Projecteur à manivelle Pathé Baby 9,5 mm |
Édouard Molinaro : Intérieur soir, page 43 |
La Primastella Renault familiale |
Édouard Molinaro : Intérieur soir, page 48 Michèle Barbe devenue Michèle Perrein journaliste et écrivain à succès suivra une carrière parallèle à celle d'Édouard Molinaro. |
Ce furent bien sûr des courts métrages tournés avec la caméra Pathé Nationale 9,5 mm
J'ai partagé avec ma maman Fernande Depert de Gironde sur Dropt 86 ans cette année, et voici ce qu'elle me demande de partager avec vous :
"Dans son livre biographique Molinaro a cité Kiffel, ainé d'une famille juive vivant terrée à Gironde, chez eux, on n'allumait pas la lumière le soir pour se cacher des allemands, on étudiait à la bougie, on allait au collège de la réole (4 kms) et on en revenait à pied par tous les temps, pour étudier il fallait profiter de la disponibilité des copains qui prêtaient les livres et recevaient un soutien en maths en échange.
Marcel Kiffel a fait une brillante carrière de médecin à Nancy, son frère Albert a aussi poursuivi ses études ainsi que leur jeune sœur Jacqueline ma camarade de classe à Gironde qui fut professeur".
Pierre Andrieux Laclavetine ; les courts métrages
1947 | Un flic – de Maurice de Canonge avec Lucien Coëdel Seulement stagiaire assistant réalisateur |
1948 | Le cœur sur la main – de André Berthomieu avec Bourvil Seulement stagiaire assistant réalisateur Du Guesclin – de Bernard de La Tour avec Fernand Gravey Seulement troisième assistant réalisateur |
1949 | CM Les eaux prisonnières – de Edouard Molinaro + scénario & montage CM L’âme du vin – de Edouard Molinaro + scénario & montage |
1950 | CM Le miracle de Sainte Anne / La langouste qui ne pense à rien de Orson Welles avec Suzanne Cloutier stagiaire assistant réalisateur & caméraman CM L’honneur est sauf – de Édouard Molinaro avec Michèle Barbe + scénario, montage & interprétation |
1953 | Le comte de Monte-Cristo, 1ère époque : La trahison – de Robert Vernay avec Jean Marais second assistant réalisateur Le comte de Monte-Cristo, 2ème époque : La vengeance – de Robert Vernay avec Lia Amanda second assistant réalisateur |
Nous nous sommes tant aimé FR3 - 24' Ici
La carrière de Molinaro : il parle de La Réole de 3'38" à 4' '48"
L'emmerdeur- extrait 3' Ici Edouard Molinaro joue le rôle du barman
E. Molinaro à propos de sa carrière -2000- Vidéo Ina.fr -2'34" Ici
E. Molinaro la musique de : Un témoin dans la ville-1960 Vidéo Ina.fr 3'30" Ici
Des femmes disparaissent - 1959-Entretien avec E. Molinaro - Vidéo Ina.fr Ici
Audio :
Grand Entretien Edouard Molinaro _ François Busnuel - 51'- France Inter Ici
Interview d'Edouard Molinaro- 1969 - Audio- 11' - Ina.fr Ici
Né le 13 mai 1928 à Bordeaux, Edouard Molinaro passe son enfance en Aquitaine avant de rejoindre Paris à La Libération. Dès 1947, il fait son entrée dans le monde du cinéma en devenant assistant réalisateur de Maurice de Canonge, André Berthomieu ou Robert Vernay et enchaîne des films industriels ainsi que des courts-métrages.
En 1957, Edouard Molinaro passe à la réalisation de son premier long-métrage «Le dos au mur» d’après Frédéric Dard avec Jeanne Moreau, Gérard Oury et Philippe Nicaud. Fort de ce succès, il se spécialise dans les films policiers avec Robert Hossein, Lino Ventura ou Roger Hanin comme interprètes. En marge de la «Nouvelle Vague», celui que l’on surnomme «Doudou» dirige Brigitte Bardot et Anthony Perkins dans «Une ravissante idiote» (1963). En 1967, il est sollicité par Louis de Funès pour l’adaptation de la pièce «Oscar» de Claude Magnier. En dépit des relations orageuses entre le comédien et le réalisateur, le duo se reconstitue pour «Hibernatus» (1969). Le succès de «Mon oncle Benjamin» (1969) avec Jacques Brel occulte les autres longs-métrages plus personnels du réalisateur.
Dans les années soixante-dix, Edouard Molinaro se spécialise dans des pièces de boulevard à succès. «L’emmerdeur» (1973) d’après Francis Veber scelle la rencontre de François Pignon et d’un tueur à gages incarnés par Jacques Brel et Lino Ventura. Les films «La cage aux folles» (1978) et «La cage aux folles II» (1980) d’après Jean Poiret avec Michel Serrault et Ugo Tognazzi sont couronnés de succès. «Pour cent briques, t’as plus rien» (1981) d’après Didier Kaminka révèle Daniel Auteuil, Gérard Jugnot et Anémone. Parallèlement à sa carrière cinématographique, il fait quelques incursions sur le petit écran où il dirige Simone Signoret ou Michèle Morgan, réalise une mini-série «Claudine» (1978) avec sa compagne Marie-Hélène Breillat et adapte «Au bon beurre» (1980) de Jean Dutourd avec Roger Hanin. Après l’échec de l’adaptation de la pièce «L’amuse-gueule» de Gérard Lauzier sous le titre «À gauche en sortant de l’ascenseur» (1987) avec Pierre Richard, il délaisse le cinéma pour la télévision. Il met en scène des téléfilms ou des séries de prestige dont la production est assurée par Christine Gouze-Rénal. Avec Michel Piccoli en interprète principal, il adapte «La ruelle au clair de lune» (1988) de Stefan Zweig, «Les grandes familles» (1989) de Maurice Druon ou «L’amour maudit de Leisenbohg» (1990) de Arthur Schnitzler.
Dans les années quatre-vingt dix, Edouard Molinaro fait un retour remarqué avec deux films historiques. Dans l’adaptation de la pièce «Le souper» (1992) de Jean-Claude Brisville, il dirige Claude Brasseur et Claude Rich qui composent respectivement Fouché et Talleyrand lors d’un duel verbal dont l’enjeu est l’avenir du pays. Jean-Claude Brisville et Edouard Molinaro collaborent de nouveau à partir d’un scénario inachevé de Sacha Guitry pour «Beaumarchais, l’insolent» (1995) avec Fabrice Luchini. Mais de nouveau, il s’éloigne du cinéma pour la télévision. Il réalise une quinzaine d’épisodes de la sitcom «H» (1998) qui révèle Jamel Debbouze, une adaptation de «Nana» (2000) avec Lou Doillon ou des épisodes de la série policière «Navarro» (2004) avec Roger Hanin. Pour sa belle-fille, Axelle Laffont, il met en scène sa première pièce «Fume cette cigarette» (2011) au Théâtre des Mathurins. Agé de 85 ans, Edouard Molinaro succombe à une insuffisance respiratoire à l’hôpital Tenon, le 7 décembre 2013, à Paris.
© Olivier SINQSOUS
Filmographie
1946 Court Métrage Evasion – de Edouard Molinaro (tourné dans le réolais)
+ scénario, directeur de la photographie & production
1947 Un flic – de Maurice de Canonge avec Lucien Coëdel
Seulement stagiaire assistant réalisateur
1948 Le cœur sur la main – de André Berthomieu avec Bourvil
Seulement stagiaire assistant réalisateur
Du Guesclin – de Bernard de La Tour avec Fernand Gravey
Seulement troisième assistant réalisateur
CM Un monsieur très chic – de Edouard Molinaro (tourné dans le réolais)
+ scénario & production
CM Le cercle – de Edouard Molinaro (tourné dans le réolais)
+ scénario & production
CM Le verbe en chair – de Edouard Molinaro
+ scénario & production
1949 CM Les eaux prisonnières – de Edouard Molinaro + scénario & montage
CM L’âme du vin – de Edouard Molinaro+ scénario & montage
1950 CM Le miracle de Sainte Anne / La langouste qui ne pense à rien ( the miracle of St. Anne / the unthinking lobster) de Orson Welles avec Suzanne Cloutier
Seulement stagiaire assistant réalisateur & caméraman
CM L’honneur est sauf – de Edouard Molinaro avec Michèle Barbe (tourné dans le réolais) + scénario, montage & interprétation
1953 Le comte de Monte-Cristo, 1ère époque : La trahison – de Robert Vernay avec Jean Marais
Seulement second assistant réalisateur
Le comte de Monte-Cristo, 2ème époque : La vengeance – de Robert Vernay avec Lia Amanda. Seulement second assistant réalisateur
CM Chemins d’avril – de Edouard Molinaro (tourné dans le réolais) + scénario CM La meilleure part – de Edouard Molinaro + scénario
CM Cheval d’acier – de Edouard Molinaro + scénario
CM Demain nous partirons – de Edouard Molinaro + scénario
CM Maisons à la chaîne – de Edouard Molinaro + scénario
CM La pénicilline – de Edouard Molinaro + scénario
1954 Votre dévoué Blake – de Jean Laviron avec Eddie Constantine
Seulement second assistant réalisateur
CM L’accumulateur au plomb – de Edouard Molinaro + scénario
CM L’honneur est sauf – de Edouard Molinaro avec Geneviève Cluny
+ scénario & interprétation
CM Energie, à vos ordres – de Edouard Molinaro + scénario
CM Quai J4 – de Edouard Molinaro + scénario
1955 CM Quatrième vœu – de Edouard Molinaro avec Georges Pierre + scénario
1956 CM Les biens de ce monde – de Edouard Molinaro + scénario & commentaires
1957 Le tombeur – de René Delacroix avec Denise Grey
Seulement adaptation, dialogues & scénario
Le dos au mur – de Edouard Molinaro avec Jeanne Moreau
CM Les alchimistes – de Edouard Molinaro + scénario
Meilleur documentaire au festival international du cinéma de Karlovy Vary, Tchécoslovaquie
CM La mer remonte à Rouen – de Edouard Molinaro + scénario
CM Appelez le 17 – de Edouard Molinaro + scénario & directeur de la photographie
1958 Des femmes disparaissent – de Edouard Molinaro avec Estella Blain + production
Un témoin dans la ville – de Edouard Molinaro avec Lino Ventura + dialogues & scénario
1959 Une fille pour l’été – de Edouard Molinaro avec Pascale Petit + dialogues & scénario
CM Philippe – de Edouard Molinaro avec Loleh Bellon + scénario
1960 La mort de Belle – de Edouard Molinaro avec Alexandra Stewart
La morte saison des amours – de Pierre Kast avec Pierre Vaneck Seulement interprétation
CM Petit jour – de Jacques Pierre avec Jacques Brel Seulement interprétation
1961 Les ennemis – de Edouard Molinaro avec Dany Carrel + adaptation, scénario & apparition
Les sept péchés capitaux – de Philippe de Broca, Claude Chabrol, Jacques Demy, Sylvain Dhomme, Max Douy, Jean-Luc Godard, Eugène Ionesco, Edouard Molinaro & Roger Vadim avec Dany Saval Segment « L’envie »
1962 Arsène Lupin contre Arsène Lupin – de Edouard Molinaro avec Françoise Dorléac
+ scénario
Vacances portugaises / Les égarements / Les sourires de la destinée – de Pierre Kast avec Michel Auclair Seulement interprétation
1963 Une ravissante idiote – de Edouard Molinaro avec Brigitte Bardot
+ adaptation, dialogues & scénario
1964 La chasse à l’homme – de Edouard Molinaro avec Jean-Paul Belmondo + apparition
1965 Quand passe les faisans / Quand passe les escrocs – de Edouard Molinaro avec Bernard Blier + apparition
1966 Peau d’espion – de Edouard Molinaro avec Louis Jourdan
+ adaptation, dialogues & scénario
1967 Oscar – de Edouard Molinaro avec Claude Rich + scénario
1969 Hibernatus – de Edouard Molinaro avec Louis de Funès
Mon oncle Benjamin, l’homme en habit rouge – de Edouard Molinaro avec Claude Jade et Jacques Brel + scénario
1970 La liberté en croupe – de Edouard Molinaro avec Jean Rochefort
+ adaptation, dialogues & scénario
Les aveux les plus doux – de Edouard Molinaro avec Philippe Noiret
+ adaptation, dialogues & scénario
1971 La mandarine – de Edouard Molinaro avec Annie Girardot + scénario
Photo Studio Robert (collection C. Laroque) |
Sa dernière photo est de Pierre Andrieu homonyme de son ami d'enfance ! |
Tempo - 2013 |
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