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Pierre Laville, professeur de dessin au collège de La Réole jusque dans les années 60, a beaucoup peint et dessiné. Voici quelques tableaux...

Château des Quat'Sos : Pierre Laville

Pierre Laville, professeur de dessin au collège de La Réole jusque dans les années 60, a beaucoup peint et dessiné.
Voici quelques tableaux et une étude dans les années 50 du château des Quat'Sos.
C'est Jacques Laville, son fils cadet qui avait numérisé ces documents.

1- Une étude de Pierre Laville sur le château des Quat'Sos : Cliquez ici 







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Au début du XX e siècle le rugby était sport Olympique. Lors des Jeux Olympiques d'Anvers le 5 septembre 1920 l'équipe de F...

Un Réolais Champion Olympique ...de Rugby



Au début du XXe siècle le rugby était sport Olympique.


Lors des Jeux Olympiques d'Anvers le 5 septembre 1920 l'équipe de France de rugby à XV est battue par l'équipe des États-Unis  8 à 0  Cliquer ici

L'épreuve de rugby à XV aux Jeux olympiques de 1920 est la troisième édition depuis l'introduction du rugby à XV comme sport olympique aux Jeux de 1900. En raison du désistement de dernière minute de la Tchécoslovaquie et de la Roumanie, une seule rencontre est disputée entre l'équipe des États-Unis et l'équipe de France le 5 septembre. Les Américains deviennent champions olympiques en battant les Français peu préparés sur le score de 8 à 0. Un match de revanche est organisé le 10 octobre suivant et les Français dominent 14 à 5 les Californiens, surnom donné à l'équipe américaine qui est composée essentiellement d'étudiants des universités californiennes. (wikipedia)

Le talonneur de l'équipe de France, Pierre Petiteau, Cliquer ici
né le 14 mai 1899 à La Réole (frère de Henri, Marcel et Anne Marie Petiteau)


Pierre Petiteau
Médaille Olympique 

Carte Jeux Olympique Anvers 1920
Stade Bordelais . Pierre Petiteau (en bas droite)
Le capitaine de l'équipe de France était René Crabos  inventeur de la défense glissée et futur président de la FFR : la Coupe René Crabos récompense la meilleure équipe junior de l'année.
Il a joué avec Adolphe Jaureguy qui le cite dans ses mémoires Souvenirs de rugby

En 1920 Pierre Petiteau jouait avec l'équipe du Racing qui perdit la finale du championnat de France le 25 avril, battue par le Stadoceste Tarbais 8 à 3 au Stade Sainte Germaine à Bordeaux.


Il a terminé sa carrière au FC Auch.

Sa fille Nicole fait l'objet d'un article dans ce  blog cliquez ici



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Christo Laroque a récupéré auprès de Jean Siret, une brochure de 36 pages qui présente  la localisation de la villa de Charlemagne, Cassi...

Villa Cassinogilum


Christo Laroque a récupéré auprès de Jean Siret, une brochure de 36 pages qui présente 
la localisation de la villa de Charlemagne, Cassinogilum dans le village de Casseuil !

 Cassinogilum

Brochure écrite par E. Bresque, illustrée par Pierre Laville et éditée chez Féret à Bordeaux.
Carte dessinée par Pierre Laville

Louis Ier dit « le Pieux » ou « le Débonnaire », né en 778 à Cassinogilum (localisation incertaine, soit Casseuil près de BordeauxChasseneuil-du-Poitou dans la Vienne ou encore Casseneuil en Lot-et-Garonne) et mort le  à Ingelheim, près de Mayence, est roi d'Aquitaine jusqu'en 814, puis empereur d'Occident de 814 à sa mort en 840. Il est le fils de Charlemagne et de Hildegarde de Vintzgau.
Son règne est marqué par de nombreuses menaces sur l'unité de l'Empire carolingien : non seulement il dut faire face aux raids des Vikings, mais ses fils se révoltèrent contre lui en plusieurs occasions. Les ambitions des grandes familles aristocratiques s'affirment alors de plus en plus, menaçant le pouvoir impérial. (Wikipedia) Lien Wikipedia

Réfutation d'un passage de l'histoire  de Bordeaux relatif au "Cassinogilum" de Charlemagne

 par M. Théodore de Pichard,
Date de l'édition originale : 1861

D'autres voient la villa à Caudrot 
Auteur : Grellet-Balguerie , Louis-Charles (1820-1886)
Titre : Les Deux églises, par L.-Charles Bal. Emplacement et vestiges de la villa de Cassinogilo, palais de Charlemagne, aujourd'hui ville de Caudrot... Autres fragments nouvellement découverts..
Édition : Paris : J.B.Dumoulin  1862  


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Dessin de Pierre Laville





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Il y a quelques années, le lundi 18 février 2013, Guy Labadens , cousin germain de Max et Mimi, a photographié ses souvenirs de vacances réo...

La Réole Images / Mémoire(s)

Il y a quelques années, le lundi 18 février 2013, Guy Labadens, cousin germain de Max et Mimi, a photographié ses souvenirs de vacances réolaises des années 60.


Album photo

Voici le lien vers cet album qui ravivera la mémoire de ceux qui ont vécu cette époque ! 
Seul manque le cinéma Casino devenu un parking...





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L’Institut Géographique National - IGN - a mis en ligne les photos aériennes prises depuis les années 1920. Photo aérienne juillet 2012 ...

Photos aériennes de La Réole

L’Institut Géographique National - IGN - a mis en ligne les photos aériennes prises depuis les années 1920.
Photo aérienne juillet 2012
J'ai récupéré une douzaine d'images que l'on peut voir ici
Les premières photos de la zone La Réole datent de 1930, on y voit La Réole inondée.

Il y a aussi une carte Cassini de 1761 et la carte d'état-major 1820-1866
7
Bonus :
une carte de la région avec Cassinogilum  la villa  de Charlemagne à Casseuil 
par Pierre Laville en 1929


Vous pouvez retrouver les photos aériennes de toute la France directement  via le site :
Au fil du temps les avions et tous les matériels ont évolué,
qui présente l'évolution du matériel au fil des années  ..et des missions (1966 : mission photos dans la grotte de Lascaux avant sa fermeture au public. L'exposition qui en découle connait un tel succès dans le monde entier qu'une grotte de Lascaux « bis » ouvre 10 ans plus tard)

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Au début du XXe siècle la poésie était  considérée comme la plus noble des matières. Christo Laroque a trouvé dans son musée personnel une...

Georges Lanoire, poète


Au début du XXe siècle la poésie était  considérée comme la plus noble des matières.
Christo Laroque a trouvé dans son musée personnel une petite plaquette d'un auteur réolais Georges Lanoire éditée en 1912 à Pamiers.


Voici la plaquette en totalité :

Cette plaquette est dédicacée à Georges Dubourdieu


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Guy Pauly a trouvé dans les papiers de son père une carte postale  représentant le village de Vaux-les-Palameix. Vaux les Palameix,  ad...

La Réole ville marraine de guerre

Guy Pauly a trouvé dans les papiers de son père une carte postale représentant le village de Vaux-les-Palameix.

Vaux les Palameix, adopté par l'arrondissement de La Réole (cliquez sur la photo pour agrandir)
"Village dévasté adopté par l'arrondissement de La Réole"

Après quelques recherches en ligne :
Le 6 juillet 1916 : les villes marraines
Reprenant une idée du sénateur Édouard Herriot, relayée par le député Adolphe Buisson, le Petit Journal lance un projet de campagnes d’adoption des communes martyres par celles qui n’ont pas connu l’invasion. La référence à la relation marraine-filleule rappelle celle des marraines de guerre et des soldats auxquels elles apportent un soutien affectif et matériel.

Prenant sous leur patronage une ville choisie parmi les plus éprouvées, les villes marraines désireuses de  rétablir une vie décente dans la ville adoptée devront envoyer de l’argent, des vêtements ou de la nourriture. Marseille, Lyon, Nantes et d’autres communes, promptes à participer à cette œuvre d’entraide nationale, vont répondre à l’appel et témoigner ainsi des sentiments qui les animent à l’égard de la France sinistrée. Les pouvoirs publics restent étrangers à cette œuvre.

Le concept de ville marraine va s’étendre à l’international avec comme exemples britanniques, la ville d’Huddersfield qui devient marraine de la commune d'Havrincourt, Evercham de celle d'Hébuterne ou encore Hastings de celle de Sailly-au-Bois dans le Pas-de-Calais. Du côté des Canadiens, on citera les dons de la ville de Toronto à la commune de Vimy et d’Halifax à Metz-en-Couture.


En vue d’organiser la reconstitution des zones dévastées, les départements sinistrés vont faire l’objet d’enquêtes entre 1919 et 1921 pour évaluer et quantifier les dommages de guerre. Une décision ministérielle invitera ainsi en 1921 les différents cantons de France à adopter comme filleule une commune des régions sinistrées afin d’apporter à la population de ces zones un secours matériel. Proposée par les Grandes Associations françaises pour l’essor national, cette initiative sera validée par le gouvernement Doumergue.

L'intégralité de l'article cliquer ici 

D'autres images :


Population du village avant guerre : 1911 : 237 habitants - 1921 :71 habitants










Lors de la réunion de l'association VP2R en juillet 2020, Francis Carrère m'a signalé que     Mr Jean-Maurice Lesbaches possède des photos de ce village :
Voici les photos :

 



Le monument aux morts de Vaux les Palameix comporte une référence à La Réole :

En 1930 lors des inondations catastrophiques qui frappent La Réole, le village de Vaux les Palameix verse une aide de 800 frs à la ville de La Réole.
Bel exemple de solidarité d'un village qui est vingt fois plus petit que La Réole

Merci à Mr Jean-Maurice Lesbaches pour ces documents.

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Un bel almanach de 1910, de l'imprimerie Vigouroux, qu'a déniché Christo Laroque !

Almanach du Réolais de 1910

Un bel almanach de 1910, de l'imprimerie Vigouroux, qu'a déniché Christo Laroque !




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En avril 2018, alors qu’il va chercher son journal, une voiture lui recule sur le pied ! Immobilisé pendant un mois, il reprend t...

Une vie à vélo : Jacques Baudaux


En avril 2018, alors qu’il va chercher son journal, une voiture lui recule sur le pied !
Immobilisé pendant un mois, il reprend tous les carnets dans lesquels, chaque jour depuis son départ en retraite, il a noté les kilomètres effectués en vélo et fait les additions : 242 000 km soit six fois le tour de la terre !

Jacques Baudaux est né le 12 juin 1924 à St Michel Souglan, dans les Ardennes à 5 km de la frontière belge. Son père a rencontré sa mère originaire de Bazas en 1917 lors d'une permission à Bordeaux.
On peut le voir en cravate et lunettes à côté de son idole Bartali en photo dans Miroir Sprint.



En 1938, sentant la guerre imminente, les parents de Jacques décident de s’installer dans le sud-ouest et c’est à La Réole qu'ils prennent en gérance l’épicerie « l’Aquitaine » en haut de la rue Armand Caduc, à l’angle de la rue Puysseguin.

Arrivée en 1938 (Vidéo) cliquez sur l'image


       Pour les ados réolais la guerre ne fut pas trop dure surtout l'été entre baignades, balades à vélo et aviron : une équipe de water polo est même constituée, une piscine flottante et un plongeoir construits sur la Garonne.


Equipe de Water Polo 1943 : en haut Jacques Baudaux, Marc Morel, Marcin, Jo Petiteau 
en bas Jean Arrouays, X, Jacky Pareau

Tous sur le plongeoir 
Piscine sur la Garonne (vidéo Daudi Aubagnan) cliquez sur l'image

Au retour du service militaire en Autriche, il pratique le cyclisme en compétition au club de Bègles de 1946 à 1951
Souvenirs de Jacques

                                   Courses de vélo à La Réole (Film Pierre Tomas)
En 1980, l’heure de la retraite a sonné. Le virus du vélo, qui ne l’avait jamais quitté le reprend de plus belle et il s’en donne à cœur joie.
Tous ses déplacements se font à vélo. Tous les ans jusqu'à ses 79 ans, en juin, il part au lever du jour pour sa grande étape La Réole-Saint Lary : 240 km dans la journée ! Jusqu'à 90 ans, il participait au tour du Bassin d'Arcachon : 72 km avec l'association Vélo Plaisir dont il était le président d'honneur.
Voir l'album photo du tour 2014 pour ses 90 ans : Cliquez ici


Tour Arcachon 2014

Jacques avec le vélo offert pour ses 90 ans


Texte d’Anaïs et Sibylle de Chaumont   
Eglise de La Réole 12/12/2018 

Obsèques Jacques Baudaux


Bonjour à tous, bonjour Basile,

Pour moi, pour Sibylle, M. Baudaux, Jacques, c’est Basile.
Ce surnom, qui lui va comme un gant, m’est venu lors de notre toute première balade à vélo, le long du canal, où, alors qu’il faisait une embardée sur le côté, il s’est exclamé «où vas-tu Basile ?» citant par là la chanson de Jacques Hélian, chanson que j’ignorais du haut de mes 15 ans.

C’est Basile qui s’est mis à réparer mon vélo quand il en avait besoin et puis rapidement celui de Sibylle. Avec générosité et adresse, il nous les remettait d’aplomb en un tour de main. S’ensuivirent de longues discussions sur le cyclisme, bien sûr, mais aussi sur le jardin, sur les arbres fruitiers que nous partagions ou échangions, sur sa vie de Réolais plusieurs décennies avant nous, sur la régie, sur les baignades dans la Garonne, et plus tard, sur les escapades en vélo de La Réole à Saint Lary-Soulan… 240 km en un jour… un exploit répété jusqu’à ses 79 ans ! Quel sacré phénomène ce Basile !
Malgré les embûches que la vie lui avait semées, il avait toujours cette dignité et cet appétit de vivre qui forcent le respect et distinguent les sages.

Basile est un homme qui a marqué nos vies en nous faisant le cadeau de son amitié pendant plus de dix ans, bien au-delà d’une passion partagée pour le vélo. Aussi, nous avions envie de lui faire un dernier cadeau avant de le laisser partir.

        Au début du mois de décembre, Sibylle et moi avions confectionné pour lui et Josy un calendrier de l’avent. Pour chaque jour qui commence, une phrase en lien avec le vélo, ou plutôt avec l’art de vivre qu’est le vélo. Malheureusement, il n’a pas pu toutes les lire. Aussi, nous les lui offrons maintenant. Elles ne sont pas de nous et nous vous laissons le soin de les réattribuer à leurs auteurs.

Basile,

En pratiquant et en aimant le vélo, tu avais compris tant de choses.
« Ceux qui ont fait du vélo savent que dans la vie, rien n’est jamais plat »
Qui mieux que toi le savait ?
« Le vélo est un jeu d’enfant qui dure longtemps »
Et même jusqu’à 94 ans !
« Le bonheur ne se trouve pas qu’au sommet de la montagne mais dans la façon de la gravir. »
Toi qui viens d’atteindre le sommet, tu as gardé ta gentillesse et ta force de vivre jusqu’au bout.
Tiens, celle-là t’aurait fait rire : 
« Le vélo, ce n’est pas « marche ou crève » mais « crève et marche » !
Et heureusement, car c’est grâce à cela que l’on s’est rencontrés le jour où tu m’as secourue d’une crevaison en bas de chez toi !
« La vie, c’est comme le vélo : pour garder l’équilibre, il faut continuer d’avancer. »
C’était certainement ton secret contre les coups durs de la vie.
Nous avons même trouvé ton secret contre la vieillesse :
« Si la vieillesse est un naufrage, la bicyclette est certainement l’un des plus sûrs moyen d’éviter la noyade. »
On aurait pu croire que celle-ci était de toi. Elle est de Poulidor, ce champion que tu aimais tant et que tu as eu l’honneur de rencontrer. Quel beau clin d’œil pour ton départ :
c’est cette phrase que tu aurais ouverte aujourd’hui.
Tu vas nous manquer Basile. Sois bien sûr que Sibylle et moi continuerons à pédaler pour toi.
Aujourd’hui, tu pédales vers le ciel.
Où vas-tu Basile ?
Nous n’avons pas peur, nous ne sommes pas tristes car nous savons que «l’infini est à portée de roue…»
Bon voyage Basile.


Anaïs et Sibylle lors de leur raid hommage

La Réole-Saint Lary





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                 Parler de pompes ça paraît être une drôle d'idée...On pense tout de suite à celles infligées aux troufions du...

Des Pompes …


        

        Parler de pompes ça paraît être une drôle d'idée...On pense tout de suite à celles infligées aux troufions du service militaire par l'adjudant ! 
        Mais dans la société actuelle où l'eau devient plus rare que le pétrole on se souvient de nos villes dotées d'un autre genre de pompes publiques...On en trouvait partout, d'abord parce qu'il n'y avait pas l'eau courante dans toutes les maisons, et ensuite parce qu'on s'en servait gratuitement ! 
        C'était ce qu'on appelait «  l'eau de la ville », sans facture et sans abonnement !
Les pompes étaient placées un peu dans toutes les rues et sur les places et on pouvait s'en servir quand on voulait ! On obtenait l'eau en actionnant un levier à bras, un robinet, une boule à tourner, un dispositif à presser...etc. et on remplissait seaux et arrosoirs, ou bien on laissait couler en continu pour nettoyer les trottoirs et les caniveaux ! Ça paraît invraisemblable mais il n'y a pas très longtemps même les Réolais nettoyaient quotidiennement le trottoir devant chez eux et la « rigole » qui allait avec ! Les temps ont légèrement changé depuis...
        A La Réole il y avait une vingtaine de pompes, sur les quais, avenue Carnot, à la Halle, au coin de la rue Cambes, aux Jougadoux, au Martouret, rue André Bénac, aux Tilleuls et à plein d'autres endroits !
        Le fait remarquable était la présence de ces pompes également dans chaque lieux abritant des enfants ! Ainsi, la population de la ville étanchait sa soif, la bouche vissée à même le tuyau, que ce soit au coin des rues, dans la cour de la Communale ou celle de l' Amicale Laïque à la garderie du jeudi, sans aucune précaution hygiénique ! Grands et petits, sédentaires ou de passage, se succédaient sans rinçage ! 
        Vers 1960 on commença à rapporter des cas de poliomyélite en grandes villes...Les pompes furent déclarées insalubres...L' eau n'y était bien sûr pour rien puisque c'est nous qui l'avions infectée...Alors on commença à la mettre dans des bouteilles en plastique....Les belles pompes décorées furent détruites et plus personne ne se remit à pomper...
        A part les Shadoks à la télévision bien sûr...

Christo Laroque  31 janvier 2019

Une carte des pompes actuelles ou anciennes de La Réole



Un album photo du Puits Artésien ici

Les pompes Bayard des années 60  


La pompe Bayard du Rouergue dans les années 50
Pompe Bayard

Manivelle

Une pompe à l'hôtel de ville en 1916 ? (sous le panneau Picon !)


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     L'accès au quartier du Rouergue se fait via un pont suspendu.   L'accès au pont du Rouergue bientôt totalement interdit Déjà in...

Le pont du Rouergue, depuis 1835...

    L'accès au quartier du Rouergue se fait via un pont suspendu.

 


L'accès au pont du Rouergue bientôt totalement interdit


Déjà interdit aux véhicules, l'ouvrage vital pour la commune mais fragilisé ne sera bientôt plus accessible du tout. La municipalité est vent debout contre la décision du Département

Jérôme Jamet

jamet@sudouest.fr


Le pont du Rouergue, qui re lie les deux rives de la Garonne à La Réole, en Gironde, va être totalement fermé à la circulation. Déjà interdit aux véhicules depuis août 2021 par mesure de sécurité, l'emblématique ouvrage suspendu ne pourra plus être emprunté non plus par les cyclos et les piétons, coupant la ville en deux.


Selon le maire de La Réole, Bruno Marty, la fermeture est imminente. Cette mesure provisoire sera prise par le Département de la Gironde qui a averti le maire mercredi. Le soir même, le conseil municipal a voté à l'unanimité une motion contre cette décision unilatérale Sollicité par Sud Ouest, le Département, propriétaire du pont, n'a pas expliqué la situation pour le moment. Mais selon Bruno Marty, le pont sera fermé dès que les températures passeront en dessous des 5 degrés. Le froid entraînerait des risques structurels pouvant remettre en cause la solidité de l'édifice de métal. Or de telles températures sont attendues sur le Réolais à partir de mercredi prochain.


Le pont sera dès lors fermé pour une durée indéterminée, m'a annoncé hier le Département, rapporte Bruno Marty. Cela pourrait durer jusqu'aux mois de mai ou juin. C'est une douche froide alors que le Département s'était engagé à réaliser des travaux importants de rénovation pour rouvrir le pont à la circulation des véhicules sur une voie. Aujourd'hui, il n'y a plus de travaux annoncés, tempête le maire.


  • Mesure radicale


En décembre dernier, 20 suspentes métalliques sur les 194 qui relient les câbles porteurs au tablier avaient été remplacées. Les anciens câbles et d'autres éléments ont été confiés au Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (Cerema), qui devait les expertiser afin de connaitre la réalité de l'état de l'ouvrage


Il semble que les conclusions de l'étude du Cerema ont conduit le Département à prendre cette mesure radicale de sécurité. Mais Bruno Marty reproche au Département de ne pas avoir été informé des résultats de cette étude, connus, selon lui, depuis plusieurs mois. Cela devait être fait en transparence avec nous. Mais j'ai été informé au dernier moment. Nous aurions dû être associés à cette décision grave qui va fracturer la ville en deux.

 Cordon vital entre les deux rives du fleuve, le pont permet de relier le centre-ville au quartier du Rouergue, sur la rive gauche. Les habitants qui l'utilisent quotidiennement à pied ou en cyclo devront faire une boucle de 5 km en voiture pour se rendre dans le centre-ville, via le pont de la D9 qui traverse la Garonne en amont.


Inauguré en 1935, le pont du Rouergue est en mauvais état, fragilisé par la corrosion. Il est depuis plusieurs années surveillé de près par les services du Département, propriétaire de l'ouvrage. De premières études avaient été engagées après l'effondrement en 2019 d'un ouvrage similaire à Mirepoix-sur Tarn (31) qui avait causé la mort de deux personnes. Elles ont conduit depuis l'été 2021 à interdire la circulation de tous les véhicules.


Sur les réseaux sociaux, où le maire a alerté ses concitoyens, de nombreux habitants s’inquiètent déjà des conséquences pour rejoindre les établissements scolaires, la gare, les administrations, les commerces, le marché... Si le pont ferme aux piétons, je fais comment pour amener mes enfants à l'école ? Je n'ai pas de permis, témoigne une habitante du Rouergue.

Sud Ouest




Le premier pont a été construit en 1835. 

Architecte(s) : Jules Seguin - Ferdinand Jean Bayard de la Vingtrie  
Compagnie(s) : Sté des 4 ponts de la Garonne - Bayard de la Vingtrie. 
Le pont fut à péage jusqu’en 1872 (un centime pour le passage d’un piéton).
Les piles étaient en pierre, la travée de 165 m de long et 4.45 m de large suspendue par des chaînes de fer.  

Cliquez sur les photos pour les agrandir
Pont "La Réole"
Ce pont était à péage


in : Tablettes – journal de l’arrondissement de La Réole - 1835-05-04- n°99
 [Archives départementales de la Gironde cote :SU 75(6) 1]

On voit à gauche du pont le local de péage et à droite la maison Aubagnan


    Le nouveau pont a été construit en 1934  

et inauguré le 21 mars 1935 (sans test de charge suite à l'accident de 1931 à Saint Denis de Pile : Reconstruit par Gaston Leinekugel Le Cocq en 1931,  il s'effondra lors des essais de mise en charge, faisant une vingtaine de victimes, l’un des lourds camions utilisés ayant causé l’arrachement ses tiges de suspension d’un tablier trop élargi par rapport aux culées d’origine. Gaston Leinekugel le Cocq fut une nouvelle fois blessé,  mais son fils, Jehan,  âgé de 25 ans, alors directeur de l’usine de Larche y laissa la vie…
    Le pont fut reconstruit en 1941 et reste en service de nos jours... 



Le pont du Rouergue de 1934
Les piles sont métalliques, la travée de 168 m, 
le tablier : entraxe des poutres : 6.80 m, largeur totale : 9.80 m et les suspensions par câble


Gaston Leinekugel le Cocq  qui a  créé en 1922 sa propre entreprise  à Larche  en Corrèze où il s'installe, partage néanmoins la direction de l'usine de ce dernier avec Georges Arnodin, 
(“ Ets. Ferdinand Arnodin, MM. G.Arnodin et G. Leinekugel Le Cocq, fils et gendre successeurs”).

La construction du pont 
1934 - Construction du Pont : Casquette blanche à gauche
Jean Poitevin grand père de Bernard Sanderre


Le pont peut servir de logo aux commerçants Réolais

En 1937 un hydravion anglais s'est posé sur la Garonne et est resté une semaine au niveau du camping actuel pour être dépanné. Il a redécollé sous le regard des réolais massés sur le pont. C'était un Vickers Supermarine Scapa

Hydravion amarré à la drague face à la Gare
Départ de l'hydravion : foule amassée sur le pont

L'hydravion raconté par Daudi Aubagnan ancien Réolais habitant le coin du pont
 


Les mécaniciens en action (Photo B Mangeot)

- Le pont de bateaux

    En 1938 un câble  ayant  rompu le pont a été fermé plusieurs mois et remplacé par un pont de bateaux installé par le Génie puis en 1940 par une navette fluviale lorsque l'armée a récupéré son matériel pour aller défendre les frontières. (le 29 décembre 1939)

































Un bus sur le pont de bateaux
(photo transmise par Michel Dader)

Michel Dader a aussi trouvé sur Rétro News des articles traitant du pont du Rouergue : ici
Voici cet article de "La France de Bordeaux" transcodé :

Le lancement d'un pont de bateaux à La Réole
Pour joindre les deux rives de la Garonne, momentanément séparées par l'accident survenu au pont métallique, les militaires, en cinq heures, ont réalisé une liaison nouvelle
______________
(DE NOTRE ENVOYE SPECIAL)

On sait que, le 28 mai dernier, un culot de retenue des câbles de soutènement du pont suspendu de La Réole ayant cédé, la circulation des véhicules fut suspendue, les piétons seuls gardant le droit de passage.
Huit jours plus tard, un autre culot s'ouvrait à son tour, provoquant le fléchissement d'un second cable ; et, dès lors, l'accès du pont fut interdit à tous, piétons, automobilistes, charretiers, la traversée en barque restant le seul moyen de liaison entre l'Entre-Deux Mers réolais et le Bazadais.
Emu de cette situation, extrêmement pénible pour les populations, tant réolaises que bazadaises, M. le député de La Réole, René Thorp, fit tant et tant avec obstination et volonté, qu'il parvint à obtenir la réalisation d'une liaison provisoire des deux rives par un pont de bateaux.
C'est ce pont-là qui a été jeté dimanche, en cinq heures, par le génie militaire, avec une activité, une célérité, une réussite complètes.
Grâces en soient rendues au dévoué député de La Réole qui, en la circonstance, a bien mérité de ses commettants.

L'installation du pont de bateaux
C'est un détachement de 196 hommes du 6e génie d'Angers qui a mené à bien l'établissement du pont.
Le matériel nécessaire à l'entreprise était arrivé dans la semaine par voie ferrée. 
Samedi 15 juillet, à 10 heures, 61 hommes, dont 1 officier, 9 sous-officiers et 51 soldats, arrivaient à leur tour.
Le même jour, à 15 heures, un nouveau contingent de 4 officiers et 135 hommes, sous-officiers et soldats, se trouvaient à pied d'œuvre, à côté de leurs camarades.
Dès samedi soir, les têtes de pont, rive droite et rive gauche, étaient solidement ancrées. Dimanche matin, dès le jour, les sapeurs du 6° génie se mettaient à l'ouvrage et, avec une déconcertante rapidité, les bateaux s'alignaient, les poutres de soutènement se jointaient, le plancher s'allongeait,
Les hommes en bourgeron* blanc, munis du plastron de kapok dit de sauvetage, s'affairèrent cinq heures durant sous la conduite immédiate du sous-lieutenant Trièze, cheville ouvrière de tout ce jeune monde en travail, en bel et bon travail,
Les embarcations, glissant sur le fleuve, se plaçaient si vite, si vite, qu'on en perdait le compte; le tablier de fers à U s'échaffaudait sur les barques; le plancher recouvrait les fers a U.
Vers midi, l'ouvrage était presque à point. 
Les coups de marteau ou de maillet assuraient la finission des jointures; les ancrages des barques se faisaient définitifs : 160 mètres de pont flottant étaient hardiment réalisés.
Travail prestigieux, accompli avec une sûreté méthodique qui remplit d'étonnement et d'aise les quelques quatre ou cinq mille curieux accourus, tant au bord de la digue rive droite que sur les terrains de rive gauche.
Et comme une expérience aussi instructive ne saurait assez être exploitée, M. le colonel du 6° génie, tandis que les bateaux s'ajoutaient aux bateaux, fit une conférence érudite à de nombreux officiers de réserves convoqués à cet effet. 
*Courte blouse de toile que portent les ouvriers, les soldats, pour certains travaux

La parade
A 1 heure de l'après-midi, la jonction était réalisée. Au coup de sifflet des chefs, les pontonniers s'étant placés à la pointe des embarcations, levèrent leurs avirons droit vers le ciel; et bor dés à babord et à tribord par ce garde à vous spécial, M. le colonel chef d'état. major de la région; M. le colonel commandant le 6° génie; M. le commandant Froissard, du génie de Bordeaux; M. le député René Thorp; M. Grillon, maire de La Réole, et ses adjoints, MM. Trey et Laporterie ; MM. Valentin Maurin, conseiller général de Pujols-sur Dordogne, et Cyprien Lacoste, maire et conseiller général de Saint-Symphorien; M. l'ingénieur en chef du service vicinal Ballan; M. Ingénieur Godichon, de La Réole; M. Vion, sous-préfet suivis de nombreuses notabilités locales, effectuaient, aller et retour, le premier passage.
Après quol, les chefs s'étant placés sur la promenade du Port, les sapeurs, soudain transformés, impeccables sous leur capote bleue, rapidement échangée contre les treillis de travail, jambières aux mollets, marchant alignés comme à la parade, défilèrent, fiers et dégagés, pour rejoindre leur réfectoire où un repas confortable, arrosé de bons vins vieux offerts par l'édilité réolaise. 

Un repas cordial
A l'hôtel Terminus, les officiers et officiels se retrouvèrent en un repas cordial, mais animé et de choix.
Les officiers de réserve avaient leur table ; aussi les sous-officiers du 6e génie.
Aux personnalités déjà citées, s'étaient jointes des notabilités locales ou régionales, parmi lesquelles M. Carrier, président du Syndicat des automobiles de place et de garage de la ville de Bordeaux; M. Monnusseins; les conseillers municipaux de La Réole, etc., etc.

Dîner soigné, vins excellents, ambiance parfaite.
Au dessert, M. le député René Thorp exprima avec chaleur sa reconnaissance au 6° génie, à son colonel éminent, à ses officiers, à ses sapeurs experts, et se félicita du moyen de communication, si nécessaire, entre les deux rives garonnaises heureusement et brillamment réalisé.
M. le colonel du 6° génie, en une allocution remarquable, marquée au coin de l'érudition la plus éclectique, répondit au député et rendit hommage à ses sapeurs, fiers de leur arme et de leur science, l'une et l'autre vouées au profit des autres armes, selon le mot du président Daladier. Il termina par un hommage délicat à la terre girondine, par un toast à la France, vigilante et sûre de sa force.
M. Grillon, maire de La Réole, en quelques paroles amicales, remercia M. le député Thorp de son action efficace pour la réalisation du pont de bateaux de La Réole, et eut des mots fort aimables pour le 6e génie, ses sapeurs et son chef éminent.

Pour finir
C'est sur ces aimables paroles que se termina une journée importante pour la région réolaise puisqu'elle a pratiquement supprimé son demi-isolement avec le Bazadais.
Le pont de bateau réalise, en effet, la jonction de La Réole, par Fontet, avec Aillas, Grignols et Bazas.
Ajoutons que la journée se déroula sous le signe du variable: les averses succédant au soleil, celui-ci cédant aux averses. Il paraît, au dire des augures, que c'est promesse de succès dans les entreprises.
Celle d'aujourd'hui a été conclue pour une durée de trois mois, et pour un passage de véhicules jusqu'à 11 tonnes de poids total.
D'ici là, le pont métallique doit être réparé, ce qui est possible, non pas certain. Mais comme 35 sapeurs du 6e vont rester à La Réole, pour veiller aux grains et aux barques, envisageons les jours qui viennent avec confiance !
Dans l'après-midi, le nombre de piétons qui traversa le nouveau pont, fut considérable.
On a beau faire le malin, une plateforme au ras de l'eau, bien que ce ne soit point dangereux, ça fait tout de même quelque chose, au moins les premiers jours.

Max G.-L.

- La Piscine flottante

Pendant la guerre une piscine flottante fut installée accrochée au pont


Le piscine racontée par Daudi Aubagnan ancien Réolais 

- Plonger ou sauter du haut du pont

Une tradition consiste à sauter voire plonger du pont du Rouergue. Beaucoup ont sauté du pont mais certains ont plongé : qui est ce courageux garçon ?



et plus récent : vidéo de 2008



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