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Bagas Cheap Festival 1972

Bagas Cheap Festival

 Il y a quasiment 50 ans, les 3 & 4 août 1972, 8000 personnes déferlèrent sur le petit village de Bagas, pour le Bagas Cheap Festival !
    Beaucoup ayant confondu cheap et free, ce festival fût un gouffre financier, mais un grand souvenir musical pour les spectateurs.
    Samedi 2 octobre 2021, je vais à Biganos, écouter Magma que j'avais vu à Bagas...49 ans plus tôt.


WOODSTOCK SUR DROPT... OU LE FAMEUX BAGAS CHEAP FESTIVAL ! 

Pas la peine de chercher Bagas sur une carte de France standard, on ne trouve cette localité située à sept kilomètres de La Réole que sur un plan IGN détaillé. Ce paisible petit village fier de son moulin du XIVe siècle a désormais son Woodstock ! La petite centaine de Bagassons (nom des habitants de Bagas) se réveillèrent le matin du 5 août 1972 avec une gueule de bois inhabituelle. Normal, ils venaient de subir le premier festival de pop music dans l'histoire de l'Entre-deux Mers et n'avaient pas dormi depuis deux nuits ! Deux jeunes Bordelais alors âgés de 17 et 19 ans, François Renou et José Ruiz, étaient à l'origine de l'exploit. Avec Kina de Staphiro, leur groupe de rock devenu association (KDS), les deux intrépides organisèrent les 3 et 4 août 1972 le Bagas Cheap Festival, dans un champ situé précisément sur la petite commune de Camiran, au bord du Dropt.
Ce pré, appartenant à un médecin local, le docteur Barry, était censé accueillir une bonne partie des groupes stars de la pop anglaise et française de l'époque. Jugez du peu !, Magma, Gong, Lard Free, Catherine Ribeiro+Alpes, Barricade, Matching Mole, Gong, Pretty Things, Pete Brown (parolier de Cream), Stud (ex-Taste et Family), Red Noise (groupe de Patrick Vian, fils de Boris), plus les groupes locaux Lucy Dans Le Ciel, Salty Dog, Stradyvarius... le tout pour un prix d'entrée dérisoire de 15 francs ! Ceux qui ne vinrent pas furent remplacés. L'affiche annonçait en outre un festival de light shows.. et des séances de yoga gratuites (sic!). L'événement fut réalisé, on s'en doute, avec les moyens du bord et quelques sponsors comme la société Entrepose qui procura les échafaudages et les planches de la scène. En outre, d'autres comparses aidèrent à l'entreprise, notamment Jean-Pierre Marchive (qui créa la librairie Imagine...), les techniciens de Sigma et certains musiciens de Stradivarius…

Le chantier fut pharaonique et digne du meilleur Pieds Nickelés ! Pour commencer, la fameuse scène fut bel et bien livrée... mais en kit ! À un jour à peine du coup d'envoi, ce fut une gageure de la monter, d'autant plus que l'équipe n'avait loué un camion que pour une journée seulement et dut étendre plus de six cents boulons, clavettes et tubes sur l'herbe du champ afin de pouvoir ramener le véhicule à temps... Un vrai Meccano sans mode d'emploi !     Mis à part deux projecteurs de piste d'aérodrome disposés sur les bords de scène, l'éclairage n'avait pas été prévu. Compatissant, le groupe Gong prêta gentiment ses projecteurs pour la deuxième soirée. L'entreprise est un véritable succès pour les 8 000 personnes présentes, mais une véritable galère financière... Seulement 1 500 entrées payantes enregistrées au camion qui servait de guichet ! Le terrain n'avait pas été véritablement isolé : seul un fossé et le Dropt, petite rivière locale, délimitaient le champ. On dut louer un bulldozer et une pompe pour remplir les fossés d'eau, pensant ainsi ralentir l'assaut des resquilleurs... Peine perdue ! Le fossé en question, qui ne mesurait qu'un mètre cinquante, fut un jeu d'enfant à enjamber. Parade improvisée : des rouleaux de carton furent achetés dans une quincaillerie de La Réole et disposés en catastrophe en guise de barrière ... Ces fragiles remparts finirent en feux de joie pour chasser l'humidité et les moustiques à la tombée de la nuit. Les problèmes techniques s'accumulèrent.
Plus un seul hôtel n'était disponible à moins de 50 kilomètres, et certains groupes, comme Barricade, furent mécontents et le firent bruyamment savoir.

L'aventure fut belle pour le public présent qui en garde encore un souvenir nostalgique. Resteront quelques moments mémorables, comme l'arrivée des Pretty Things en Bentley blanche, accompagnés de Giorgio Gomelsky, alors producteur des Rolling Stones et des Yardbirds... Cependant, le bouillon qui restait à boire n'était pas un simple tourin. Le déficit fut colossal pour l'époque, les parents de nos deux lascars doivent rembourser les premières dettes. Le coût publicitaire fut conséquent et l'imprimeur.... eut quelques soucis à se faire régler. José fut d'ailleurs interpellé par celui-ci lors d'une manif contre la Loi Debré quelques mois plus tard. Quant à José et François, ils arrêtèrent là leur brève carrière d'organisateurs, du moins de cette ampleur, car ils créèrent quelque temps plus tard Disco Light, un spectacle mobile de light show sonorisé pour combler le trou financier... Bordeaux Rock(S) - Denis Fourquet   


Photo Jean Pierre Tessier

 

Où étiez-vous les 3 et 4 août 1972 ?

    Et quelle était votre coupe de cheveux ? A ces dates, le petit village de Bagas (200 habitants) entre Sauveterre et La Réole, accueillait un événement que les commentateurs qualifiaient immédiatement de «Woodstock-sur Dropt» : le Bagas Cheap Festival, premier festival de musique pop en Entre-Deux-Mers, à l'initiative de deux jeunes gens de 17 et 19 ans qui ont depuis fait carrière, François Renou (fondateur de Clubs & Concerts) et José Ruiz (les Stilettos, France Bleu Gironde, Spirit...)     8000 personnes étaient venues applaudir Catherine Ribeiro, Magma, Gong, Pretty Things, et de nombreux autres. Mais comme il n'avaient pas tous payé l'entrée, il n'y eut pas de 2e édition...

Sud Ouest 2012-01-21


2CV, 3CV,  R4, tentes canadiennes, à gauche la tour du Dr Barry-  Photo JP Tessier





Quarante ans plus tard 
Par Christophe Loubes   Sud Ouest Publié le 19/10/2012
    A 40 ans d’écart il est toujours là : José Ruiz était, avec François Renou, l’un des deux organisateurs du Bagas Cheap Festival, premier festival pop en Aquitaine, en 1972. Et le 22 septembre dernier c’est en tant que président de l’association Bordeaux Rock, organisatrice du festival du même nom, qu’il était au palais des sports de Bordeaux.
    Des galères, toujours, mais toujours de la passion pour une musique qui, si elle n’est plus vraiment la même, continue malgré tout à donner envie de vivre à des milliers de personnes : Il y avait là de quoi justifier un documentaire.
    Coproduit par France Télévision et le Bordelais Jean-Marie Bertineau, il s’appellera « On rêvait d’un festival ». Durée : 52 minutes, dont une trentaine issues d’archives privées ou de journaux TV de l’époque et jamais revues depuis. On pourra le voir en avant-première lors du festival du film d’histoire de Pessac.
Une quête pour EDF
    Le réalisateur Thierry Bœuf a certes suivi José Ruiz à Bagas, 40 ans après, ou à Marmande pour Garorock, mais tous deux sont aussi allés à Uzeste, chez Bernard Lubat
    C’est que le lien entre ces différents événements tient moins aux musiques qui y ont été jouées qu’aux gens qui les ont programmées. Et surtout aux contextes dans lesquels ils l’ont fait. « En 1972 on avait 19 et 17 ans, François et moi, se souvient José Ruiz. On a fait les choses sans se poser de questions, simplement parce que c’était la seule façon d’arriver à voir les groupes qu’on avait envie de voir : Magma, les Pretty Things, Gong… »

     La suite relève de la légende. Ou du folklore : Les barrières en carton et les fossés remplis d’eau ne retiennent pas le public plus d’une heure. Le champ de Bagas où le festival a lieu est envahi de resquilleurs. Les managers des groupes réquisitionnent la caisse afin de récupérer le peu d’argent qui peut encore rentrer. « Et dès le premier jour il a fallu organiser une quête pour payer l’électricité qu’EDF menaçait de couper », rigole, aujourd’hui, José Ruiz, qui a dû à l’époque quitter la fac et travailler, afin de payer l’énorme ardoise qui restait après le festival.

« Métro, boulot, festivo »
    Reste qu’entre les Pretty Things arrivant en taxi anglais et en manteaux de fourrure en plein mois d’août et les gendarmes débarquant, non pas pour canaliser les festivaliers, mais pour éviter que les paons de la propriétaire du champ ne gênent les musiciens, le Bagas Cheap Festival reste comme une hallucination d’un autre temps. « A l’époque on avait une manière assez insouciante de voir les choses, déclare en écho Patrick Duval dans le documentaire. Aujourd’hui il n’y a plus de place pour ça. »
    Méthodique, programmant des artistes un an à l’avance, respectant scrupuleusement des normes de sécurité drastiques et utilisant l’informatique ou les talkie walkies, un festival comme Garorock appartient en effet à un autre monde. Professionnel. Trop, estime Jean-Michel Lucas, ex-directeur régional des affaires culturelles, qui parle de « métro, boulot, dodo, festivo ». « Mais quand on a tourné aux Francofolies on a quand même rencontré beaucoup de jeunes enthousiastes, souligne Thierry Bœuf. À tort ou à raison ? Je n’ai pas de réponse. »
    Un nouveau BCFest, commémoratif, est prévu pour les 40 ans de l'événement, les 3 et 4 août 2012.

Le Bagas Cheap festival, prend des airs de fiasco.

    Selon Actuel, seuls Magma et Gomelsky sont payés, ce qui énerve Barricade II qui quitte les lieux après avoir giflé un organisateur... Sur le chemin du retour, leur camion finit contre un arbre. C'est peut-être cet épisode qui leur inspira une parodie de Magma intitulée Mekanik Depannajh Desvoitürh ! 


Magma

Magma_(groupe)

LA CRÉATION DE MÉKANİK DESTRUKTĪW KOMANDOH À BORDEAUX 

    Après la destruction presque totale de la Terre, la menace perpétuelle de l'extermination de l'Homme par l'Homme a conduit la civilisation terrienne au temps de la Haine. 

La voix d'un homme de Kreunbohrman s'élève. Pourvu de moyens de perception extraordinaires mais néanmoins issu de la race humaine, il a atteint un haut degré de conscience. Ayant pu percevoir la destinée néfaste de son temps, il essaie d'en amorcer la déroute. C'est un Prophète. Mais la puissance et la détermination de ses propos effraient les Terriens. Ceux-ci virent en lui un tyran, commencèrent à le craindre puis à le haïr. Ils décidèrent de l'anéantir en organisant une révolte contre lui. Les chants des guerriers accompagnent la Marche de la Mort. 

Pendant cette longue Marche, une voix se fait entendre : celle de la Conscience de l'Univers qui provoque le doute dans leur esprit. Mais la Haine s'accroche à son œuvre. Alors la Conscience de l'Univers emploie de plus en plus de stratagèmes pour les convaincre de suivre ce véritable Guide. Finalement, un Terrien avoue avoir été touché par l'Esprit de l'Univers et crie aux autres : - il m'a souri Dondaï ! Il m'a souri Dondaï !   

Ainsi débutait le troisième mouvement de Theusz Hamtaahk, extrait de l'œuvre ô combien zerebrahl du « Grand Prophète Nebehr Gudahtt qui a pu le concevoir dans son infinie sagesse ». 

Christian Vander et ses nouveaux disciples kobaïens vinrent parachever ici, à Bordeaux, Mëkanik Dëstruktiv Kömmandön dans le cadre de la 8e édition du festival Sigma, le 25 novembre 1972. Ce n'était pas là leur premier concert au Port de la lune, ceux-ci étant déjà venu donner une prestation à l'Alhambra (10), mais ce fut en tout cas le plus remarqué. MDK a été le premier monument du groupe Magma, dont une version préliminaire fut enregistrée en 45 tours avec l'équipe précédente constituée de François “Faton” Cahen, Francis Moze et consort... Mis à part le chanteur principal Klaus Blasquiz, c'est avec une toute nouvelle formation (11) qu'Uniweria Zekt Magma Komporedra, rebaptisé plus sobrement Magma, vint à Bordeaux pour cette création. L'essentiel de Sigma 8 se fit à l'Alhambra, mais le concert de Magma (ainsi que le spectacle quelque peu écourté du Magic Circus de Jérôme Savary) eut lieu au Palais des Sports, devant 4 000 personnes environ. 

Le noir imposait le silence et la méditation avant le déchaînement des forces. C'est précisément ce mélange de puissance et de douceur qui subjugua une bonne partie de l'auditoire. Christian Vander y apparut dans toute sa dimension charismatique. Ce batteur au jeu unique fera par la suite de nombreux adeptes, même chez certains rockers purs et durs qui reconnaissent son travail et son génie. L'homme a une particularité reconnaissable entre mille : lorsqu'il joue, il entre en vibration, en scandant un curieux chant lyrique. 


    L’invention du langage Kobaïen, expression directement née de ses transes musicales, sera S l'un des vecteurs principaux de la mythologie magmaïenne. La transe scénique et la mise en scène du chaos avaient tout pour évoquer la cérémonie rituelle et le cataclysme guerrier. Les apparences sectaires étaient fortes. Ce concert de Sigma fut d'ailleurs troublé par une manifestation pacifiste à l'entrée du Palais des Sports. Les protagonistes qui entrèrent dans la salle invectivèrent le groupe sur son apparence fascisante, ce à quoi le leader du groupe répondit d'un pur second degré. Beaucoup de jeunes zicos des années 1970 qui découvraient le phénomène pour la première fois furent profondément marqués par cette prestation. Cette fascination fut visible à la sortie du concert, prenant forme chez certains sujets par des allures et des comportements du style : se mettre à chanter en zeuhl(12) en secouant frénétiquement la tête les yeux révulsés, au beau milieu d'une conversation anodine. Cela donnait à peu près ceci : « I NESS IRR HUNT, HAMTAÏ HAMTAI, MANEM DO SI MANEM DO VI, MANEM DO SI HAMTAÏ HANT(13) ! »---------------------------------------

 

10 - Voir dans le chapitre consacré au groupe Lucy Dans Le Ciel. 

11-  Constituée de Jean-Pierre Lambert à la basse, Jean-Luc Man delier au piano, René Garber au sax, Klaus Blasquiz au chant et le chœur universitaire Jacques Grimbert. 

12- Langage Kobaîen 13- En Kobaîen cela signifie : “Ceci est notre seul salut et nous devons marcher pour lui, nous devons marcher pour l’Univers


    Magma est un groupe français inclassable fondé en 1969 par le compositeur-batteur-chanteur Christian Vander. Toujours en activité, cette formation légendaire est à l'origine du genre musical baptisé « Zeuhl ». Christian Vander a formé Magma deux ans après la mort de John Coltrane, pour lequel il avait une admiration sans limite. Considérant qu'il était impossible de faire du jazz après Coltrane, il invente sa propre musique, qui marie les influences de la musique contemporaine : majoritairement Igor Stravinski, le free jazz, et le rock d'avant garde: Soft Machine, Frank Zappa. Ce groupe d'un genre nouveau fait office de pavé dans la mare ; il faut rappeler qu'à l'époque la France baignait dans un univers musical plutôt stagnant, un brin naïf et surtout politiquement correct. L'essentiel des paroles sont chantées dans une langue imaginaire créée par Christian Vander, le kobaïen. Cette langue aux consonances slaves et germaniques ajoute à l'aspect original des productions du groupe. Un nombre limité d'albums a été produit en 35 ans de carrière mais la discographie du groupe brille également par ses enregistrements en concert qui proposent au fil du temps des ré-interprétations talentueuses de ses compositions classiques. Le groupe connaîtra une carrière en pointillés avec des reformations régulières (plus de 100 musiciens sont passés dans Magma), un revirement vers plus d'accessibilité avec une musique nettement plus commerciale en 1977 (apparition d'influences soul, rythm and blues, voire funk et chant du leader-batteur-compositeur) et reste aujourd'hui en activité. L'apogée de la formation se situe dans les années 1973-1975, avec la création de l'œuvre majeure de Christian Vander : la trilogie Theusz Hamtaahk (premier mouvement : Theusz Hamtaahk, second mouvement : Ẁurdah Ïtah, troisième mouvement : Mekanïk Destruktïw Kommandöh).     Magma a été le berceau de nombreux musiciens talentueux. On peut citer le violoniste Didier Lockwood, les guitaristes Claude Engel, Claude Olmos, Gabriel Federow, Marc Fosset et Jean-Luc Chevalier (actuel guitariste du groupe Tri yann), les bassistes Jannick Top, Bernard Paganotti, Guy Delacroix et Francis Moze, les claviers Benoît Widemann,Michel Graillier, Gérard Bikialo, François Cahen (leader actuel du groupe Zao) et Jean Pol Asseline, les saxophonistes Teddy Lasry, Yvon Guillard et Jeff Seffer, les trompettistes Louis Toesca, Christian Martinez et Alain Guillard, le chanteur Klaus Blasquiz, la chanteuse Stella Vander, les voix d'Isabelle Feuillebois, de Maria Popkiewicz, de Liza de Luxe, de Guy Khalifa, le pianiste Jean Pierre Fouquey, le guitariste et bassiste Dominique Bertram, les batteurs et percussionistes Doudou Weiss, Simon Goubert et François Laizeau etc.

     La musique de Magma, aux accents parfois martiaux, est sombre et lumineuse, rythmique, puissante, et tranche radicalement avec le rock de son époque. C'est une musique vivante : Magma est avant tout un groupe de scène, la force qu'il dégage s'apparente à une forme de transe, singulière, énergisante et maîtrisée.

    L'influence d'un compositeur comme Stravinski, notamment Les Noces et des jazzmen comme John Coltrane ou Albert Ayler, rapproche Magma de formations comme Soft Machine, Mahavishnu Orchestra ou les Mothers Of Invention de Frank Zappa, mêlant elles aussi avec brio un cocktail avant-gardiste à base de rock, jazz , musique classique et contemporaine. Magma fut, dans les années 1970, un fidèle supporter de la formation britannique Henry Cow, créatrice du courant Rock in Opposition.[réf. nécessaire] Il s'agit d'une musique de l'instant, dont les disques ne sont que des témoins.

    La musique de Magma serait selon Christian Vander « une nouvelle musique classique européenne ». Dans l'univers imaginaire du groupe, elle a pour origine la Zeuhl, qui est « une sorte de matériau spirituel en vibration qui aurait mémorisé tous les sons et tout ce que l'on peut capter ou concevoir dans notre esprit » . Le terme de Zeuhl a été utilisé par la suite pour désigner un courant musical qui regroupe des groupes tels que Eros, Eider Stellaire, Xalph, ou encore des formations comme Univers Zéro, Zao,Art-Zoyd et Weidorje. Ce qui différencie Magma de la plupart des groupes dits de Rock ou de Pop est son intemporalité[réf. nécessaire]. La musique est essentiellement écrite et une place minimale est laissée à l'improvisation. L'acteur de la musique doit se fondre dans l'expression de la musique elle-même. Ainsi à travers le temps, la musique de Magma se retrouve telle qu'en elle même, intacte.

    Depuis 1982, Christian Vander œuvre aussi dans deux formations parallèles à Magma : le jazz coltranien avec le Christian Vander Trio (avec Emmanuel Borghi et Philippe Dardelle) et surtout Offering, penchant acoustique de la musique de Magma où Vander officie principalement au chant et au piano.


https://www.francemusique.fr/emissions/open-jazz/magma-50-ans-apres-avec-christian-vander-73173








2021-10-02- Concert à Biganos, 50 ans après sa création

Catherine Ribeiro +Alpes





GONG




The Pretty Things









4 commentaires:

  1. L'article commence mal !!! C' était le 3 et 4 août et non juillet !!!

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    1. Effectivement, en plus c'est sur l'affiche dans l'article... J'ai corrigé l'erreur, merci de me l'avoir signalée..Alain

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  2. Merci pour ce récit et ces précisions émouvantes. J'ai partagé avec ma maman Fernande Depert de Gironde sur Dropt 86 ans cette année, et voici ce qu'elle me demande de partager avec vous :

    "Dans son livre biographique Molinaro a cité Kiffel,ainé d'une famille juive vivant terrée à gironde, chez eux, on n'allumait pas la lumière le soir pour se cacher des allemands, on etudiait à la bougie, on allait au college de la réole (4kms) et on en revenait à pieds par tous les temps, pour étudier il fallait profiter de la disponibilité des copains qui pretaient les livres et recevaient un soutien en maths en échange. Marcel Kiffel a fait une brillante carriere de medecin à NANCY son frère Albert a aussi poursuivi ses études ainsi que leur jeune soeur jacqueline ma camarade de classe à gironde qui fut professeur".

    Merci de tous vos partages si touchants. Claire

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    1. Bonjour,
      J'ai fais un article sur Édouard Molinaro à la Réole
      https://memoireslareole.blogspot.com/2020/04/edouard-molinaro-une-enfance-reolaise.html?m=1
      Avec des interviews de Annie Grillon et Pierre Andrieu ses amis de toujours. Et des extraits de son livre. "Intérieur soir". Cordialement
      Alain

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