5 février 1969
Faculté de Droit et Sciences Economiques : 24 - EN Chirurgie dentaire : 14
Debout de gauche à droite:
"Recteur" Malet, Patrick Espagnet, Jean-Claude Sainlos, Pierre Camou, Rémy Courrègelongue, Robert Sirat, Ferré, Alain Moga, Bernard Lapasset
1er rang accroupis:
Th. Thibaud, Philippe Darmuzey, Jacques Magnes, Jean-Pierre Vergnolles, Bernard Maurel, Michel Gilles, Jean-Pierre Castets
Une belle brochette ;
Alain Moga ;dit "Bambi" ancien président de CA Béglais et bras droit de Chaban Delmas à Bordeaux
Bernard Lapasset (1947-2023) Président de la FFR de 1991 à 2008, président de l'International rugby board (IRB) du 1er juillet 2008 au 1er juillet 2017. En avril 2015 il est nommé coprésident avec Tony Estanguet de la Candidature de Paris pour l'organisation des Jeux olympiques d'été de 2024 .
Philippe Darmuzey : réolais, fils du pharmacien, auteur de livres sur le rugby.(Albaladejo..)
Espagnet m'apostrophait pour mes antécédents d'étudiant-résident sur la célèbre place de la Victoire à Bordeaux. Puis il récitait comme un aboyeur de soirée la composition de notre équipe sortie victorieuse d'un match universitaire mémorable. Ici, nous entrons dans le grand mystère des réalités qui deviennent légende par les hasards de la vie.
Depuis des années, aux fêtes de Dax, on entendait nier la simple existence d'un match Droit-Chir'Dent' de 1969 et donc son résultat qui sanctionna la défaite des «odonto-rubipèdes » ! Le plus savoureux est que ce que l'on croyait être une simple attitude de franche rigolade d'anciens étudiants s'est avéré très inexplicablement plus sérieux que prévu. La sagesse que nous ont enseignée Montesquieu et quatre ou cinq années de droit et de rugby nous suggéra de ne pas aller jusqu'à l'exposition en place publique des suspects pourfendeurs de l'Histoire ; mais tout en souhaitant ne pas les humilier, nous voulions leur donner l'occasion de faire amende honorable ou de se taire à jamais.
En même temps nous prendrions un plaisir rare à nous remémorer une victoire historique de notre belle équipe de juristes-économistes contre le plus brillant rassemblement de dentistes-rugbymen de tous les temps (trois titres de champions de France universitaires) !
Nécrologie Patrick Espagnet : Sud-Ouest
- 19 janvier 2004 / Diplômé de l’IUT en 1980 (Année Spéciale) Patrick Espagnet est décédé à Bordeaux le 18 janvier 2004.
Le texte suivant a été publié dans Sud-Ouest lundi 19 janvier, sous la plume de Christian Seguin.
Patrick Espagnet est mort hier, probablement au lever du jour, chez lui à Bordeaux, seul, à quelques pas de la place de la Victoire. L’ancien journaliste de « Sud-Ouest » aurait eu 54 ans en août. Chez nous, il a vécu une quinzaine d’années, en marge des convenances, comme un clochard céleste, entier, brillant, excessif. Celui que nous appelions le « joli petit talonneur de Grignols » ne traversait pas la vie dans le passage clouté qui mène au salon de thé. Il était du dehors, du feu des grands soleils du sport, des ovations taurines, des empoignades de l’amitié dans les bistrots où l’on se regarde dans les yeux.
Patrick Espagnet était fier d’être un fils de la Haute Lande et son atavisme de gemmeur aurait pu l’y faire rester. On ne sait quel vent de terre l’avait d’abord poussé en faculté de droit où il s’était illustré en tête de mêlée, dans le même attelage que Bernard Lapasset, l’actuel président de la Fédération française de rugby. Puis en faculté de lettres qui ne menait qu’au plaisir de savoir lire.
Un jour, Patrick Espagnet a voulu devenir journaliste, alors que les mouvances alternatives de 68 l’avaient collé à la plonge du Piano en croûte, un restaurant du vieux Bordeaux. Il s’était inscrit à l’IUT à l’âge où les autres ont déjà entamé un plan de carrière et il avait envoyé une série d’articles au journal.
De Libourne à Pau, à la rédaction locale de Bordeaux et au service des sports, « Sud-Ouest » s’est honoré d’accueillir un type hors normes, un type à pleurer. Quand il aimait, il criait, quand il ne comprenait plus, il était muet de larmes.
De ce parcours incandescent, nous garderons sa relation viscérale au sport à qui il doit d’avoir été heureux. Patrick Espagnet avait cette sensibilité qui suppose qu’on la dissimule pour continuer de vivre. Qu’il soit sous le panier du grand Orthez, à la Coupe du monde de rugby de 1995, derrière la main courante des Béglais, au cœur de l’académie où il retrouvait la joie pure de l’enfance, Patrick nous a donné le roman vrai des profondeurs de notre région. On attendait Espagnet parce qu’il exprimait un patrimoine sudiste, une oralité mise en mots, avec suffisamment d’ampleur et de générosité pour intercaler quelques moments de grâce. Il faut ouvrir ses trois recueils de nouvelles : «_Les Noirs », « Quinze histoires de rugby » et « La Gueuse », pour comprendre à quel point il voulait lire le cœur des hommes. La musique ne s’éteint pas. Nous sommes seuls avec son talent.
Jean-François Meekel, Sud-Ouest
Patrick Espagnet s’est tiré, bordel ! Le Passant Ordinaire
Crématorium de Mérignac, un lundi matin pourri de janvier. On est là, nombreux, blafards, à embrasser des copains pas vus depuis longtemps, à se saluer, discrètement, d’un signe de tête. Putain !
Que l’on préférerait être ailleurs ! On est pourtant venu à cette cérémonie religieuse qui l’aurait bien fait ricaner, lui, à la messe, y’a que le vin qui l’aurait tenté. Dans ce décor qui ne ressemble à rien, normal, la mort ça ressemble à rien, on se demande ce qu’il aurait pu sentir, humer, écrire.
Pas la peine, aujourd’hui, c’est lui qui part en fumée et nous qui peinons autour de quelques mots bien torchés par un confrère.
Il s’est tiré avec son mal de vivre, entre sa tendresse pour les ami(e)s aussi massive que cette détresse qui le jetait dans une ivresse devenue sa compagne et son destin. Bordel !
Il venait de publier coup sur coup 4 bouquins qui résument dorénavant tout son panthéon, les femmes (1), les toros, le rugby, les bistrots. Des poèmes et de magnifiques textes courts qui seuls nous relient à lui.
(1) Dernier en date : Madones, poèmes accompagnant des photos de Frédéric Desmesure, chez Atlantica. Les autres ont été chroniqués ici même.
Écrivain
Attention! Cet ouvrage n'est surtout pas un livre de sport. Pas question d'y relire qui a marqué contre qui, à quelle minute et quel était l'âge du capitaine. Non, ce livre c'est d'abord quinze histoires de mecs, comme disait l'autre. De mecs, de nanas, de cons, de sympas, d'arbre, de stades et même de cochon.
Le talonneur de quatrième série y côtoie celui des All Blacks, l'entraîneur landais bidon le gueulard de Musard, l'Italien de la vallée la belle pute de luxe, la bourrique intello l'analphabète, le vieux supporter le cochon dans le maïs…
D'évidence l'auteur a raclé les fonds de tiroir de sa jeunesse et de sa mémoire. Il l'a fait sans vraie nostalgie, mais avec ce plaisir subtil qu'on a lorsqu'on découvre au fond d'un buffet une photo d'équipe jaunie, un cahier d'écolier, une feuille de marronnier séchée, une licence de cadet…
Le rugby a changé, dit-on. Mais l'Ovalie demeure. Elle reste ce pays sans réelles frontières. Un pays aux simples contours de l'amitié. Une amitié nouée au creux des mêlées, aux limites de la douleur et, parfois, aux rivages de la grâce.
"XV histoires de rugby" nous laisse persuadés que malgré le professionnalisme envahissant, ce sport ne sera décidément jamais comme les autres
Andy
Masterton. Nouvelle-Zélande. Un drôle de bled. Un trou du cul d'un monde qui aurait pas de fesses. Des rues coupées au couteau, droites et longues et qui sentent autant la vie qu'un cyber-café sent le bistrot.
Deux pubs. Quelques magasins de fil de fer barbelé, de clôtures en tous genres. Quelques garages de machines agricoles. Des épiceries achalandées comme pour passer les Rocheuses. Des gens costauds, sympathiques et lisses, usés comme des pionniers.
Masterton. Deuxième match de l'équipe de France de Berbizier en Nouvelle-Zélande. Un match du mercredi, comme on dit en tournée. Un match de peu, mais avec toutes les trouilles. Celle des remplaçants qui aimeraient bien gameller à l'auge des tests. Celles des titulaires qui ont peur de lâcher le fricot. Déjà le catalan Macabiau semble sur le point de goûter le bois du banc...
Le groupe, comme ils disent, est tendu. Avec des clans qui paraissent s'observer. Sans vraie joie. Avec un entraîneur plus abbé de Lannemezan que jamais.
On a mis cinq heures de bus pour arriver là. On rencontre même pas une équipe de province. Simplement il s'agit, en toute reconnaissance pour immenses services rendus, de faire plaisir à Brian Lochore, le magnifique et mythique numéro huit Black des années soixante. Il est éleveur de moutons, comme presque tout le monde ici. Un colosse à la gueule de John Wayne mais dont on soupçonne qu'il n'aura jamais besoin d'une Winchester pour inquiéter la menace...
Le bus, sur une route impeccable, s'est promené de montagnes en forêts, de vallées en rien du tout pour aboutir dans une plaine immense où, d'un côté des troupeaux de cerfs paissent, et de l'autre des moutons comme une écume de forte marée.
Le paysage est sublime. Seulement il y manque des traces. Celles que l'homme, chez nous, laisse au fil des siècles. Un mur déglingué. Une ferme abandonnée. Le clocher d'une église. Un château en ruine. Les signes d'une vie, d'une humanité même si elle est partie en fumée.
Non, là, rien ! Si ce n'est la minéralité, l'origine de la terre, et comme un vide sans signification, sans passé, sans projet.
Et c'est un petit sentiment de malaise qui nous picote dans ce décor sans âge. Le fantastique n'est pas loin. Une plongée dans un monde sans repères, sans histoire, sans homme.
Les premiers barbelés nous ont rassurés. Il y en a sur des kilomètres. Et des moutons comme s'il y en avait neigé. Mais pas l'ombre d'une ferme. Pas la trace d'un berger. Pas de champs. Pas de barrières. Pas de murets moussus. Une beauté à l'état pur, sans états d'âme qui vive.
On débarque là, dans cette bourgade de l'Ouest, avec une équipe qui vient y chercher un avenir face aux meilleurs du monde. On est là aussi parce que des paysans d'ici, quand ils sont venus chez nous pour des tournées de trois mois à l'époque héroïque, ont été parfaitement reçus par les paysans béarnais ou basques, des bergers comme eux.
Ils s'en souviennent les vieux bouseux Blacks. Ceux qui ont eu l'honneur de porter le maillot à la fougère et dont ce périple fut sans doute la seule occasion de leur vie de quitter leur trou du cul du monde. Des costauds. Des rudes. Des taiseux. Sans trop de civilisation sinon celle de leurs muscles et des travaux de bête avec leurs bêtes, des milliers de bêtes à engraisser, à tondre, à tuer, à congeler...
Alors ils nous ont bien reçus. Dans un cinq étoiles complètement incongru dans un bled pareil. Un palace insensé avec piscines, jacuzzis, restaurants, bars, salles de conférence, coiffeur, manucure, boîte de nuit... Tout ça reluisant et vide comme un œuf.
Plus tard on nous expliquera que Masterton est le rendez-vous des maquignons et des fermiers, et que des millions de moutons y trouvent marché. On y règle le prix du gigot sur ordinateur entre Londres et les Capucins, Santa Fe et Rungis.
Pour l'instant le lieu est déserté. C'est peut-être pas la saison de la côtelette d'agneau... Le palace ringard est quasi mort dans ses silences de musique enregistrée.
L'équipe de France somnole entre deux tarots et deux baby-foot. Elle a débuté à Whangarei par une victoire facile chez les "paysans de la mer", ceux-là. Au nord de l'île du Nord dans un décor de Polynésie. Là où ont débarqué les faux époux du Rainbow Warrior. Ici, ce serait plutôt l'Auvergne profonde ou le Montana.
Dans les rues balayées par un vent d'hiver austral, on croise des familles entières. Le grand-père, le père, le fils et les petits-enfants. Ils sont tous pareils. Un chapeau en cuir, un immense cache-poussière du même métal qui leur tombe jusqu'aux pieds, des bottes, des claudications de vachers, de vrais cow-boys de western italien.
Ils ont des yeux clairs et des rides de durs. Ils sont le plus souvent suités par des maoris aux gueules d'Apaches. Cheveux longs dans le dos retenus par un bandeau, vêture ample et bigarrée, face plate et cuivrée, tatouages à tous les étages. Mais le plus maigre des Apaches, de l'île du grand nuage, pèse au moins un quintal. Ce sont sans doute les ouvriers agricoles des familles tout-cuir...
Ils sont tous venus au match, ces cow-boys et ces indiens du Pacifique. Un match international au bled, c'est pas tous les samedis. Leur ferme de quelques milliers d'hectares est à soixante kilomètres de là, nulle part, au milieu de ce pays que nous avons traversé sans apercevoir leur trace. Ils ne viennent sans doute au bourg que pour acheter des barbelés, de la farine, du savon et pour voir du rugby.
C'est leur fête ce mercredi là. La veille, ils ont déambulé en ville comme une horde sauvage des plus paisibles. Ils se sont saoulés avec application. Surtout les Indiens. Les deux pubs ont été pleins d'une douceâtre morosité, sans agressivité mais avec cette espèce de résignation hagarde qu'ont les oubliés de tout. De l'Altiplano à la Lozère...
Dans l'hôtel de luxe des Français, un suiveur tricolore est descendu vérifier l'absence de nanas au bar. Le barman est effectivement seul devant ses cinquante mètres de comptoir.
Une soupe tiède dégueule des violons dans les enceintes. Le whisky est bon et pas cher. Les cacahuètes salées. Les chips un peu mous. Les cow-boys et les Indiens, croisés au saloon, doivent camper en dehors de la ville, encore un coup du shérif, pense furtivement le suiveur avec une réminiscence du vieux John Ford.
Il sourit de cette pensée sans pour autant être ravi d'un tel début de tournée. Il a acheté le tour complet "avec" l'équipe de France. Un vieux rêve de gosse qu'un petit héritage lui a permis de se payer.
Le temps dure trois whiskies. Il entrevoit parfois, entre deux couloirs, le survêt d'un joueur pressé.
La zizique d'ambiance ne s'arrange pas. Du sirop dégoulinant. Le barman fait l'occupé. Rangeant des dizaines de bouteilles et de verres, on ne sait trop pour qui.
Arrive alors un costaud en blazer. Une bête. La gueule bien rapetassée. Les oreilles en brocolis. Pas besoin de lui demander s'il a joué en tronche... Il s'assoit à côté. Il sourit et lance "Hello!"
Le suiveur répond de même avec son mauvais accent.
Une pause et le costaud sans plus de cérémonie lui demande ce qu'il boit. Le Français a peine à comprendre. Il fait l'éberlué. L'autre lui fait un signe de levage de coude.
"Whisky", il ose. Le néo-zélandais fait signe "deux" au barman. Ils choquent les verres. Se sourient.
On sent pourtant la barrière de la langue se poser, invisible mais inéluctable, entre eux.
Le suiveur tricolore remet ça d'un petit mot bredouillé au loufiat. Le costaud semble heureux.
À peine le verre est-il sur le comptoir qu'il se lance dans une autre commande.
À toi, à moi, pense le suiveur. Il veut peut-être me défoncer la gueule ce gros sympa, mais il sait pas sur qui il est tombé...
À la cinquième tournée, le rouge pique les joues du gaillard kiwi. Il bronze à vue d'œil et on lui devine soudain du sang maori dans les rides du sourire.
La conversation s'est limitée à des "santé", "cheers", "prosit", "welcome"... Quelques claques dans le dos. Durailles pour le Français.
Et puis, tout d'un coup, avec toujours un sourire des plus amicaux, le costaud se tourne vers le suiveur frenchie et lui lance: "Who are you?"
L'autre a compris qu'on lui demandait qui il était finalement. Il est bien embêté. Avec son pauvre anglais aurait bien du mal à lui expliquer ce qu'il fait là, le tour-operator, sa femme qui râle, son boulot, sa vie, ses collègues, sa maîtresse et tout le tremblement... Alors il répond vite, sans plus réfléchir, comme pour se sauver.
Antoine Capétout, number two in Grignols !...
Whaouhh! Great! Fantastic! Fabulous!
Le gros gueule de joie. Il l'étreint, le fond dans son énorme carcasse, rigole comme un perdu et, particulièrement ravi, lance son pedigree.
Andy Dalton, number two All Black!
Voilà comment le numéro deux des premiers champions du monde de rugby a accueilli l'humble talonneur de la réserve de Grignols. D'égal à égal. Pour lui, du pareil au même. Numéro deux en quatrième série ou chez les All Blacks, kif-kif bourricot!
Y'a vraiment qu'au rugby qu'on peut imaginer ça, s'est dit le petit joueur de Grignols en se réconciliant aussitôt avec Masterton, morne plaine.
Tauromachie
2000 -Éditeur(s) : Loubatières |
elié – 2 avril 2003 de François Ducasse (Auteur), Patrick Espagnet (Auteur) |
La tauromachie est un profond mystère. Plus on s'en rapproche et plus elle s'éloigne. Les vieux vous le disent souvent, comme à regret, même ceux qui ont vu Manolete, surtout ceux qui ont vu Manolete.
Ils vous l'avouent un soir de vieil apéritif, ils n'y comprennent rien ! Être aficionado ne signifie pas seulement que l'on aime. On souhaiterait que cela veuille dire aussi que l'on connaît mais connaît-on jamais ce que l'on aime ? C'est ce mystère que tente de percer à jour François DUCASSE.
Nous le suivons de Salamanque à Séville, de Nîmes à Dax, depuis le campo de chez Victorino MARTIN ou Juan Pedro DOMECQ jusqu'aux arènes et hors arènes pendant les ferias.
Trente années à photographier les toros et les figuras que sont NIMENO, Richard MILIAN, EL CORDOBES, ESPLA, Paco OJEDA... trente années de passion ! Du sang, du vin, de la sueur et des larmes - de joie ou de rage suivant les cas - les chemins qui mènent aux arènes ne sont pas de tout repos..
Poésie
2001- Éditeur(s) : Culture Suds |
Dix nouvelles sans queues ni têtes. Avec l'esprit qui n'oublie pas pendant que les sens s'énervent. Dix nouvelles d'un nom de pite, de pichet, de bringue douceâtre. Des boissons tendrement alcoolisées où, dans les glottes désabusées, ruisselle la bonté finale des choses, et les regrets... et l'espérance si tenace. ©Electre 2024
Compilation
0 comments: