis la Compagnie de La Réole assura les vacations avec deux bateaux, le Lot et Garonne (tirant d'eau 0.92 m) et le Réolais (0,82 m). La Compagnie des Cinq Bateaux réussit à remonter, deux fois par semaine, de Bordeaux jusqu'à Castets, puis La Réole et quelques semaines après, jusqu'à Marmande.
A partir de 1828, le trafic s'effectuait régulièrement jusqu'à cette dernière ville, pour certaines occasions exceptionnelles, il se prolongeait jusqu'à Agen. Vers 1830, on mit un service de bateaux à vapeur entre Bordeaux et Agen, qui reliait les deux villes en 19 heures, dont 1 heure à prendre du combustible, contre 27 à 28 heures par diligence. La liaison jusqu'à Toulouse fut réalisée par l'Omnibus qui emportait 300 passagers pour une charge de 60 tonneaux. Mais les difficultés de l'entreprise ne permirent pas la poursuite de l'affaire, la Garonne se montrait trop irrégulière et le tirant d'eau du bateau, trop important, le poids de la machine à vapeur accablait la charge utile
D'autres projets ne purent voir le jour, le fleuve préservait ses difficultés de navigation le plus jalousement qu'elle le put. Il fallut attendre le percement du Canal Latéral pour repenser à une liaison batelière entre Bordeaux et Toulouse. Hélas, le chemin de fer empêcha rapidement cette voie fluviale
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