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Claude Riffaud, ancien élève du Collège de La Réole

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    Claude Riffaud, décédé le 7 décembre 2016, était capitaine de vaisseau honoraire, officier de la Légion d’honneur et croix de guerre avec quatre citations.

    Claude Jean Riffaud est né le 21 mars 1924 à CAUDROT (Gironde). 
Il étudie au collège de La Réole et obtient un baccalauréat Mathématiques ET un baccalauréat Philosophie en 1941 à 17 ans.
 
Baccalauréat Mathématiques ET un baccalauréat Philosophie en 1941 à 17 ans.
   
    Lors des 100 ans du collège de La Réole, dans le cadre du film "Le 4e mur", il donne une interview (2'28")   Interview - La Réole
    Il est venu présenter l'Opération Famous dans les années 80 au Lycée. (Alain Garrigou)
Bernard Clavière a connu Christian Riffaud capitaine au long cours, frère de Claude et marié à Tanya Mamontoff antiquaire à Caudrot. Leurs filles Hélène et Catherine fréquentaient le lycée de La Réole

    Il poursuit ses études au lycée Montaigne à Bordeaux. En 1941 il fait la connaissance d'Yves la Prairie* de mère bordelaise, d'un an son aîné, qui prépare, lui aussi, l'école Navale. Ils resteront toujours très liés. * Ils se retrouveront au CNEXO en 1969

    Comme son camarade, Claude Riffaud est un jeune résistant. Il a 18 ans. Il aime la nature, est excellent chasseur et pêcheur. II résiste, mène des hommes et des femmes - résistants, Juifs, soldats, aviateurs au pied ou à travers les Pyrénées. La pression de la Gestapo et de la Milice se fait intense sur le réseau Alexandre (groupe Edouard) dont un membre est arrêté et sera fusillé. Claude Riffaud et ses camarades se décident à s'évader de France.

    Claude Riffaud quitte la France à la mi-octobre 1943 en compagnie d'Yves la Prairie, Alain Sciard, Jacques Perrot.. Ces évadés connaissent les geôles espagnoles mais rejoignent la France libre.

Le Militaire
   Claude Riffaud rallie le Maroc : il arrive le 7 janvier 1944 à Casablanca et intègre l'Ecole navale, port matriculaire : Bizerte. 

    De février à septembre 1944, il sera sur le Jean Bart à Casablanca, puis les élèves poursuivent leur formation de novembre 1944 à janvier 1945 au centre Siroco 20, à 26 km d'Alger. Les jeunes Bordaches* effectuent ensuite un stage embarqué de plusieurs mois avec le grade de matelot.*Officiers de l'école navale

    Enseigne de vaisseau 2e classe en 1946, puis 1e classe en 1948.
    En 1951, il intègre le Commando Hubert. ( commando de Marine)
    Claude Riffaud, alors enseigne de vaisseau du Commando Hubert, suggère à l'état-major de la Marine nationale de créer une unité française d'élite, à l'instar des célèbres nageurs de combat italiens de la Seconde guerre mondiale.
    Une année passe avant que le capitaine Robert Maloubier, un ancien agent secret du Special Operations Executive britannique, fonde officiellement le corps tricolore des Nageurs de combat.
Claude Riffaud, nageur de combat n°1

    De 1953 à 1955, Claude Riffaud dirige le Commando Hubertrebaptisé commando d'action sous-marinepremière unité opérationnelle des nageurs de combat.
Le Commando Hubert version nageur est né. 

Capitaine Bob (Robert) Maloubier et Lieutenant Claude Riffaud
Capitaine Bob (Robert) Maloubier et Lieutenant Claude Riffaud

    Leurs missions ? Le renseignement sous-marin, les opérations de sabotage ou encore les attaques clandestines de ports. Parmi tout le matériel nécessaire à leurs interventions à l'image des boussoles ou des jauges de profondeur, les militaires utilisent également des montres comme instruments de mesure.
    Cependant, aucune d'entre elles n'est alors spécifiquement conforme aux attentes des hommes-grenouilles menés par Maloubier. 

    C'est donc après avoir essayé eux-mêmes, sans succès, de réfléchir à un garde-temps fiable et adapté à leurs missions sous-marines, que Maloubier et Riffaud se tournent vers Jean-Jacques Fiechter. Entre 1950 et 1980, ce passionné des fonds marins, grand amateur de plongée, a dirigé la maison Blancpain.
    Ensemble, les trois hommes vont mettre au point la première montée de plongée moderne, caractérisée par une boîte étanche et une lisibilité parfaite.
    Nous sommes en 1953 et Blancpain présente officiellement la « Fifty Fathoms ». Un nom qui signifie littéralement « cinquante brasses » en anglais - soit 91 mètres, la profondeur maximale atteignable par un plongeur autonome - et tiré du chant d'Ariel dans The Tempest, l'œuvre écrite par William Shakespeare vers 1610.
    La montre est approuvée par les forces spéciales françaises et se distingue par trois brevets : une couronne doublement verrouillée, un fond vissé par un système de joints toriques et une lunette munie d'un mécanisme de blocage.
    Cette légende des mers fête en 2023 son soixante-dixième anniversaire. L'occasion pour Blancpain de dévoiler de nouvelles itérations taillées pour les abysses.
fifty-fathoms-70-ans-de-regne-sous-les-mers-
  Wikipedia :  LBlancpain Fifty Fathoms est l'un des modèles les plus célèbres de l'entreprise horlogère suisse de prestige Blancpain.
    Elle est considérée comme la première montre de plongée militaire1. Elle a été créée en 1953, à la demande du Capitaine Robert Maloubier et de l’Enseigne de Vaisseau Claude Riffaud, qui ont créé un an plus tôt le Corps des Nageurs de Combat, la première unité française de nageurs de combat, et qui sont alors à la recherche d'une montre de plongée robuste et fiable, adaptée aux exigences militaires. C'est ainsi qu'est née la Fifty Fathoms, étanche à une profondeur de 50 brasses, comme son nom l'indique. 

    En Indochine, il commande le Landing Ship* l'Etendard, puis l’Adour (un LST).
*
Bâtiment de débarquement de chars dans la marine nationale française
    En 1957-1958, il commande l’aviso océanographique 
Elie Monnier, tout en étant officier en second du Groupe d’Etudes et de Recherches Sous-Marines.(actuellement CEPHISMER)

Aviso Elie Monnier et le Bathyscaphe FNRS3 en 1954

    Après avoir commandé le 1er Bataillon d’intervention, il passe trois ans (1960-1963) au SDECE où il est responsable des «Opérations maritimes clandestines ».
    De 1963 à 1965, à Norfolk, il est le chef des « Renseignements stratégiques » à l’état-major de Saclant.(commandement allié Atlantique de l'OTAN)
    En 1966-1967, il commande l’Ecole de plongée de la Marine.

L'océanologue

    C’est alors que, commandant en second du porte-avions Clemenceau et nommé au commandement de l’Ouragan, il répond favorablement à l’appel que lui lance Yves la Prairie, le Directeur général du CNEXO, nouvellement créé, et se fait mettre en position « hors cadres » pour devenir successivement chef du département « intervention de l’homme sous la mer » de 1969 à 1973 ; directeur du Centre Océanologique de Bretagne de 1973 à 1976 ; directeur général adjoint du CNEXO (opérations) de 1976 à 1978 ; directeur de cabinet du DAG du CNEXO, puis inspecteur général jusqu’à sa retraite au 1er octobre 1986.

Académie de marine : Séance du 14 février 2018  Éloge de Claude Riffaud

Éloge de Claude Riffaud

    Cet éloge est prononcé en présence de la famille de Claude Riffaud, par Philippe Dandin, Directeur adjoint scientifique de la Recherche au Centre national de Recherches météorologiques, successeur de Claude Riffaud dans la section Navigation et océanologie.
    Né en 1924, Claude Riffaud se place dans la lignée des grands pionniers de l’exploration sous-marine, aussi bien par le moyen de la plongée humaine autonome que par celui des engins sous-marins profonds.
    Plus jeune que les Le Prieur, Tailliez, Dumas, Cousteau, Houot, il est de ceux qui ont porté plus loin les performances accomplies par l’homme sous la mer.
    Officier fusilier, il fonde l’Ecole des Nageurs de Combat, puis commande de 1953 à 1955 le célèbre Commando Hubert, première unité opérationnelle des nageurs de combat.
    En Indochine, il commande le LSSL Etendard, puis l’Adour (un LST). En 1957-1958, il commande l’aviso océanographique Elie Monnier, tout en étant officier en second du Groupe d’Etudes et de Recherches Sous-Marines.
    Après avoir commandé le 1er Bataillon d’intervention, il passe trois ans (1960-1963) au SDECE où il est responsable des « Opérations maritimes clandestines ». 
    De 1963 à 1965, à Norfolk, il est le chef des « Renseignements stratégiques » à l’état-major de Saclant.(commandement allié Atlantique de l'OTAN)
    En 1966-1967, il commande l’Ecole de plongée de la Marine.
    C’est alors que, commandant en second du porte-avions Clemenceau et nommé au commandement de l’Ouragan, il répond favorablement à l’appel que lui lance le Directeur général du CNEXO, nouvellement créé, et se fait mettre en position « hors cadres » pour devenir successivement 
- chef du département « intervention de l’homme sous la mer » de 1969 à 1973 ; 
- directeur du Centre Océanologique de Bretagne de 1973 à 1976 ; 
- directeur général adjoint du CNEXO (opérations) de 1976 à 1978 ; 
- directeur de cabinet du DAG du CNEXO, puis 
- inspecteur général jusqu’à sa retraite au 1er octobre 1986.

    Claude Riffaud a conduit avec honneur et succès une carrière étourdissante, riche en découvertes exceptionnelles pour le monde maritime. 
    C’est lui qui a entraîné et formé des promotions de nageurs de combat et de plongeurs démineurs de la Marine.
    C’est lui qui a conçu, avec la COMEX, les programmes de plongée en « caisson », puis in situ qui ont permis à notre pays de tenir la tête durant dix années de tous les records de plongée professionnelle. 
    C’est lui qui a conduit, du côté français, les grandes opérations d’exploration des grands fonds sous-marins, FAMOUS aux Açores, RITA au Mexique et KAIRO au Japon. 
    Il a chaque fois tenu, avec une totale réussite, le rôle de responsable opérationnel, sous l’autorité du CNEXO et avec le concours scientifique de Xavier Le Pichon.
    Bien sûr, il a plongé personnellement avec Cyana et Nautile.
    Sa parfaite connaissance de l’Amérique et du Japon a fait de lui, en outre, le responsable français, pendant dix ans, de la coopération océanologique franco-américaine, et durant quatre ans de la coopération océanologique franco-japonaise.

    Le portrait de cette forte personnalité, dressé par l’amiral La Prairie lors de sa candidature à l’Académie, serait incomplet si n’était pas mentionné son talent de plume. 
    Claude Riffaud a écrit des scénarios pour six films de télévision et publié, outre de nombreux articles, quatre ouvrages : Demain la mer, en 1973 (couronné par notre Compagnie) ; Expédition Famous, en 1975 (également couronné) ; Les aventuriers du Portago, roman, en 1976 ; La Grande aventure des hommes sous la mer, en 1987, à la suite duquel il est élu dans notre Compagnie.
    Claude Riffaud, décédé le 7 décembre 2016, était capitaine de vaisseau honoraire, officier de la Légion d’honneur et croix de guerre avec quatre citations.

    L’amicale des Nageurs de Combat vient de donner l’information du décès, mercredi après-midi, de Claude Riffaud, qui portait le numéro « NC 1bis », c’est-à-dire le premier nageur de combat (NC) au côté de Bob Maloubier, qui nous a quitté le 20 Avril 2015 à 92 ans.
    Claude Riffaud né en 1924 à Caudrot (33), est devenu résistant à 17 ans, et est entré dans la Marine en 1944. Il fut capitaine d’un sampan en Indochine à 25 ans. Claude Riffaud est entré dans les commandos de marine, François puis Hubert (parachutistes).
    En 1951, enseigne de vaisseau, et inspiré par les pays limitrophes, et les célèbres nageurs de combat italiens de la Decima Flottiglia MAS qui a fait parler d’elle pendant la deuxième guerre mondiale, il suggère la création d’un corps de nageurs de combat à l’Etat-Major de la Marine … qui accepte.
    Pour ce faire, il est envoyé à Arzew en Algérie au Centre Interarmées des Opérations Amphibies afin d’y créer l’unité de nageurs de combat. Auparavant, il part se former chez les nageurs de combat italiens puis les SBS britanniques.
    Claude Riffaud est appelé à commander le commando Hubert, qui est devenu l’unité des nageurs de combat de la marine, de 1953 à 1958.
    Il prend ensuite le commandement de l’Elie Monnier, le bâtiment de plongée profonde du GERS (groupe d’études et de recherches sous-marines).
  Il entre ensuite au service action du Service SDECE (Documentation Extérieure et de Contre-Espionnage) en charge de la collecte des renseignements stratégiques aux Etats-Unis.
    Revenu dans la Marine, il est commandant en second du porte-avions « Clemenceau »
   Claude Riffaud retourne à la plongée en créant le Centre National pour l’EXploitation des Océans (CNEXO), qui deviendra plus tard l’Ifremer. Développe le programme de plongée profonde, avec l’Archimède, bathyscaphe de la Marine française qui atteint un record de plongée à la profondeur de 9 500 mètres.
    Claude Riffaud a publié  de nombreux livres, dont des romans et une célèbre "Grande aventure des hommes sous la mer", avant de décéder Mercredi 7 Décembre 2016 à l’âge de 92 ans. Merci Mr Riffaud et RIP.

L'écrivain

Livres scientifiques


Un an avant la crise de 1973, mettant fin aux Trente Glorieuses, Claude Riffaud, ancien officier de Marine devenu responsable de « l’Aménagement du Plateau Continental » auprès du Centre national pour l’exploitation des océans, a écrit une histoire et un panorama des projets de pénétration, de conquête et d’exploitation de la mer, en privilégiant la rationalité industrielle et économique aux grands rêves d’habiter sous la mer.

 
En août 1973, le bathyscaphe français Archimède, accompagné de son bâtiment de soutien Marcel Le Bihan, exécutait la première phase de l’expédition « FAMOUS » (French American Mid Ocean Undersea Study). Au cours des mois de juillet et août 1974, l’Archimède et l’engin français SP3000 d’une part, le sous-marin américain Alvin d’autre part, accompagnés de leurs navires supports, en exécutaient la phase principale au cours de 51 plongées et de 228 heures passées sur le fond à 700 km au sud-ouest des Açores, dans cette grande vallée sous-marine qu’est le Rift médio-atlantique. C’était alors l’extraordinaire moisson de 23 000 photographies, de 100 heures de télévision, de 2 tonnes de roches prélevées par 3 000 mètres de fond sur 167 sites différents.
    Cet exploit remarquable, aboutissement d’un accord de coopération franco-américain datant de janvier 1970, d’un projet établi dans ses grandes lignes en août 1971, d’une longue et minutieuse préparation menée conjointement d’un bord à l’autre de l’Atlantique par le Cnexo (Centre national pour l’exploitation des océans) français et la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) américaine, devait permettre aux géologues et aux géophysiciens de faire un grand pas en avant dans la connaissance de l’histoire et de l’avenir de la Terre en leur apportant de précieuses indications sur la formation des océans et des chaînes de montagnes et sur l’activité sismique et volcanique du globe.
    C’est cette aventure sans précédent que content, dans un ouvrage passionnant, deux personnalités du Cnexo, Claude Riffaud, directeur du Centre océanologique de Bretagne et chef français du projet, et Xavier Le Pichon, géophysicien de réputation mondiale.

1988  (456 p.-[32] p. de pl. en coul.) : ill. ; 25 cm


 C'est une histoire de la plongée classique, complète, qui se lit avec plaisir, écrite par un ancien officier de la Royale qui a participé à l'aventure de la plongée en France, et qui fut d'ailleurs parmi les premiers brevetés du Commando Hubert. Sans doute s'il fallait écrire la deuxième édition maintenant le livre serait nettement plus volumineux et sûrement surprenant pour beaucoup tant l'histoire de la plongée a bénéficié des progrès de l'historiographie, grâce à des amateurs passionnés et aux des thèses d'état qui lui ont même été consacrés, tous ces travaux ouvrant par leur érudition le champ des connaissances sur le sujet. Quoiqu'il en soit, c'est la seule histoire de la plongée disponible en français (d'autres livres plus récents, si intéressants soient ils, ont un champ moins vaste).

Romans



À 4 000 mètres de profondeur, dans les entrailles d’une épave de légende, nous suivons le dramatique huis clos de trois hommes derrière les parois d’un sous-marin d’exploration. L’auteur — qui sait de quoi il parle — met en scène un face-à-face avec la mort, où le présent, le passé, le réel, et l’imaginaire se mêlent sans cesse. L’histoire qu’il nous raconte, est celle d’une bataille pour survivre, dans un univers d’une terrifiante hostilité. Les grands fonds marins, leur étrangeté de « monde à part » sont rendus à la manière d’un reportage.



A la fin du XVIIe siècle, Louis XIV dépêche une ambassade au Siam, dont le but officiel est la conversion du souverain bouddhiste à la religion catholique, et le but officieux de donner à la France une nouvelle colonie par le biais de l'Eglise missionnaire et s'assurer d'un bastion sur la route des épices.



1763-1764. Louis XV crée une nouvelle colonie en Guyane. Des milliers d’émigrants s’embarquent et se 
retrouvent isolés dans une jungle impénétrable.
Les habitants de Cayenne ne veulent pas connaître ces intrus qui, disent-ils, dépassent les quotas d’immigration admissibles, leur ôteront le pain de la bouche et sèmeront la discorde. La ville se barricade.
Désespoir, famine, l’aventure tourne au tragique. De multiples passions se déchaînent.
La fièvre jaune tue au quotidien et la fièvre de l’or du haut pays, tenu par les Indiens, ronge l’esprit d’aventuriers de toutes sortes.

Dans cet univers sans pitié, l’amour de Marie Santenac, fille de planteur, et d’un évadé des galères éclaire d’une lumière douce et romantique cette grande fresque passionnante.


Sur les eaux fangeuses du fleuve brésilien, le Maripola taille sa route. Il accuse près d’un siècle d’âge mais est encore flamboyant de cuivres et de dorures. Sur la passerelle de cet ancien steamer de l’Amazone, le capitaine Joao Cortal sanglé dans sa redingote et cravaté de noir, traîne sa nostalgie depuis que sa blonde épouse a mystérieusement disparu vingt ans plus tôt. Au nord de Cuba, Manuel le vieux pêcheur a frappé au cœur un grand espadon. Un garrot d’acier autour de la queue, un fer de gaffe en travers de l’ouïe, le sabreur des mers n’est plus qu’une dépouille ligotée à bâbord. Soudain la mer devient rouge de sang, une meute de requins fouille les chairs de l’espadon, arrachant des blocs de viande avec leurs dents de tueurs. Cargo mixte affecté aux lignes d’Extrême-Orient, l’Olympic quitte Liverpool avec quelques passagers dont une lady octogénaire excentrique et charmeuse. Le soleil se lève sur Papeete et la belle Helena s’étire dans son lit à baldaquin, son jeune amant la délaisse. Sur les côtes d’Annam, les marins du Tromblon voient émerger de la vase un dragon monstrueux venu de la nuit des temps. La mort du pêcheur de corail, le naufrage du cargo panaméen, les forçats des îles du Salut et bien d’autres composent ici un extraordinaire florilège de nouvelles. L’auteur, Claude Riffaud, membre de l’Académie de Marine, ancien officier et ex-inspecteur général d’Ifremer, conte superbement douze récits passionnants où l’amour et la mort, la violence et la tendresse s’expriment magistralement.

Version anglaise de l'épave oubliée




 1992 ; 432 pages
 Indochine 1946. De découverte en combat, une aventure bien rythmée, écrite d'un ton vif et aussi une réflexion grave sur les hommes et les évènements


Un soir, dans un bar de Singapour, un Chinois m’a raconté une mystérieuse affaire de sous-marin japonais coulé pendant la guerre, dans le Pacifique sud, avec un chargement d’or. Autour de ce fait divers - réel ou non, je ne l’ai jamais su - mon imagination s’est mise à dérouler une histoire. La voici. Deux hommes, ensorcelés par la magie de cet or sous la mer, se lancent à la recherche de l’épave. Ce sont deux aventuriers, deux desperados du monde moderne, qui n’hésitent pas à jouer leur vie, leur mort, avec une sauvagerie désinvolte. Lancés dans une quête dévorante et presque passionnelle, ils se battent contre l’épuisement, contre la peur, contre les requins ! Mais, alors que le vent murmure à leurs oreilles une vieille rengaine : « Si tu veux de l’or, mon ami, plonge, plonge toujours plus bas - plonge ou crève... », ils vont devoir se battre aussi contre les hommes. Car un groupe de révolutionnaires est également sur la piste de l’or. Puissants, efficaces, ces concurrents sont d’autant plus dangereux qu’ils disposent de techniques modernes. Et à leur tour, de façon méthodique autant qu’implacable, ils se mettent en chasse... Suspense dramatique, escalade de violence : c’est l’affrontement ! Mais derrière ces actions flamboyantes, ces impitoyables combats au milieu des splendeurs sous-marines, a lieu un autre affrontement, plus secret. Celui d’un homme et d’une femme pris dans les mailles d’un amour à la fois tendre et sensuel, un amour qui a parfois des accents désespérés, parfois ceux d’une éternelle jeunesse... C.R.


Posthumes (édités par sa fille) 

Dans ce récit se trouve une réflexion grave sur la lutte contre la terreur, le courage, l’honneur et l’amour.


Juin 1940. La France s’effondre. Des réfugiés, hommes, femmes, enfants dépenaillés, au regard vide déferlent vers le sud. Dans un village le long de la Garonne, tous ne recevront pas un accueil bienveillant. Marc Denois, jeune étudiant en droit, pas mobilisable vient en aide au pilote Louis Caroff dont l’avion s’est s’écrasé aux bords de la Garonne. Après la mort mystérieuse de plusieurs villageois les deux amis découvrent un monde de traitrise, de malveillance et d’horreur. Suite à l’appel du général de Gaulle, le 18 juin sur la BBC, Louis Caroff part pour l’Angleterre se joindre à La France Libre. Marc, épris de la belle Marie-Louise, comprend qu’il doit la quitter. Le cœur brisé, il ne lui reste qu’une voie de salut, il opte pour le képi blanc. Cinq ans plus tard à Saigon, leurs regards se croisent… Dans ces pages se trouve une réflexion grave sur les hommes, l’honneur, l’amitié et l’amour. Grande fresque dramatique et passionnante.

Juin de cendres version anglaise



Bathyscaphe

L’Archimède (Wikipédia)

La mise à l'eau le .
Archimède et le Marcel Le Bihan..

En novembre 1955, les membres du comité du bathyscaphe émettent le vœu que cet engin soit construit. La Marine demande alors à Willm et Houot de faire l'étude d'un avant-projet et de chiffrer le coût de la construction. En 1958, l'argent nécessaire ayant été réuni (avec participation de la Belgique grâce au Professeur Dubuisson), la construction est lancée à Toulon.

Le nouveau bathyscaphe, initialement nommé B 11 000 (B pour Bathyscaphe) car il pouvait atteindre des fonds de 11 000 mètres, est finalement baptisé "Archimède" et mis à l'eau le .

Ses caractéristiques sont les suivantes : longueur 22,1 mètres, largeur 5 mètres, hauteur 8 mètres ; la sphère a un diamètre intérieur de 2,10 mètres, une épaisseur de 15 centimètres et comporte 3 hublots, le flotteur comporte 20 réservoirs d'essence (171 000 litres) et un réservoir d'essence largable (3 700 litres).

La gabarre de mer de la marine nationale Marcel Le Bihan assure la mise en œuvre et le soutien de l’Archimède.

Le commandant Houot commande ce que l'on appelle désormais le « groupe des bathyscaphes ».

Après des essais satisfaisants en Méditerranée, se pose alors le choix de la fosse marine pour tester l'appareil aux grandes profondeurs. Pour des raisons budgétaires et politiques, il se porte sur la fosse des Kouriles, au nord du Japon. En effet, un navire océanographique soviétique y avait détecté des fonds de 10 500 mètres (en réalité on constatera que la profondeur ne dépasse pas 9 500 mètres).

Le  Houot et Willm effectuent la première plongée à grande profondeur de l’Archimède. Ils touchent le fond à 9 200 mètres et y restent 3 heures.

Dans les jours suivants ont lieu d'autres plongées d'essais dont une permit d'atteindre un fond à 9 500 mètres.

Désormais l’Archimède est opérationnel et il peut alors être régulièrement utilisé pour des travaux de recherche scientifique

De 1962 à 1974 l’Archimède effectue 208 plongées opérationnelles sur les plaines abyssales et dans les grandes fosses du globe (Méditerranée, Japon, Porto Rico, Grèce, Madère et Açores). L’Archimède est d'abord piloté par le commandant Houot (65 plongées), puis par les officiers en second O'Byrne, de Froberville (qui prendra en 1970 le commandement du Groupe des bathyscaphes), de Guillebon et Harismendy). 38 chercheurs de disciplines et nationalités diverses ont pu plonger pour réaliser des programmes scientifiques.

En 1974, l'Archimède participe à l'Opération FAMOUS (French-American Mid-Ocean Undersea Study), expédition franco-américaine d'exploration géologique de la dorsale médio-atlantique 


Revue Cols Bleus 1997-06-07








Documents transmis par son fils Hervé :

Laisser-Passer 1942 ( Caudrot en Zone Libre)


Permis de conduire militaire 1946



Livret de famille 




J'ai appris de nouvelles choses sur Riffaud :
Il s'est marié en 1951 et a eu au moins 2 enfants, sa fille qui a publié ses écrits posthumes et un fils Hervé avec qui je suis en contact. 
Ils habitaient Toulon, (mariage en 1951) où son fils habite encore 
Bizarre qu'il n'ait pas écrit ses mémoires...
Il serait venu vers 80 présenter l'opération Famous au lycée de La Réole..
Son frère Christian capitaine au long cours marié à Tanya Mamontoff, avait le château Gayon à Caudrot... 

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sommaire-tous-les-articles Un destin exceptionnel et dramatique GEMIN (Pierre Jean) est né à Caudrot le 9 juin 1921.      Fils de Jean Robe...

Pierre Gemin, fusillé en 1942



Un destin exceptionnel et dramatique

GEMIN (Pierre Jean) est né à Caudrot le 9 juin 1921.
    Fils de Jean Robert, charpentier puis cafetier et de Jeanne née Dubourg, Pierre Gemin, fut élève de l'Ecole laïque de Caudrot du 1er octobre 1927 au 14 juillet 1933, puis du Collège de La Réole du 1er octobre 1933 au mois de juillet 1939, date à laquelle il passa brillamment les épreuves du baccalauréat.

    Il entra ensuite au Lycée de Bordeaux d'octobre 1939 au mois de mai 1940, puis passa au Lycée Saint-Louis, à Paris, pour y suivre les cours supérieurs de mathématiques spéciales et préparer l'Ecole de l'Air.
     Les succès qu'il avait obtenus dans ces divers établissements justifiaient tous les espoirs et l'accès des grandes écoles allait s'ouvrir à ce sujet d'élite quand éclata la guerre de 1939.

   Il a  participé à la manifestation des étudiants à l'Arc de Triomphe au 11 novembre 1940, (Voici un film relatant cette manifestation du 11 novembre 1940 ICI)
    Le lendemain de la manifestation, le commandement militaire allemand de Paris fait fermer tous les établissements d'enseignement supérieur de la capitale. Les étudiants provinciaux doivent rentrer chez eux.
     Il  rentre à Caudrot. Il en repart aussitôt, gagne l'Espagne en traversant à la nage la Bidassoa et va demander au consul d'Angleterre, à Bilbao, de le faire passer en Angleterre pour s'engager dans l'aviation.
    Le consul ne s'y prête pas et lui conseille de rentrer en France, où ses services peuvent être plus utiles. Pierre Gemin rentre à Caudrot en traversant à nouveau la Bidassoa à la nage et en évitant de justesse les balles des carabiniers, en sautant d'un train en marche.
    Grâce à un contact avec Albert Baudrillart, il rejoignit le réseau Chabor, sous-groupe du réseau Kléber-Terre, animé par des officiers du 2e bureau qui coopéraient avec le SOE. (Le Special Operations Executive est un service secret britannique qui opère pendant la Seconde Guerre mondiale. Le SOE est créé le 19-22 juillet 1940 par Winston Churchill et dissout le 30 juin 1946.

    Il fut chargé de relever les plans des défenses secrètes du fameux Mur de l'Atlantique
    Il accompagna, entre autres missions, à la frontière espagnole trois officiers anglais tombés en parachute à La Réole.
    Il est d'ailleurs impossible de savoir avec exactitude les services qu'il a pu rendre, car la procédure allemande a été détruite, lors de la fuite, par les services de l'ennemi, et le chef direct de Pierre Gemin, déporté en Allemagne, est mort en captivité. Mais son rôle dut être important, car depuis son arrestation, le 9 août 1941, au café des Arts, à Bordeaux, jusqu'au 8 juillet 1942, date de sa condamnation à mort pour "aide à l’ennemi", il fut l'objet d'une longue instruction serrée et sévère.

    Les Allemands ne ménagèrent aucune torture pour le faire parler : sévices, écrasement des doigts, privations presque totale de nourriture, au point que cet athlète, à certains moments, ne pouvait plus se lever de son lit. Puis, de temps à autre, régime meilleur dans des cellules communes, succédant à l'emmurement dans un cachot sans fenêtres, pour abattre sa volonté et sa résistance morale et physique.
(Extrait de sa biographie ci dessous)

    Dénoncé avec d’autres membres de son réseau, arrêté à Bordeaux lors d’un rendez-vous le 9 août 1941, il fut incarcéré au fort du Ha dont il tenta vainement de s’évader. 
    Il fut torturé, puis condamné à mort pour "aide à l’ennemi" et fusillé le 13 juillet 1942.
    Dans sa dernière lettre à sa famille, il écrivit :"Dites-vous que votre Pierrot est mort pour une noble et grande cause."
    Il fut homologué au grade de Lieutenant des FFC, et reçut la Croix de Guerre avec palmes et la médaille de la Résistance avec rosette à titre posthume.
Son nom est inscrit sur les monuments aux mort de Souge, de Caudrot. 
et, avec 299 membres de services spéciaux, sur le Monument commémoratif des Services Spéciaux de Ramatuelle (83).

Un monument unique :
    Le Mémorial de Ramatuelle est l’unique monument dédié aux membres des Services spéciaux morts pour la France, lors de la seconde guerre mondiale. Différentes cérémonies du Souvenir sont organisées chaque année, notamment pour le Débarquement de Provence (aout 1944 ) et la Commémoration du 8 mai 1945. Le monument est entretenu par la  Ville de Ramatuelle, avec la participation de l’AASSDN.(Association des anciens des services spéciaux de la Défense nationale).

Liste des noms inscrits
    Ce monument permet à l’Amicale d’honorer la mémoire des 299 héros morts pour avoir servi la France, dans l’ombre de l’histoire.
Une commémoration eut lieu le 15 août 1945 à Caudrot
Voici un film de cette cérémonie
Film Jean Saubat

Actuellement deux rues portent son nom à Caudrot et Gironde sur Dropt :

Le réseau Kléber, Vénus, Chador (ceux du SSDN)
    Le service de renseignement Kléber-Terre est un service permanent des armées en France. 
    Dissous par les allemands, mais maintenu dans la clandestinité, il apporte une aide décisive aux alliés. Son activité consiste à suivre toutes les évolutions des positions des troupes allemandes. Vénus, Chabor sont des sous groupes régionaux : Limoges et Périgueux en la circonstance.
    Plusieurs jeunes chrétiens venant du Nord de la France et voulant entrer en résistance rejoignent ce mouvement et traversent à de multiples reprises la ligne de démarcation. Six membres de ce réseau ou travaillant avec lui sont fusillés à Souge. Un agent double les a tous «
donnés ».

https://www.fusilles-souge.asso.fr/gemin-pierre-souge/

Service historique de la défense

GR 28 P 4 25 / 59 Dossier individuel de Pierre GEMIN 1941 1948 GR 16P 249873
Documents trouvés aux archives départementales de la Gironde

Lettre d'appel au préfet de la Gironde pour la libération de Pierre Gemin 


Transcodage de cette lettre :

10, rue d'Anjou 9 Mai 1942

Mon cher Préfet et ami,

 J'ai beaucoup hésité à vous écrire cette lettre mais après mûre réflexion, je ne crois pas devoir m’y soustraire.
    Voici le cas : je suis très lié avec une famille de Caudrot (gironde), ou j'habite en temps normal l’été.
    L’aîné des fils Pierre Gemin qui poursuivait de brillantes études en mathématique spéciales a été arrêté le 8 août par les allemands.
    Il va paraît il passer en jugement ces jours ci.
    Je crois savoir qu'il est mêlé à une affaire d'espionnage  mais  je ne sais dans quelle mesure ni dans quelles conditions.
    Il ne peut être question d'intervenir dans le jugement et c'est pour cela que je vous écris n'y aurait-il pas lieu, en accord avec les autorités Universitaire de suivre l’affaire et pour intervenir en cas de condamnation très grave.
    Laissera-t-on fusiller un enfant de 20 ans ?
    D'autant que c'est un très brillant sujet.
Je ne regrette pas de vous avoir écrit et de vous demander de vous intéresser à cette cause.
    Vous imaginez l'angoisse de sa famille et de ses amis dont je suis.
    Je pense aller à Bordeaux le 23.  
    Je demanderai à votre secrétariat si on peut vous serrer la main au moins entre deux portes.
    Merci d'avance car je suis sûr que vous compatirez 
Croyez cher Préfet et ami, à mes biens cordiaux sentiments


Notes de l'avocat : (Transcodés à la suite)




H. KAPPELHOFF-LANCON      27.05.1942.
Avocat à la cour d'appel de Bordeaux
8.rue Esprit des Lois 53-60

Monsieur le Directeur,

    Un appel du Tribunal militaire Allemand  hier matin dès mon arrivée à mon cabinet m’a obligé de tout abandonner et je suis revenu à mon cabinet après midi n'ayant pu pour cela me présenter à vous.
    Ce matin encore je commence à plaider à 8h30 pour une affaire qui durera la majeure partie de la journée.
    Je ne veux pas retarder davantage à vous donner tous les renseignements que vous désirez..
    Je ne connais pas le dossier de Pierre Gemin et ne le connaîtrai jamais, car c’est une affaire d'espionnage tout à fait caractérisée : je ne serais même pas admis à la plaider en raison du caractère ultra secret de l'affaire. Je n'ai pas pu voir l'intéressé et ne le verrai pas -
    Je puis cependant affirmer qu’il est poursuivi pour espionnage et vu ce que je sais - mais le secret professionnel m’interdit de révéler - je sais qu'il ne peut échapper à une condamnation à mort s’il est jugé.
    J’ai connu son activité dans l'affaire des 2 frères Lapeyronnie, fils du docteur Lapeyronnie de Bordeaux : et je n’ai pas été autorisé à voir le dossier.
    J’ai seulement assisté comme avocat aux deux audiences : le rôle de Gemin est certain ; il a déclaré travailler pour les services français. Gemin était présent et entendu comme témoin car il avait  cherché à enrôler les deux garçons .J'ai eu  l'occasion de parler de lui à des gens qui l'avaient approché notamment à des membres de professorat du lycée. Il est ai je compris, très intelligent et très doué -  Il en donne l'impression indiscutable - je ne  cache pas que j'ai été très ému en le voyant a ces deux audiences et sachant le sort qui l’attend tôt ou tard.
    J'ai fait pour aider moralement sa mère tout ce qui était possible.
    Il m'apparaît que la famille comme le garçon indépendamment de l'accusation que je n'ai pas à juger, sont absolument dignes d'être aidés.
    J'ai fait et ferais l'impossible pour eux.
    Voilà Monsieur le directeur ce que je voulais vous dire hier. Je passerai vous confirmer et vous donner un commentaire sur ces éléments de fond.
    Je vous prie……..


  1. Concernant les dernières lettres des 70 otages fusillés de 21 septembre 1942, les familles des fusillés ont rendu publiques la plupart d’entre elles. À ce sujet, on lira les dernières lettres d’otages de Louis Laverny et  Gemin dans le livre de Christophe Dabitch, : 24 octobre 1941, Bordeaux, les 50 otages, un assassinat politique, Éditions C.M.D, 1999, page 121-122,
    ou bien celles de plusieurs fusillés (pages 215 à 218) et en fin de couverture celle de René Mellier dans l’ouvrage du Comité du souvenir des fusillés de Souge (ouvrage collectf), 
    Les 256 de Souge, fusillés de 1940 à 1944, Le Bord de l’eau, 2014.


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     La lettre de VP2R se présente sous la forme d'une double page en PDF, le texte  provient de différents membres de VP2R.       La mi...

La Lettre de VP2R



    La lettre de VP2R se présente sous la forme d'une double page en PDF, le texte  provient de différents membres de VP2R. 
    La mise en page est effectuée par François Laville et Dominique Riboulleau en assure la coordination : VP2R

Texte de François Laville


Texte de François Cantegrel


Texte de Raymond Vallier

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