Archives départementales 72, cours Balguerie-Stutenberg à Bordeaux
 |
| Les voutes Poyenne superbe lieu de l'exposition |
archives.gironde.fr
Quelques images concernant La Réole pour vous donner envie...
| Porte de la maison Seguin |
 |  |
Vue de la porte de la maison Seguin à La Réole s.d. [Deuxième moitié du XIXe siècle]
Cette vue représente une partie des murs de façade sur cour de la maison médiévale de la rue Maurice Moussillac connue sous le nom de maison Seguin depuis sa description par Léo Drouyn au milieu du Xe siècle. Divers clichés pris par Edgar Mareuse, historien et archéologue, mais aussi Jean Auguste Brutails directeur des archives de la Gironde conservés à la , montrent cette porte romane qui ouvrait sur le premier étage de la maison mais que l'on peine aujourd'hui à localiser car l'édifice a été fortement remanié et ses vestiges romans ont en partie disparu.
Il en va ainsi de cette porte richement sculptée surmontée d'un arc polylobe dont trois lobes abritent trois têtes. Ce cliché confirme non seulement le réalisme du dessin réalise par Léo Drouyn en 1861, mais il présente aussi l'intérêt de montrer la porte encore en place. Quelques années plus tard, probablement au début du XX siècle, cette porte a été vendue démontée et expédiée aux États-Unis où elle est exposée depuis au musée Isabella Stewart Gardner de Boston
Deux photos de la porte Seguin au Musée Garner de Boston récupérées par Anny Haneuse, une amie de Yves Vaillier.
.jpg) | .jpg) |
|  |
Texte de la notice :
Enluminure représentant le siège de La Réole de 1345 dans les Chroniques d'Angleterre de Jean de Wavrin
XV siècle Bibliothèque nationale de France, Français 87 (fol. 89)
"Comment messire Gaultier de Manny trouva le tombeau de son père en faisant miner le chasteau de La Riolle et l'occasion que jadis avoit este de sa mort".
Dans une mise en scène trompeuse, l'enluminure assemble en un même lieu plusieurs moments évoqués dans le récit qui articule le siège et l'enquête conduite par Gaultier de Manny pour retrouver à la Réole la tombe de son père, enseveli dans les environs et qui avait été tué lors de son pèlerinage vers Saint-Jacques. Chaque plan de l'image peut être interprété à double sens.
Au plan intermédiaire, la discussion peut évoquer la demande adressée par Gaultier de Manny pour savoir où son père est enterré. Elle peut aussi évoquer une tractation, un pourparler voire la guerre verbale qui précède très souvent au Moyen Âge l'affrontement guerrier qui associe stratégies traditionnelles (sape des fortifications) et modernes (canons) des troupes que l'on voit au premier plan. À l'arrière-plan, l'échange entre messire Gaultier de Manny et le vieillard lui indiquant où est enseveli son père pourrait également cibler les effets mortels de la guerre que le siège annonce.
 | ||
| Environ 100 jours fériés non travaillés par an Plan Géométral de La Réole
 "Plan géométral de la ville de La Réole avec l'arrachement des grandes routes et autres chemins qui y aboutissent". Levé et dessiné par Delaguette, échelle de 60 toises. s.d., [milieu du XVIIIe siècle] Mairie de la Réole Ce plan, le plus ancien connu de la Réole, permet de s'approcher au plus près de la topographie de cette ville des bords de Garonne à la fin du Moyen Âge. On y distingue très nettement les vestiges des premières enceintes qui ont protégé les extensions successives de la ville, née autour du prieuré Saint-Pierre, le château des Quatre-Sos qui la défend et la contrôle au sud-ouest et enfin la grande enceinte de réunion qui marqua jusqu'à la Révolution l'extension maximale de la ville. On remarque la densité de l'habitat à l'intérieur de la première enceinte autour de la Grand Rue et une occupation beaucoup plus lâche à l'extérieur où les maisons cohabitent avec les cultures dont certaines appartiennent aux couvents mendiants installés en périphérie ("Cordeliers" et "Jacobins" c'est-à-dire franciscains et dominicains). |
Procès-verbal de la confirmation des privilèges de La Réole par le sénéchal de Bazas.
1er septembre 1486 Parchemin, français et gascon
AD Gironde, E dépôt 9665 (archives communales de La Réole, AA 5-3)
Sous le règne de Charles VIII, Jean Lemaître, licencié en loi, lieutenant général du sénéchal de Bazadais, tenant cour de justice en la ville de La Réole, a reçu le témoignage de maître Jean Pinel bachelier en loi représentant les "consuls, bourgeois, manans et habitants" de La Réole d'une part et de Jean Lanusse procureur du roi dans la sénéchaussée de Bazadais. Jean Pinel produit une série de lettres royales "confirmatoires des coutumes et usages, franchises et libertés de ladite ville et prévôté". Le texte énumère les actes ainsi "exhibés" à savoir : une lettre de Charles VIII de 1483, une autre d'un certain Charles datée de 1317, probablement Charles IV avec une erreur de dix ans sur la date, une autre de Louis XI en 1462, et un arrêté du parlement de Bordeaux donné par Charles VIII en 1485. Jean Pinel présente enfin le Livre des coutumes de la ville de La Réole de 1255 dont il cite plusieurs articles contenant "droits, privilèges, prééminences, prérogatives, franchises et libertés". Malgré la réponse de Jean Lanusse qui prétend que ces documents ont été manipulés et ne prouvent rien, Jean Lemaître conclut en faveur de La Réole et demande aux prévôts, baillis et autres représentants du roi de ne pas contrevenir à ces articles
0 comments: