Quand La Réole fait la Une du magazine Télérama
Surprise dans les marchands de journaux ce mercredi 16 octobre 2019 : la Une du magazine Télérama affiche la cité millénaire de La Réole (Gironde), avec quatre pages spéciales.
Par Damien Pavis
Publié le 16 Oct 19 à 20:32
« La Réole, nouveau quartier de Bordeaux ? »
Avec environ 70 kilomètres d’écart entre les deux villes, la question pourrait paraître étrange. Elle figurait pourtant sur la Une de Télérama ce mercredi 19 octobre 2019. Le magazine s’est rendu dans la cité millénaire et en a tiré quatre pages spéciales. La classe !
Derrière cet article se cache Mathieu Braunstein. Le journaliste est à l’origine de cette publication, aux côtés du photographe Rodolphe Escher.
Il évoque la « vitalité associative et culturelle rare » de La Réole et fait parler plusieurs acteurs de la cité.
Tous les chemins mènent à La Réole
« Tous les chemins mènent à La Réole », tel est le titre choisi par Mathieu Braunstein qui, dans son escapade girondine, a pu interviewer plusieurs têtes connues. On pense à Vincent Gorse, le proviseur du lycée Jean-Renou, Bruno Marty, le maire, David Lespes de l’association La Petite Populaire, Bernard Lubat ou encore Chantal Limerat de la librairie "La Folie en Tête".
De son patrimoine historique riche aux projets innovants récents en passant par le dynamisme culturel et associatif, La Réole est parfaitement décrite par le journaliste.
Mais comment a-t-il pu arriver jusqu’à la cité millénaire ? Pour quelle raison a t-il souhaité écrire sur celle-ci ? Mathieu Braunstein explique :
Mon copain vit à La Réole depuis un an, il s’est installé car son grand-père y est originaire. Durant l’été 2018, je suis venu et j’ai été bénévole durant les Riches Heures [festival de musiques anciennes]. Je voyais qu’il se passait des choses à La Réole
Il s’agit là d’un premier lien entre le journaliste et la cité. Le déclic, quant à lui, interviendra quelques mois plus tard :
Le déclic, c’est la venue de Bernard Lubat. Il était venu aux Riches Heures pour écouter un concert et est revenu cet été pour le lancement de son festival, à Uzeste. Lors d’une table ronde, j’ai trouvé improbable que Bernard Lubat et Jean-Christophe Candau arrivent à se parler car ce sont deux personnes artistiquement très différentes
La question des petites villes
L’autre raison provient de l’intérêt de Mathieu Braunstein pour la question des petites villes :
Lors des réformes territoriales, j’ai trouvé que les petites villes étaient un peu les oubliées. Cela a été un soulagement de voir qu’une ville comme La Réole pouvait s’en sortir en regagnant une dynamique, de l’habitabilité… J’ai été étonné de voir une librairie avec cette qualité et cette exigence. La Petite Populaire, c’est absolument incroyable aussi…
Alors qu’il était question dans la rédaction de Télérama d’écrire des pages sur Bordeaux, le journaliste a proposé La Réole. Le terme de quartier faisait le lien avec la cité, d’autant plus qu’elle joue avec sa proximité avec la Métropole bordelaise, à travers l’opération immobilière « 33 minutes pour changer de vie. Au»
Forcément, cet article fait une belle publicité pour la cité médiévale. D’ailleurs, sur les réseaux sociaux, la Une régionale de Télérama avait déjà été diffusée hier, avec étonnement. Ce matin, c’était plutôt une forme de fierté qui se dégageait.
Mon copain vit à La Réole depuis un an, il s’est installé car son grand-père y est originaire. Durant l’été 2018, je suis venu et j’ai été bénévole durant les Riches Heures [festival de musiques anciennes]. Je voyais qu’il se passait des choses à La Réole
Il s’agit là d’un premier lien entre le journaliste et la cité. Le déclic, quant à lui, interviendra quelques mois plus tard :
Le déclic, c’est la venue de Bernard Lubat. Il était venu aux Riches Heures pour écouter un concert et est revenu cet été pour le lancement de son festival, à Uzeste. Lors d’une table ronde, j’ai trouvé improbable que Bernard Lubat et Jean-Christophe Candau arrivent à se parler car ce sont deux personnes artistiquement très différentes
La question des petites villes
L’autre raison provient de l’intérêt de Mathieu Braunstein pour la question des petites villes :
Lors des réformes territoriales, j’ai trouvé que les petites villes étaient un peu les oubliées. Cela a été un soulagement de voir qu’une ville comme La Réole pouvait s’en sortir en regagnant une dynamique, de l’habitabilité… J’ai été étonné de voir une librairie avec cette qualité et cette exigence. La Petite Populaire, c’est absolument incroyable aussi…
Alors qu’il était question dans la rédaction de Télérama d’écrire des pages sur Bordeaux, le journaliste a proposé La Réole. Le terme de quartier faisait le lien avec la cité, d’autant plus qu’elle joue avec sa proximité avec la Métropole bordelaise, à travers l’opération immobilière « 33 minutes pour changer de vie. Au»
Forcément, cet article fait une belle publicité pour la cité médiévale. D’ailleurs, sur les réseaux sociaux, la Une régionale de Télérama avait déjà été diffusée hier, avec étonnement. Ce matin, c’était plutôt une forme de fierté qui se dégageait.
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