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Le Mois de l'Amitié

    
Le Mois de l'Amitié à La Réole

1 - Le choix de La Réole
2 - Déroulement des "Mois de l'Amitié"
3 - Toutes les photos
4 - Autres lieux des "Mois de l'Amitié" 
5 - Commentaires

    Après lecture du livre "Plus de frontières pendant un mois" voilà donc plus d'informations sur ce Mois de l'Amitié qui a dynamisé La Réole dans les années 60. 
    Créé  en 1956 à Saint-Céré (patrie de Jean Lurçat) dans le Lot, Lotois du Monde son succès l'a fait passer à 2 villes en 1960, 3 en 1962 et la quatrième La Réole en 1964.
Les étudiants du Mois de l'Amitié avec Lous Réoulès (Photo T Checchetti)

    Tous les ans Saint-Céré, Montargis, Bergerac et
La Réole depuis 1964 recevaient, à cheval sur Juillet et Août des étudiants (scolarisés en France) venus de différents pays du monde.
    Ceci à l'initiative de l'Association des Amis de la République Française dont le Président était M. Maurice Schuman, ancien Ministre, et le Directeur, M. Robert LANGE, auteur du livre "Plus de frontières pendant un mois".    
    L'association gérait le financement, par une vente d'objet venus du monde entier via les ambassades de France, appelée Vente des Nations, et qui a lieu début décembre au Parc des expositions Porte de Versailles à Paris.

1 - Le choix de La Réole
Extrait de "Plus de frontières pendant un mois"

Un village insolite
La Réole répond à cet impératif que nous avons déjà énoncé: priorité aux villes de moins de cinq mille habitants (chiffre du dernier recensement: quatre mille six cent cinquante). Cette pittoresque petite ville, bâtie en amphithéâtre sur les collines dominant la Garonne, compte quelques rues escarpées et parfois si étroites que plusieurs d'entre elles sont à sens interdit: il existe même une zone bleue où le disque est obligatoire et le stationnement limité à une heure, tout comme à Paris. Son ancien Hôtel de Ville comporte une salle spacieuse où le "Rotary" offre un somptueux dîner aux chandelles aux stagiaires du Mois de l'Amitié. On accède à l'ancien couvent des Bénédictins, devenu le nouvel Hôtel de Ville, par un admirable portail en fer forgé de Blaise Charlier ??, une voûte splendide et un majestueux escalier de pierre, assurant à l'immense bâtisse qui surplombe le fleuve une étonnante grandeur... La beauté de cette ancienne forteresse, dont ce n'est pas le lieu ici de conter l'extraordinaire histoire, n'est pas- et il s'en faut - le seul attrait de ce village insolite.
Après la rentrée du troisième trimestre de 1964, les responsables de l'organisation des rencontres universitaires internationales se réunissaient dans le bureau du Maire de La Réole, qu'entouraient ses adjoints, le principal et l'intendant du lycée, pour décider de l'installation des étudiants dans l'annexe moderne du lycée, et désigner le directeur de ce stage.
Guy Rapin venait à peine de terminer sa classe lorsque le concierge lui apprit que le principal l'avisait qu'il lui fallait se rendre d'urgence dans le cabinet du Maire.

2 - Déroulement des Mois de l'Amitié

   Guy Rapin (†2025), réolais, professeur de Biologie, a assumé la gestion locale de 1964 à 1973. Responsables en 1965 au côté de Guy Rapin : Simone Artins, Mlle Debayle, Régine Clavet, Josée Dubourdieu, Lucette Fabre, Françoise Moreau, Mr JC Lasserre, Jean Roland, Jean Marie Lefevre, Mr Paris Proviseur du lycée.
J'ai eu au téléphone Odile Jeannesson qui s'est occupée de l'intendance du Mois de l'amitié en 1968, elle remplaçait Simone Artins (malade).
L'intendance consistait à acheter la nourriture pour les étudiants, un cuisinier s'occupait de la fabrication des repas : Odile bénéficiait des fournisseurs de ses parents, épiciers à La Réole.
Les étudiants étaient hébergés aux Jacobins.
Odile a assuré le remplacement de Simone Artins en 1968 et a transmis ses informations à Régine Clavet.

    C'était une rencontre de jeunes gens et de jeunes filles de pays très divers, de toutes religions ou idéologies, étudiants de disciplines les plus diverses.
    M. LACHASSE, inspecteur d'Académie, qui résidait au Moulin de Loubens, avait proposé que cette rencontre se fasse dans la ville accueillante de La Réole.
    Il s'agissait de faire connaitre à ces jeunes une petite ville française, et sa région, le Sud-ouest (Bordeaux, la Dordogne. les Landes, Pau et le Pays Basque) ; des excursions étaient à organiser.

Ancien hôtel de ville, Exposition de dessins d'enfants : Mr Arnaud (Unesco) Mr Goergler (Inspecteur Primaire) (Photo T Checchetti)

    Par ailleurs, chaque Rencontre proposait un thème de réflexion et de débat présenté par une personnalité ;
Ainsi ; "Les jeunes face à l'enseignement" présenté par M. Louis JOXE, ancien Ministre, "L'action de l'UNESCO dans le domaine de l'Enseignement", "Les moyens modernes de communication avec les masses" , "L'adaptation de l'Enseignement au contexte africain", etc.

    Ces Rencontres ont été à l'origine de découvertes et de nombreux liens d'amitié entre ces jeunes, qui s'approfondissaient ensuite quand ils se retrouvaient parfois en France ou à Paris ou dans leurs pays respectifs.

14 juillet à La Réole, à droite les étudiants du mois de l'amitié (Photo T Checchetti)

    Et elles ont été aussi une découverte et un enrichissement pour les réolais et tous ceux qui ont approché et aidé les "Mois de l'Amitié" pendant ces années.

    Lors de chaque session le Rotary Club de La Réole invitait les étudiants pour une soirée: 
Un album photo avec des extraits du livre d'or signé par des étudiants :  Ici

Quelques documents :
Une plaquette présentant le Mois de l'amitié 1968 Ici
Des articles de presse Ici
Un album photos de Horst, Etudiant Allemand en 1969 
Ici
Images du mois de l'Amitié Ici

Le "Mois de l'amitié" des Amis de la République Française
"Le Monde" Publié le 09 juillet 1965 à 00h00 - Mis à jour le 09 juillet 1965 à 00h00
L'association des Amis de la République française, présidée par M. Maurice Schumann,
a tenu 
mercredi une conférence d'information avant le départ pour le Mois de l'amitié de quelques deux cents étudiants de toutes nationalités dans les centres de Bergerac, Montargis, La Réole, Saint-Céré, El Jadida*. Organisées depuis 1956, ces rencontres ont déjà réuni près de deux mille étudiants de cent quatre pays.
* Le Maroc organisa un Mois de l'Amitié à El Jadida en 1963-64 et 65.

Souvenirs de Michel Balans (†2024) :
"J'avais proposé à Guy Rapin d'inviter la Compagnie Dramatique Universitaire de Bordeaux (CDUB) pour laquelle je venais de faire les maquettes des costumes et du décor -Électre- de Jean Giraudoux, Jacques Albert-Canque assurant la mise-en-scène."
Juillet . . . 1968 ! Ébullition, ébullitions ! Ils ont présenté un deuxième spectacle : de retour d'un stage dans le sud de la France ; une création collective (dans le genre de l'époque). La météo ne permis pas la représentation prévue dans le parc du château des Quat'Sos (plancher au sol, et spectateurs sur les talus). Il fut joué au premier étage de l'ancien Hôtel de ville absolument bondé. Le public assis à même le sol ou debout contre les murs et très proche des acteurs : cette situation imprévue a participé au succès de la représentation. (voir photos).

Qui se souvient de cette représentation ?
Album photo ICI

Les spectateurs sont debout ou assis, les acteurs jouent au sol - Le mendiant J. Albert-Canque
Les spectateurs sont debout ou assis, les acteurs jouent au sol - Le mendiant : J. Albert-Canque.
Salle des conférences :soirée finale 1964 avec Guy Rapin à la guitare. Photo colorisée en 2021
Juillet 1973 - A gauche Marie-France et Guy Rapin, à droite nœud papillon veste claire Mr Robert Lange (responsable national), veste sombre Mr Lachasse  (Photo Bernard Sanderre) Photo colorisée 2023


Juillet 1973 - Photo Bernard Sanderre Photo colorisée 2023
1965 : Avec Lous Réoulès- AR gauche à droite : Luc et Jeannette Mothes, Guy Rapin
Bas : Janine Mothes, Maryse et Bernadette Sage, X

3 - Toutes les photos
Guy Rapin, qui a dirigé "le Mois de l'Amitié" de 1964 à 1974 m'a transmis plusieurs centaines de diapositives que j'ai numérisées.
Lien vers la totalité des diapositives
Lien vers les groupes
Lien vers Photos solo
Lien vers Photos 1964-1969
Certaines diapositives n'étaient pas datées...

4 - Autres lieux des "Mois de l'Amitié"  
Les rencontres internationales de Saint Céré :
Sous la présidence de Jean Lurçat, les clubs UNESCO et l'association des citoyens du monde
Le Mois de l'Amitié à Saint Céré
Lotoisdumonde et Garry Davis citoyen du monde

5 - Commentaires
    Merci à Guy Rapin pour tout ce qu’il nous a apporté..il nous a appris la saveur et le sens des choses…adieu généreux grand frère et compagnon de tant d’aventures. Guy Vidal
    Pour ses anciens élèves, le souvenir d'un prof qui motivait ses élèves par du concret, herbier, cartes postales et toujours le sourire ! 
Raymond Vaillier
    Guy était ,dès la quatrième en 1962 , notre prof accessible , d'autant plus qu'il lui arrivait dans l'émotion de bégayer et de rougir.
Cette année là, il nous a permis d'inaugurer les sorties pédagogiques à l'extérieur : une révolution !
Prologue: une rencontre sous la pluie avec le potier réolais.
Suite: déplacement en bus vers le moulin de Caussarieu, les mines de lignite d'Hostens, le musée de Villandraut et le lit du Gat Mort à Cabanac (à la recherche des oursins fossiles): inoubliable et Guy nous a donné ses photos de cette expédition.
Et puis, le Mois de l'Amitie, que je contribuais à accueillir chaque année à Saint Macaire , avec tous les drapeaux des pays représentés accrochés sur la tour du château de Tardes.
En 1965, j'y ai connu Avner Falk ,un israélien qui m'a fait découvrir les kibboutzim et je n'ai pas manqué d'aller le voir à Jérusalem en 1970 et de travailler en kibboutz. Nous sommes toujours amis
aujourd'hui... Jean Marie BILLA

Souvenirs de Michel Balans :
"J'avais proposé à Guy Rapin d'inviter la Compagnie Dramatique Universitaire de Bordeaux (CDUB) pour laquelle je venais de faire les maquettes des costumes et du décor -Électre- de Jean Giraudoux, Jacques Albert-Canque assurant la mise-en-scène."
Juillet . . . 1968 ! Ébullition, ébullitions ! Ils ont présenté un deuxième spectacle : de retour d'un stage dans le sud de la France ; une création collective (dans le genre de l'époque). La météo ne permis pas la représentation prévue dans le parc du château des Quat'Sos (plancher au sol, et spectateurs sur les talus). Il fut joué au premier étage de l'ancien Hôtel de ville absolument bondé. Le public assis à même le sol ou debout contre les murs et très proche des acteurs : cette situation imprévue a participé au succès de la représentation. (voir photos).
Qui se souvient de cette représentation ?
Album photo ICI

Les spectateurs sont debout ou assis, les acteurs jouent au sol - Le mendiant J. Albert-Canque





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Le Mois de l'Amitié en photos


Sommaire-tous-les-articles

   

L'article Mois de l'amitié en photos a été intégré dans l'article mois de l'amitié général      

Mois de l'Amitié

 


Guy Rapin, qui a dirigé "le Mois de l'Amitié" de 1964 à 1974 m'a transmis plusieurs centaines de diapositives que j'ai numérisées.

D'abord un article sur le Mois de l'Amitié :  Article sur le "Mois de l'Amitié"

Les Photos

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Certaines diapositives n'étaient pas datées... 

    Selon l'ordinateur que vous utilisez vous avez une possibilité de commentaires en bas de l'article, n'hésitez pas si vous reconnaissez des personnes, ou si vous avez des anecdotes










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I -   Origine de la Garde Nationale II - Quelle organisation en Gironde III - La Garde Nationale à La Réole en 1870 IV - Fin de la Garde Nat...

La Garde Nationale à La Réole

I -  Origine de la Garde Nationale
II - Quelle organisation en Gironde
III - La Garde Nationale à La Réole en 1870
IV - Fin de la Garde Nationale
V -  Reconstitution de la Garde Nationale en 2016
 La tribune de l'histoire 2016-26'  Podcast : La Garde Nationale -26'

I - Origine de la Garde Nationale
    La Garde Nationale, fondée le 13 décembre 1636 dans le Massachusetts, est la plus ancienne composante des forces armées des États-Unis et l'une des institutions les plus durables du pays.
    La Garde Nationale est historiquement l'ensemble des milices de citoyens formés dans chaque commune au moment de la Révolution Française, à l’instar de la Garde Nationale créée à Paris en 1789 et placée sous le commandement de La Fayette. 
Le serment de La Fayette à la fête de la Fédération 14 Juillet 1790
 
    Inscrite dans la constitution en 1799, ses officiers sont alors élus par la population et ne peuvent effectuer deux mandats successifs, confirmant son statut de force de sécurité nationale et démocratique.     Son rôle était d'assurer le maintien de l'ordre dans chaque commune en temps de paix mais également la défense militaire du pays en temps de guerre en complément de l'armée régulière. 
    Elle a existé sous tous les régimes politiques de la France jusqu'à sa dissolution en juillet 1871 au  lendemain des insurrections communalistes qu'elle a soutenues et de la répression de la Commune de Paris.
Thèse de Mr Richard Balestrat 

JOURNAL OFFICIEL
DES LOIS SUR LA GARDE NATIONALE 

Art. 1. La Garde Nationale est instituée pour défendre la royauté constitutionnelle, la Charte et les droits qu'elle a consacrés, pour maintenir l'obéissance aux lois, conserver ou rétablir l'ordre et la paix publique, seconder l’armée de ligne dans la défense des frontières et des côtes, assurer l'indépendance de la France et l'intégrité de son territoire.
Toute délibération prise par la Garde Nationale sur les affaires de l'Etat, du département et de la commune, est une atteinte à la liberté publique et un délit contre la chose publique et la constitution.
Art. 2. La Garde Nationale est composée de tous les Français, sauf les exceptions ci-après.
Art. 3. Le service de la Garde Nationale consiste:
1º En service ordinaire dans l'intérieur de la commune;
2º En service de détachement hors du territoire de la commune;
3º En service de corps détachés pour seconder l'armée de ligne dans les limites fixées par l'art 1.
4. Les Gardes Nationales seront organisées dans tout le royaume; elles le seront par communes.
Les compagnies communales d'un canton seront formées en bataillons cantonaux lorsqu'une ordonnance du Roi l'aura prescrit.
5. Cette organisation sera permanente; toutefois, le Roi pourra suspendre ou dissoudre la Garde Nationale en des lieux déterminés.
    Dans ces deux cas, la Garde Nationale sera remise en activité ou réorganisée dans l'année qui s'écoulera, à compter du jour de la suspension ou de la dissolution, s'il n'est pas intervenu une loi qui prolonge ce délai.
    Dans le cas où la Garde Nationale résisterait aux réquisitions légales des autorités, ou bien s'immisçait dans les actes des autorités municipales, administratives ou judiciaires, le préfet pourra provisoirement la suspendre.
    Cette suspension n'aura d'effet que pendant deux mois, si pendant cet espace de temps elle n'est pas maintenue, ou si la dissolution n'est pas prononcée par le Roi.
INTRODUCTION
    La Garde Nationale intégrante de la force publique, comme telle, a participé à tous les événements importants qui secouent le pays de la révolution en 1789 à la guerre franco-prussienne de 1870-1871. Pourtant elle reste fort méconnue !
    Les racines lointaines de cette institution plongent dans le moyen-âge. C'est entre le XI et le XIIIe siècle qu'apparaissent en France les milices urbaines ou communales. Elles assurent la sécurité des cités et apportent au Roi les ressources du ban et de l'arrière-ban. Elles perdurent durant tout l'ancien régime.     Elles sont alors levées pour assurer le complément des troupes royales. A la veille de la révolution ces gardes bourgeoises ne sont bien souvent plus que des corps d'apparat.
    Mais l'institution est essentiellement révolutionnaire. Elle naît de par la volonté de la nouvelle assemblée, qui pour s' assurer une force de maintien de l'ordre qui lui soit dévouée, arrête la création d'une Garde Nationale le 13 juillet 1789.
    Il s'agit de créer des bataillons de marche ou bien de constituer une réserve d'un bataillon par district.

II - Quelle organisation en Gironde
    La réorganisation de la Garde Nationale en Gironde est particulièrement compliquée, sujette aux aléas de la politique nationale et internationale, étalée de 1814 à 1818.
    De la première Restauration à la fin des cents jours, il faut préciser dès le départ que la Garde Nationale existait avant la première restauration, le département avait une Garde Nationale sédentaire qui avait été en partie sollicitée lors les levées en masse de 1813-1814.
    Ainsi chaque bourg et village du département possédait une Garde Nationale essentiellement à vocation militaire. Une enquête de 1816-1817 montre bien qu'à cette époque la Garde Nationale est présente dans tous les arrondissements et quasiment dans toutes les communes. Voici tiré de cette enquête un tableau récapitulatif.
Arrondissement
Nombre de communes ayant une Garde Nationale
Bordeaux 142
Libourne 129
Blaye 46
Bazas 49
La Réole 95
Lesparre 30
Total 491
490 communes sur près de 550 ont une Garde Nationale en 1816 soit près de 90% des communes du département.
    Cette réorganisation est une volonté gouvernementale. C'est un des premiers actes du gouvernement provisoire de Mgr De Talleyrand. Le 5 avril 1814 il ordonne, par une circulaire, la formation dans chaque ville, bourg  et village d'une Garde Nationale sédentaire mise sous les ordres de l'autorité municipale. Un des premiers principes est posé, il s'agit d'une Garde Nationale sédentaire.
    Il est réaffirmé dans l'ordonnance royale du 16 juillet 1814 qui régit la réorganisation des Gardes Nationales du Royaume. Dès son premier article, la Garde Nationale y est définie comme étant sédentaire et divisée en gardes urbaines et rurales.

Une enquête de l'administration datant vraisemblablement de la fin 1816 ou du début 1817 montre les effectifs  : 
Arrondissement./ officiers /S-officiers-Gardes // Population
Bordeaux.             739. /16747 // 199250
Bazas                    116 / 3145 // 38837
Blaye                    96 / 2774 // 51705
Lesparre                92 / 1532 // 33172
Libourne.              409 / 11453 // 103397
La Réole.              123 / 2732 // 103397
Total.                     1575 / 38383 // 477663

    Les Gardes Nationaux sont donc au nombre de 38 383. Avec les officiers ce sont 39 958 Gardes Nationaux. Ils représentent près de 8,5% de la population estimée de la Gironde
    Mais surtout d'après cette même étude, ce total représente près de la moitié des hommes de 20 à 60 ans qui payent une contribution. Le Préfet souligne dans le rapport précédemment cité que c'est inacceptable. Aussi présente il un contre-projet en collaboration avec le général Loverdo.
    Ce contre-projet propose une organisation qui numériquement est chiffrée à 8752 nationaux et officiers de toutes les armes répartis entre les six arrondissements du département.

La Réole 240 /Noaillac 50 /Hure 40/ Saint Macaire 50 /Caudrot 50/ Saint Ferme 50 /Pellegrue 50 /Sauveterre 50 /Blasimon 50
    Les Gardes Nationaux sont de moins en moins nombreux à accomplir leur devoir.
En 1824, les services ordinaires des villes sont en grande difficulté. Tout service cesse dans les campagnes après cette date et Bordeaux cesse ces activités en 1827.
Une Garde Nationale matériellement délaissée :
    Le pouvoir se méfie et il n'aide pas la Garde Nationale. Il faut rappeler que l'armement, l'équipement du personnel est à la charge des membres. Faire partie de la Garde Nationale est un devoir onéreux. Tous ne peuvent pas se payer les équipements complets.
    Seuls 18% des Gardes Nationaux sont équipés et encore sont-ils répartis sur les centaines de communes qui bien souvent ne comptent que quelques membres habillés. Les gardes nationales entièrement habillées à 100% sont très rares. Seule St Estèphe a ces 120 Gardes Nationaux habillés.
Les grandes villes ont des Gardes Nationales incomplètement habillées et équipées mais c'est elles qui obtiennent les meilleurs résultats.
    Bordeaux est équipée et habillée à près de 80%, Libourne à près de 68%, La Réole à 84% dépassé par Caudrot 95% (77 sur 81). Blaye et Bazas réalisent un mauvais score. Les Gardes Nationales de Blaye et Bazas ne sont habillées qu'à 20%. Pour ce dernier arrondissement, Langon dépasse de loin Bazas puisque sa Garde Nationale est habillée et équipée a plus de 90%.
    Ces quelques chiffres montrent assez bien que les seuls citoyens ne peuvent s'armer et s'équiper totalement. L'Etat doit intervenir. Méfiant vis-à-vis de l'institution, il est préférable pour lui de savoir qui est armé et ainsi réguler un armement qui pourrait devenir sauvage et dangereux.
    475 communes ayant organisées une Garde Nationale représentent près de 83% des communes du département. Toutes ces communes ont fait leur demande durant la période d'août et de septembre mais il existe certains retardataires. Comme l'arrondissement de La Réole qui ne rend ces demandes que le 23 novembre 1830, l'arrondissement de Lesparre qui envoi une première demande de 14 communes au 28 octobre complété par un envoi ultérieur de 7 communes. Globalement l'on peut dire que le département à la fin septembre pratiquement couvert par la nouvelle Garde Nationale Mais certains arrondissements sont plus motivés que d'autres. Les demandes sont moins fortes pour les arrondissements de Lesparre et Bazas. Il n'en reste pas moins que globalement la Garde Nationale est présente dans pratiquement tout le département.
    Cela fait un total de 58 317 Gardes Nationaux. Un chiffre important qui est à rapprocher des 39 000 hommes de la Garde Nationale au début de la Restauration mais aussi de l'estimation du préfet de Napoléon Premier lors des Cent Jours. Ce nombre est supérieur aux deux estimations. Il s'agit donc d'une large ouverture des rangs de l'institution. Pourquoi un nombre si élevé ? S'agit-il d'un simple jeu d'écriture des maires ou bien d'un réel engouement ?

    Ces chiffres montrent nettement que l'on a les hommes mais pas l'armement. Bien souvent ces armes sont concentrées dans quelques villes importantes. Bordeaux, Libourne (550 de fusils), Castillon (120), Saint Foy (125 fusils), La Réole (100), Lesparre (25 fusils), Pauillac (42 fusils), Blaye (320 fusils), Bazas (104 fusils). A ces armes légères il faut ajouter des armes lourdes comme les pièces d'artillerie. Bordeaux possède dès le mois d'août 2 pièces de campagne de calibre 6 ainsi que 2 obusiers de même calibre. Libourne est la seule autre ville à avoir des pièces d'artillerie : 2 pièces de 8 de campagne. Encore faut-il que les armes dont on vient de dresser le tableau soient en état de fonctionnement. 

    L'on peut avoir des doutes sérieux ; par exemple les armes de Bazas sont pratiquement toutes hors de service et il en va surement de même pour les autres armes. Si l'artillerie bordelaise fournie par les militaires de la place est en état bien que fort vieille, l'artillerie libournaise est complètement hors d'état. Les canons, changés en 1831, ont un défaut et auraient éclaté si on avait utilisé une charge de guerre.

    Finalement le département n'a reçu qu'un peu moins de 18 000 fusils de toutes sortes.
L'Etat a satisfait moins de 45% de la demande. Depuis le 31 août une circulaire demande de n'armer qu'un vingtième de la population, de fait cette circulaire est à peu près respectée en Gironde
    Les dernières livraisons sont du 23 juillet 1832. Pour l'armement lourd, l'Etat est encore plus circonspect. Ce n'est qu'en janvier 1832 que l'artillerie bordelaise se voit dotée de ces 12 pièces de 6 de campagne. Libourne échange ces deux pièces de 8 inservables contre deux pièces de 4 de campagne et d'un caisson, la dotation reçu est la même pour Pauillac. Blaye n'est pas dotée de pièces, cette compagnie doit se servir de celles de la forteresse en cas de guerre. La Gironde est dotée par l'Etat de 16 pièces d'artillerie. En novembre 1831 le gouvernement en avait distribué 600.
    Les partisans du gouvernement sont majoritaires. Ils commandent 23 compagnies de la ville. 
La compagnie des voltigeurs du bataillon de la légion sud de la ville centrée sur le quartier du Hâ est particulièrement visée. Elle est dite composée de juifs et de gens du barreau et est proposée à la dissolution. Ce qui ne sera apparemment pas fait.
    Les rapports des sous-préfets lors des élections signalent tout de suite les anomalies. 
Ainsi l'on sait par le rapport du sous-préfet de La Réole que la Garde Nationale de la ville de la Réole est commandée par un républicain. Le sous-préfet de Libourne note que les Gardes Nationales de son arrondissement ne sont pas animées de mauvais esprits. Les compositions n'alertent pas les sous-préfets en 1843. Les élections de 1846 n'amènent pas de transformations notables, seule la Garde Nationale de la Réole élit maître Bellos qui appartient à l'opposition démocratique mais qui est dit sans danger pour l' ordre. Globalement les centres de commandement restent jusqu'aux élections de 1846 aux mains des partisans du gouvernement. Si l'on note quelques incidents en 1832 comme la destitution du capitaine commandant la Garde Nationale de Sablons, petite Garde Nationale à deux compagnies de 206 Gardes Nationaux  au total, rien de tel n'est à noter par ailleurs. Le fait qu'il n'y est pas de dissolutions montre assez la fidélité des Gardes Nationaux du département
Toute la Garde Nationale est réorganisée le 23/11/1849
    La Garde Nationale est, en France, une unité militaire rétablie en 1830 au moment des Trois Glorieuses après avoir été dissoute en 1827.
    En janvier 1849, un décret de Louis-Napoléon Bonaparte, président de la République, supprima la moitié des bataillons de Gardes Nationaux  et réorganisa les autres. Il se méfiait de la garde nationale. Les Gardes Nationaux  mobiles furent finalement et définitivement licenciés le 31 janvier 1850. Il leur était reproché leur indiscipline et d'engendrer plus de discorde que d'en résoudre.
(Wikipédia)
Thèse de Richard Balestrat 


Journal L'Union 02/02/1851
Journal L'UNION La Réole 
Une tentative de suppression de la Garde Nationale !
Qui sera réalisée en 1871 !
    
III - La Garde Nationale à La Réole en 1870

Carnet de Guillaume Fauchez du 26-09-70 au 23-2-71


La totalité du carnet numérisé ICI

Les membres de la Garde Nationale à La Réole : beaucoup de noms nous sont familiers !


Totalité des membres de la Garde  : IcI 

IV - Fin de la Garde Nationale
    La démobilisation est tardive. Ils ne sont de retour dans leurs foyers que dans le courant du mois de mars 1871.
    Le 25e régiment de mobile est licencié le18 mars, les hommes passent par Beaune et finalement ne sont de retour que le 28 à Bordeaux sans tambour ni fanfare.
    Partis dans la liesse populaire, nous disent les chroniqueurs, ils reviennent en vaincus et aucun auteur ne décrit ce retour. Ils ne décrivent que l'émotion ressentie par les mobiles à la vue de la ville de Bordeaux. Les hommes retrouvent leur foyer dans une certaine indifférence. Et les archives ne parlent pas de réjouissances populaires. Tout se fait dans le calme. Les mobilisés sont démobilisés le 2 mars mais la nouvelle ne se répand dans les corps que le 5 mars. Les circonstances du retour de ces corps ne nous est pas connue.
    Mais le sort de la Garde Nationale se joue à Paris. Tout tourne autour de l'organisation militaire de la France.
    Et la réflexion commence dès l'assemblée de Bordeaux. Le 28 avril 1871 est créée une commission de réflexion. Tous ces membres sont d'accord pour une armée nationale composée grâce à un service actif court mais généralisé, complétée d'une réserve instruite. La loi de 1868 semblait bonne mais n'ayant pas atteint son but, elle sera abrogée. La loi militaire n'est votée qu'en 1872. Mais déjà en 1871 le service obligatoire est en marche et la Garde Nationale n'a plus sa place au sein de ce système.
    Le 6 juillet 1871, 130 députés déposent un projet de loi visant à supprimer la Garde Nationale et à la désarmer. Les affrontements sont violents et pour la première fois de son histoire le principe de la Garde Nationale et son existence même sont en cause. L'avis général est parfaitement exprimé par le général Pélissier tentant de sauver au moins provisoirement l'institution.
    Pour lui, la Garde Nationale est “une grande institution qui fut la conquête de 1789, qui a rendu tant de services au pays en 1792, de 1830 à 1851, qui en 1870 a été d'une immense utilité contre l'ennemi. Faisons la disparaître puisqu'elle n'est plus en harmonie avec les institutions militaires que nous préparons actuellement, mais traitons là avec les honneurs que méritent son origine et ses services".
    Un enterrement de première classe que l'on ne lui accorde pas malgré le soutien de Mr Thiers ce qui occasionne de graves incidents de séances, il annonce même son intention de démissionner.
La dissolution est votée le 25 août.
Louise Michel, en uniforme de la Garde Nationale,
peu avant sa dissolution.

Dissolution de la Garde Nationale en 1871
    Le 25 août 1871, à la suite des événements de la Commune, fut votée une loi de dissolution des Gardes Nationales dans toutes les communes de France. De plus, l'article 6 de la loi du 27 juillet 1872 prévoit que « tout corps organisé en armes et soumis aux lois militaires, fait partie de l'armée et relève du ministère de la guerre », mettant un terme à l'essence même de la Garde Nationale.(Wikipédia)

V - Reconstitution de la Garde Nationale en 2016


    En juillet 2016, à la suite de la série d'attentats terroristes revendiqués par l'organisation État islamique, et qui ont frappé la France, le président de la République  François Hollande annonce la reconstitution d'une Garde Nationale composée de réservistes volontaires. Celle-ci a été officiellement constituée en octobre 2016.
    En 2024, l'on dénombre 84 000 réservistes opérationnels.
Defense.gouv.fr/garde-nationale



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  En 1952 , dans un article des Cahier du Réolais n° 1 1, Louis Desgraves , conservateur de la bibliothèque municipale de Bordeaux (1947-19...

L'imprimerie à La Réole de 1503 à 2021


 En 1952, dans un article des Cahier du Réolais n° 11, Louis Desgraves, conservateur de la bibliothèque municipale de Bordeaux (1947-1970), président de l’Association des bibliothécaires de France, inspecteur général des bibliothèques (1970-1983) et, confirme la plus ancienne impression connue en Guyenne à La Réole en 1503, soit 12 ans avant Bordeaux et 21 ans avant Agen.

I - L'IMPRIMERIE A LA REOLE DE 1678 à 1690  : Cahiers n°11 en lien puis transcodé en texte

II - LES ORIGINES DE L'IMPRIMERIE A LA REOLE Anatole Claudin 1894

III - NOTICES SUR LES IMPRIMEURS ET LIBRAIRES BORDELAIS  Ernest Labadie 1900 

IV - L'IMPRIMERIE DE LABEUR: Éditions - Journaux aux 19e et 20e siècles à La Réole (Michel Balans)

V - L'IMPRIMERIE A LA REOLE 1930-2021 (Michel Balans)


I -L'IMPRIMERIE A LA REOLE DE 1678 à 1690 

Article des Cahiers du Réolais n°11 de Louis Desgraves

    L'existence à La Réole d'un atelier d'imprimerie dans les toutes premières années du XVI° siècle est attestée par le Manuel de Bazas imprimé par Pierre Besson dès 1503.
On ne sait quelle fut la durée du séjour de Besson à La Réole et s'il y exécuta d'autres travaux.
On peut cependant supposer qu'il y fut appelé par les moines du prieuré bénédictin. (P.. Courteault : les origines de l'imprimerie à La Réole, Rev. Hist. Bordeaux 1926).
    On lui doit, en tout cas, la plus ancienne impression connue en Guyenne, puisque l'imprimerie fut introduite à Bordeaux aux environs de 1515 et à Agen en 1524.
    Dix ans s'écoulent avant qu'on retrouve la présence d'un autre imprimé à La Réole.
Un contrat passé par devant maître Jacques Gorces notaire à Bordeaux, le 3 Juin 1512, mentionne Léonard Bardoc, habitant de La Réole, qui vend à un libraire bordelais "le nombre et quantité de troys cens ordonnances royaux, darrainièrement faictes" (Arch. Hist de la Gironde, t XLVIII, 1913, p.480).
    Trois ans plus tard, en 1515, Jean Maurus, établissait une presse à La Réole et publiait, le 15 Juin 1517, une espèce de vocabulaire grammatical des mots composés et des dérivés de la langue latine, mis en ordre et rédigé par l'imprimeur lui-même à l'usage de la jeunesse qu'il était chargé d'instruire (A. Claudin : les origines de l'imprimerie à La Réole en Guyenne 1517 Paris 1894).

    Douze jours après, le même imprimeur faisait paraître une traduction de l'Opus Tripartum de Gerson que l'évêque de Bazas, Amanieu d'Albret lui avait demandé de publier ; enfin, avant son départ de La Réole en 1517, Jean Mautus imprimait les Consitutiones synodales Ecclesiae Vasatensis.
    Après Pierre Besson et Jean Maurus, il faut attendre jusqu'en 1679 pour retrouver mention d'un ouvrage imprimé à La Réole. La proximité de Bordeaux où, dès 1572 l’imprimerie connaît avec Simon Millanges une ère de prospérité qu'elle ne retrouvera plus ensuite explique, semble-t-il, l’absence de tout atelier d'imprimerie à La Réole.
Aussi faudra-t-il une circonstance exceptionnelle pour que l'imprimerie y refleurisse pendant quelques années.
    Cet évènement fut l'exil du Parlement de Bordeaux qui, à la suite de la sédition de 1675, s'installe à La Réole au mois de mai 1678 et y demeura jusqu'à son retour dans la capitale de la Guyenne en 1690 (Dupin Hist. de la Réole, Gauban Hist. de la Réole, Bascheron des Portes : Hist. du Parlement de Bordeaux).
    A son arrivée à La Réole, le Parlement avait trouvé exerçant dans cette ville deux marchands libraires: Louis Labbé (Labadie : Notices. biographiques sur les imprimeurs et libraires bordelais... Bordeaux 1900. p.48) et Jean Séjourné qui à sa librairie avait joint une modeste imprimerie; son fils Pierre lui succèdera bientôt.
    Un troisième imprimeur, Claude Labottière, attiré par la présence du Parlement, ne tarda pas à venir ouvrir boutique à La Réole; peut-être y fût-il envoyé par les imprimeurs bordelais de Lacourt chez lesquels il avait été compagnon (Bouchon : Hist. d'une imprimerie bordelaise 1600-1900 Bordeaux 1901, p. 68). Jacques Mongiron-Millanges, ému par cette concurrence, s'empressa d'aller s'installer, lui aussi, auprès du Parlement.
    Nous avons relevé, sans que cette liste prétende être complète, dix huit impressions réolaises entre 1679 et 1690. Quinze d'entre elles sont des arrêts, déclarations ou édits imprimés à l'usage du Parlement.
 
En voici la liste :
1. Subercasaux (Guillaume). Histoire d'une femme morte par la picqure d'une araignée. La Réole. J. Séjourné, 1679 (B.M. Bordeaux).
2. Ordonnance des corps de ville fixant le prix des logements dans les hôtelleries; le prix des vivres et denrées tels que lard, huile, volaille, gibier, poisson, bois marchand; le prix des transports en bateaux et des charrois. L.R. C1 La Bottière imprimeur et marchand libraire, 1681 (Arch. Mun La Réole H.H 9)
3. Recueil général des édits et déclarations, arrêts du conseil et de toutes les cours souveraines du royaume, qui ont été donnés concernant la justice et la religion sous Louis le Grand. L.R. Cl Labottière 1684. (B. M, Bordeaux).
4. Recueil général des édits, déclarations de Louis le Grand, arrêtés du conseil et de toutes les cours souveraines du royaume, qui ont été donnés contre ceux de la religion prétendue réformée, depuis l'édit de Nantes jusques à présent, avec les enregistrements du Parlement de Guyenne. L.R. Cl Labottière. 1684 (B.M. Bordeaux).
5. Déclaration touchant la certitude du jour de retour dans le royaume de ceux de la R.P.R. qui en sont sortis. Fontainebleau 12 Novembre 1685. L.R. Cl Labottière 1685 (B.M. Bordeaux)...
6. Lapeirère (Abraham) Décisions sommaires du palais mises par ordre alphabétique.L.R.. Cl.Labottière 1689 (Catalogue J.Delpit n°887)
7. Déclaration du Roy portant ampliation sur l'édit des duels du 30 décembre 1679 L.R. J.Mongiron-Millanges 1680 (B.M.Bordeaux)
8. Déclaration du Roy portant déffences à toutes sortes de personnes tant de l'un que de l'autre sexe, d'accoucher des femmes tant de la religion catholique apostolique et romaine que de ceux de la R.P.R. L.R. Mongiron-Millanges 1680 (Arch. Dep. Gironde C. 3784)
9. Déclaration du Roy portant défense contre le port d'armes et de la chasse. Donné à St-Germain en Laye le quatrième décembre 1679. Enregistrée en Parlement le 7 Février 1680. Mongiron-Millanges 1680 (Arch. dép. Gironde C. 3784)
10. Déclaration du Roy portant règlement pour la punition des faussaires et falsificateurs et les peines qu'ils en doivent encourir. Donné à St Germain en Laye au mois de mars 1680. Enregistrée à La Réole en Parlement le 12 Avril 1680.L.R. Mongiron-Millanges 1680 (Arch dep. Gironde C.3784).
11. Édit du Roy portant règlement général sur les duels. Avec les règlements de Messieurs les Maréchaux de France, sur les diverses satisfactions et réparations d'honneur. Donné à St-Germain en Laye au mois d'août 1679. L.R. Mongiron-Millanges 1681 (B.M. Bordeaux fonds D)
12. Chabannes (Jean-Joseph de) Harangue prononcée à l'enregistrement de l'édit de révocation de celui de Nantes. L.R.Mongiron-Millanges 1686. (B.M. Bordeaux)
13. Arrest du Parlement de Guyenne confirmatif d'une sentence rendue par le lieutenant criminel de Saintes, par laquelle le cadavre de feu Pierre Joufflier, ci-devant greffier de la juridiction de Mornac est condamné d'être déterré par l'exécuteur de la Haute-Justice, traîné sur une claie et exposé à la voirie, et ses biens confisqués pour crime de lèze-Majesté, apostasie et relaps, ayant refusé les sacrements de l'église après sa conversion. L.R. Mongiron-Millanges s.d. (1687) (Arch. dép. Gironde C.3784)
14. Arrêt du Parlement de Guyenne, portant condamnation aux galères perpétuelles, et confiscation des biens contre les nommez Régaud et Deschamps, nouveaux convertis accusez du crime d'évasion contre les défenses de Sa Majesté. Mongiron-Millanges s.d (1687) (Arch. dép. Gironde C.3784).
15. Arrest du Parlement de Guienne, qui a condamné Pierre Gache à être pendu et étranglé et ses biens confisqués pour être venu d'Angleterre à Bordeaux, dans le dessein de suborner des nouveaux convertis et favoriser leur sortie hors du royaume. Et par ce même arrêt Joseph Len drinthon, maître d'un vaisseau anglais, et Isabeau Maron, aubergiste femme de Jean Capon, chapelier de Bordeaux, sont aussi condamnés aux peines portées par la Déclaration de Sa Majesté, pour avoir favorisé l'évasion des dits nouveaux convertis. Cet arrêt contient aussi des condamnations contre plusieurs accusés dudit crime d'évasion. L. R. Mongiron Millanges s.d (1687) (Arch. dép. Gironde C 3784)
16. Déclaration du Roy, portant règlement des peines auxquelles les femmes et filles qui ayant été bannies, ne gardant pas leur ban, seront condamnées. Donnée à Versailles, le 29 jour d'avril 1687. Avec l'arrêt d'enregistrement du 28ème May 1687. L.R. Mongiron-Millanges, s.d. (1687) (Arc dep Gironde C.3784)
17. Edit du Roy portant que les matelots seront censez regnicoles et exempts du droit d'aubaine après cinq ans de service, sans être tenus de prendre de Sa Majesté des lettres de naturalité. Donné à Versailles au mois d'avril 1687. Avec l'arrêt d'enregistrement du 28ème May 1687. L.R. Mongiron-Millanges s.d. (1687) Arch dép Gironde C.3784)
18. Lettres patentes du Roy en faveur de Monseigneur le Mareschal de Lorge pour le commandement en chef de la province de Guienne. L.R. Mongiron-Millanges 1689 (B.M. Bordeaux)


II - LES ORIGINES DE L'IMPRIMERIE A LA REOLE 
Anatole Claudin 1894 -39 pages
Plaquette extraite de la Revue Catholique de Bordeaux - Tiré à 100 exemplaires -Non mis dans le commerce

 Le texte intégral



III - NOTICES SUR LES IMPRIMEURS ET LIBRAIRES BORDELAIS Ernest Labadie 1900


70   IMPRIMEURS ET LIBRAIRES BORDELAIS
LE MORE (JEAN),

    Imprimeur à La Réole, vers 1516-1518. Jean Le More, en latin Maurus, naquit à Coutances, en Normandie, à la fin du xv siècle.
    Il fut d'abord imprimeur à Paris dès 1507 et on le rencontre dix ans après à La Réole, en 1517.
On connaît, en effet, trois ouvrages sous ce millésime, imprimés dans cette petite ville : le premier est un  Vocabulaire grammatical de la langue latine et le second une édition du livre de Jean Gerson, l'Instruction des Curez. De ces deux impressions réolaises il ne reste que les exemplaires de la Bibliothèque de Bordeaux, N 14586 et 33209.
    Le troisième ouvrage est une édition des statuts synodaux de Bazas, publiée par l'évêque de cette ville, Amanieu d'Albret : Constitutiones synodales Ecclesia Vasatensis..., dont l'unique exemplaire, découvert tout récemment, est conservé à la bibliothèque de Troyes, A 1503.
    Jean Le More avait installé son atelier typographique à La Réole, dans le collège de cette ville.
    On suppose que, tout en pratiquant l'art typographique, il professait la grammaire, et c'est ce qui expliquerait sa présence dans un établissement d'enseignement. Il ne séjourna que peu de temps dans le Bordelais, car en 1518 on le trouve à Lectoure, de 1522 à 1532 à Montauban, et de 1532 à 1550 à Toulouse. On ignore la date de sa mort.
    Jean Le More est le plus ancien typographe connu établi dans le Bordelais, le premier livre imprimé à Bordeaux étant daté de 1519 (V. l'article Gaspard Philippe)..

IV - L'imprimerie de labeur : Éditions - Journaux aux 19e et 20e siècles à La Réole (Michel Balans)

    Au XVI° siècle, le premier imprimeur de Guyenne, disciple de Gutenberg, Jean MAUR,
de Coutance, s'installe à La Réole.
On note :
XVII° siècle = Jacottière
XVIII° siècle = Laguillotière,  fils
XIX° siècle = Pasquier – Vigouroux – Fayaut – Larrieu – Beylard – Vve Champas – Moulin
XX° siècle = Fayaut, Beylard, Vigouroux, Balans, Maumy, Aristéguy.

JOURNAUX
1868-1914?Le Girondin Journal de  La Réole :  BNF
1833-1842 = Les Tablettes, La Réole  Imprimeur J. Pasquier  BNF devient l'Union : Numérisé  ICI
1842-1944 = L'UnionImprimeur Pasquier puis Henrion puis  Vigouroux (1863)   BNF          Numérisé  ICI
1880-1888L'Avenir Réolais  BNF devient l'Indépendant Réolais
1888-1944 = L'Indépendant Réolais  BNF
1885-1920?= L'Agriculteur réolais   BNF
1895-1898 = Le Réolais  Imprimeur Vigouroux  BNF
1908-1920 = Le Paysan Mutualiste  BNF devient L'Union agricole  BNF (imprimé à La Réole)
1936-1944 = La Tribune Républicaine - Balans BNF
1944-2007 = Le Réolais  Vigouroux- Gimenez- Mothes

La paroisse édite un journal à tirage limité.(La Liaison  BNF )
La Commune ( Tempo )
L'association : les Cahiers du Réolais

- Voir l'étude de Louis Desgrave (1921-1999) sur l'imprimerie à La Réole
aux XVIe et XVIIe siècles : Conférence L Desgraves 1979
Michel Balans

V - L'imprimerie à La Réole 1930-2021 (Michel Balans)
Presse typographique Heidelberg - Format colombier- 0,60 x 0,80

Je me souviens de l'imprimerie rue Camille Braylens.
    Mon père dirigeait cet atelier moderne de 1936 à 1944. Il avait appris le métier à l'Imprimerie FAYAUT, 18, rue Armand Caduc, avec Maurice et sa fille Marguerite.
En même temps il avait appris le métier de relieur et de papetier.
J'ai grandi dans le bruit des machines et l'odeur de l'encre. Il y avait une nouveauté, rare à l'époque ; une linotype qui fabriquait des caractères en plomb. Plus faciles à manier, plus rapide, pour concevoir les colonnes d'un journal.
    Un clavier, type machine-à-écrire permettait la rédaction et la composition.
Un petit four électrique maintenait du plomb en fusion. Chaque ligne sortait de la machine.. La rotative Heidelberg grand format imprimait le journal et ... affiches des bals de l'époque.
Deux presses à pédale et à moteur servaient pour les travaux courants.
Il y avait trois ouvriers. Henry Maumy, le principal, l'apprenti Pierrot Barbillat et un autre occasionnel.
Le vendredi était un jour d'effervescence avec la mise sous bande et l'expédition du journal aux abonnés de la région.
Presse typographique à pédale puis à moteur

    La place permettait l'installation de nombreuses casses typographiques de caractères, anciens et modernes, en bois et en plomb. Un comité de rédaction se réunissait dans le bureau chaque semaine pour préparer le numéro suivant.
Ce comité se composait de René Bourillon, Jean Counilh, Choisnet, Roux, Tracou, Fournier.
A La Réole Il y avait deux autres journaux chaque semaine.
Ce journal, la Tribune Républicaine, qui professait de idées de droite disparaît en 1944.
Les dirigeants, sauf mon père, seront inquiétés, condamnés à la perte de leurs droits civiques.
Le matériel du journal est vendu.
    Nous déménageons de notre logement qui était au-dessus de l'imprimerie avec un grand jardin.
Nous habitons maintenant au 18, rue Armand Caduc. Le matériel d'imprimerie va dans la première cave. Je ferais une année d'apprentissage avant de partir à Bordeaux. Finalement mes parents vendent l'imprimerie et le commerce qui sera loué à M. Sanfourche pour devenir magasin de chaussures.

Casse typographique

    Ma mère travaille à la Mairie de La Réole. Mon père, devient employé, chaque semaine, travaille dans des imprimeries de labeur à Bordeaux jusqu'à une année avant la retraite.
    Il travaille chez H. Maumy son ancien ouvrier, aujourd'hui patron d'une grande imprimerie, successeur de Beylard.
    Sa fille, Catherine Aristéguy, continuera à porter le flambeau.
L'autre imprimerie, Vigouroux, dirigée par sa fille Josette Vigouroux Gimenez continuera le journal, le Réolais jusqu'en 1999 (total 56 ans).
Florence Mothes le rachète pour le vendre par la suite ?
    En 2021 il n'y a plus qu'une imprimerie à La Réole (à Frimont).
Le graphisme, le design, la communication, la reproduction, l'ordinateur ont bouleversé de fond en comble ce métier d'imprimerie.
    Il demeure réservé à une élite cultivée, rare et riche.
L'image est reine sur le plan technique mais à quel prix ?
Le livre relié est cher. Les journaux sont sur internet. Le papier est menacé.
Les emballages de la grande distribution avalent les forêts.
Michel Balans

V - L'imprimerie à Bordeaux (Collection DR)



Simon Millanges :
Extraits
 -  Aujourd'hui, de l'imprimerie Millanges, il ne reste que la porte remarquablement décorée du
16 rue Saint-James : des 
pilastres soutiennent un entablement et une corniche saillante ; l'entablement est orné d'une frise d'animaux fantastiques, encadrée de médailles ; au-dessus, un cadre carré, aujourd'hui vide, est entouré d'une composition globalement triangulaire associant vases, guirlandes et putti, le tout sommé par un Christ en douleur ; ce décor qui doit dater des années 1530, est attribué au maître maçon Guilhem Médion, par le professeur d'histoire de l'art Paul Roudié (1916-1994)[

- En 1580 et 1582, il publie les deux premiers livres des Essais de Montaigne ;
Mongiron-Millanges, Jacques (1618?-1695) 
Responsabilité : Auteur, Imprimeur libraire (Texte imprimé)
Naissance : 1618? Mort : 1695-04-14
Période d'activité : 1649-1692

Imprimeur-libraire ; imprimeur ordinaire du Roi et de la ville [de Bordeaux] (1649-1692) ; imprimeur du collège de Guyenne. - Fils de l'imprimeur-libraire de Bordeaux Claude Mongiron et petit-fils par sa mère de l'imprimeur-libraire Simon Millanges.
Né en 1617 ou 1618. Travaille chez son oncle l'imprimeur libraire Guillaume Millanges avant de lui succéder en juin 1649. Imprime de nombreuses mazarinades pendant la Fronde. Capitaine de la milice de la Jurade de la paroisse Saint-Éloi.
Dit âgé d'environ 55 ans lors de son mariage, le 25 août 1672. Rachète peu après (sept. 1672), en vente publique, le fonds de librairie de Pierre Maffre (m. avril 1671) et de son associé Guillaume Taupinard ; inventaire du fonds à cette date.
Imprime à La Réole de 1680 à 1689, pendant l'exil du parlement dans cette ville, tout en conservant son atelier à Bordeaux.
Se démet de ses charges d'imprimeur ordinaire de la ville et d'imprimeur du parlement en faveur de Simon Boé, en déc. 1692, et semble avoir alors cessé d'exercer.
Adresse : Bordeaux : 1649-1692. - Rue Saint-James
Adresse : La Réole : 1680-1689



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Camille Biot 1882-1950                            Créateur du Musée et du guide de La Réole
- Château des Quat'Sos : Pierre Laville    Études et tableaux de Pierre Laville
Comédies et comédiens à La Réole         Du 18 au 21e siècles
Edouard Molinaro                                    Enfance réolaise, jamais oubliée !!
  Films de Jean Saubat                               20 films numérisés + émission FR3
Films de Jean Saubat (Arcachon)          2 films tournés sur le Bassin
Films de Pierre Tomas                            Cinéaste amateur années 40-50  
Films de Pierre Tomas (2 nouveaux)      Kermesse école 1939    
Films Michel Balans                                Films  tournés à La Réole
Francis Carretey                                      Peintre et coiffeur
Georges Lanoire, poète                           Plaquette de 42 pages éditée en 1912 
Mariage filmé à La Réole en 1932          1932, Marcelle Beylard et Lucien Patient
Michèle Perrein : "Elle"                          Enquête de Michèle Perrein pour "ELLE"
Nicole Petiteau : Libraire                        Fille de Pierre Petiteau, libraire reconnue
Scope 1984 - Vidéo de G. Monteil           Prix Jean d'Arcy du meilleur court-métrage

Guerre

Beaucaillou Mauricette et René           "Juste parmi les nations" 
- Collège de la Réole 1941                         Palmarès du Collège en 1941    
Estève Anne Marie                                  "Juste parmi les nations"  
Frankton 1942                                          1942, des commandos anglais à La Réole
Frankton 80-1942-2022-La Réole           2022-80 ans de l'opération Frankton
- Immigration Italienne - Primo Cologni  Un enfant italien pendant la Guerre aux Esseintes
- La captivité de Pierre Laville                  Captivité Pierre Laville + Georges Laclavetine
La Réole ville marraine de guerre          1916 La Réole adopte un village bombardé
Pierre Gemin                                            Résistant dès 1940
Réfugiés à La Réole 1940                        Dès1938 des réfugiés à La Réole
Robert Lesbat                                Une correspondance oubliée depuis 80 ans
Scoutisme pendant la guerre                   
Des réolaises sur les routes et chemins
Vincelot Pierrette                                      "Juste parmi les nations" 

Personnes, personnages

Agenda de Jean, Réolais 1864-1877        Vie d'un Réolais au 19°siècle
- Claude Riffaud                                            Commando de Marine, océanologue, écrivain
Jean Felon : enfance réolaise                   Souvenirs d'enfance dans les années 20
Jean Poujardieu enfance                           Souvenirs du Rouergue (né en 1928)  
Jodjana : de Yogiakarta à La Réole           Le père de Mme Chavoix-Jodjana à La Réole
Chemin de fer, Cures, Réolais                 Voyages et cures en fin XIXe
Famille Outterick- Professeurs               Enseignants qui ont marqués les élèves
Famille Estève La Réole                         Pierre A. Estève, pharmacien à La Réole
- Immigration Italienne - Primo Cologni  Livre :"Va toi aussi à ma vigne" 
Une Parisienne à La Réole                     Souvenirs de vacances réolaises
"Je me souviens I"                               Brefs souvenirs Réolais
- "Je me souviens II"*                               Brefs souvenirs Réolais (suite)
Jean de La Réoule                                   Histoire de JDLR Cahiers du Réolais n°1
Lexique Réolais 1940-1960                     Expressions Réolaises par J.M. Patient 
- Michel Balans : Je me souviens              Souvenirs d'un réolais de 89 ans.
- Robert Lesbats                                         Une correspondance oublié depuis 80 ans
- Patrick Espagnet 1950-2004                      Du lycée de La Réole à Sud Ouest...

Publications, 
Les Cahiers de l'Entre-Deux-Mers        Sélection du  C.E.D.M. traitant de La Réole
- Les Cahiers du Réolais                          Les 100 numéros des CDR de 1947 à 1974
Sommaire : Cahiers du Réolais             Table des matières des "Cahiers du Réolais" 
Sommaire : Octave Gauban                   "Histoire de La Réole" par Octave Gauban 
Cahiers du Réolais                                   Les Cahiers du Réolais numérisés            

Réclames, publicités      

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 1 - Gendarmes en prison
2 - La Télévision arrive au Mirail
3 - Vaccinodrome Réolais en 1950 
4 - Incendie maison Vinemey un soir d'août dans les années 1950
5 - Ils ont marché sur la Lune
6 - Matinée théâtrale à Saint Jean Bosco
7 - Les guirlandes du Rouergue 
8 - Conduite légèrement accompagnée
9 - Débuts journalistiques 
10 - Les mains de Louis Roche
11 - Les demoiselles du téléphone
12 - L'imprimerie à La Réole
13 - Le secours national 1940

"Je me souviens II"
1 - L'Ouvroir
2 - Les Bains-douches
3 - Les incendies de 1949

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977-1977 : mille ans La Réole                  Film de 14 mn par FR3 en 1977
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1900-2000_100 ans de vie Réolaise        Articles de l'Union (Journal local)
- À la une de Télérama                               Télérama du 19/10/2019 sur La Réole
- Agenda de Jean, Réolais 1864-1877        Vie d'un Réolais au 19°siècle
Almanach du Réolais de 1910                  Almanach Vigouroux de 1910
- Ancienne synagogue de La Réole           Une synagogue à La Réole ?  
- Autochromes 1920 - La Réole                  Des autochromes réalisés à La Réole en 1920
- Aviron Réolais sur petit écran en 1976   A la recherche de la vidéo !
Aviron Sauveteurs Réolais - 140 ans             Histoire du club de 1883 à 1983
- Bagas Cheap Festival                               Woodstock sur Dropt : festival en 1972
- Baignades en Garonne 1935                    Conseils du journal l'Union
Camille Biot 1882-1950                             Créateur du Musée et du guide de La Réole
- Château des Quat'Sos : Pierre Laville     Études et tableaux de Pierre Laville
- Chemin de fer, Cures, Réolais                 Voyages et cures en fin XIXe
- Chroniques Réolaises..                           Par Christo Laroque
Claude Riffaud                                     Commando de Marine, océanologue, écrivain
- Collège de la Réole 1941                         Palmarès du Collège en 1941    
- Comédies et comédiens à La Réole        Du 18 au 21e siècles
- Cuba, la Maison Claires de La Réole      Après la guerre 14-18, maisons pour enfants 
Drôles de poissons dans la Garonne !    Février 1963, les Lourmais nagent dans le froid
Des pompes …                                          Des pompes au coin des rues
- Draguer la Garonne.                                 Extraction de la grave dans la Garonne
- Edouard Molinaro                                     Enfance réolaise, jamais oubliée !!
- Estève Anne Marie                                        "Juste parmi les nations"  
- Famille Outterick- Professeurs               Enseignants qui ont marqués les élèves
Famille Estève La Réole                 Pierre A. Estève, pharmacien à La Réole
- Films de Jean Saubat                                20 films numérisés + émission FR3
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Films de Pierre Tomas                            Cinéaste amateur années 40-50  
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Frankton 1942                                          1942, des commandos anglais à La Réole
- Frankton 80-1942-2022-La Réole            2022-80 ans de l'opération Frankton
Francis Carretey                                       Peintre et coiffeur
Georges Lanoire, poète                           Plaquette de 42 pages éditée en 1912 
Guide Illustré de La Réole 1930              Guide édité en fin des années 30
- Guide Touristique La Réole 1962            Guide par les Amis du Vieux Réolais
- Guide Touristique La Réole 1980            Guide touristique 1980
- Immigration Italienne - Primo Cologni      Livre :"Va toi aussi à ma vigne" de P. Cologni
- Inondations 1930                                       Articles du journal L'Union  
- Inondations 1981- 2021                             Photos comparatives
- "Je me souviens"                                     Brefs souvenirs Réolais
- "Je me souviens II"                                     Brefs souvenirs Réolais (suite)
- Jean de La Reoule                                       Histoire de JDLR cahiers du réolais n°1
- Jean Felon : enfance réolaise                   Souvenirs d'enfance dans les années 20
Jean Poujardieu enfance                           Souvenirs du Rouergue (né en 1928)  
Jodjana : de Yogiakarta à La Réole           Le père de Mme Chavoix-Jodjana à La Réole
- La captivité de Pierre Laville                     Captivité Pierre Laville + Georges Laclavetine
- La lettre de VP2R                                        Double A4 par des membres de VP2R         
- La Réole au début du XIXe siècle             La Réole il y a 210 ans (1803-1813)
La Réole ville marraine de guerre             1916 La Réole adopte un village bombardé
- Le Mois de l'Amitié 1964-1973                  Des étudiants du monde à La Réole
- Le Mois de l'Amitié en photos                  Toutes les photos de ces rencontres       
Le pont du Rouergue                                L'histoire des ponts du Rouergue
Les Cahiers de l'Entre-Deux-Mers           
Sélection du  C.E.D.M. traitant de La Réole
Les Cahiers du Réolais                            Les 100 numéros des CDR de 1947 à 1974
- Lexique Réolais 1940-1960                     Expressions Réolaises par J.M. Patient 
- Mariage filmé à La Réole en 1932           1932, Marcelle Beylard et Lucien Patient
- Michel Balans : Je me souviens             Souvenirs d'un réolais de 89 ans.
- Michèle Perrein : "Elle"                             Enquête de Michèle Perrein pour "ELLE"
- Nicole Petiteau : Libraire                          Fille de Pierre Petiteau, libraire reconnue
Ninou et le volley-ball                               Une vie au bord de Garonne
Photos aériennes de La Réole                 Photos aériennes de l'IGN depuis 1930
Portail de la Maison Seguin                     De La Réole au Musée de Boston        
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- Réfugiés à La Réole 1940                        Dès1938 des réfugiés à La Réole
Robert Lesbat                                Une correspondance oubliée depuis 80 ans
Rouergue plage                                        Avant la piscine on se baignait dans la Garonne
Réolais Champion Olympique de Rugby  Pierre Petiteau aux JO de Anvers en 1920
- Rugby à XIII-années 50                            2 films sur des finales de Rugby à XIII
Scope 1984 - Vidéo de G. Monteil           Prix Jean d'Arcy du meilleur court-métrage
- Scoutisme pendant la guerre                   Des réolaises sur les routes et chemins
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- Station Verte de vacances 1970               Depuis 1970, classée Station Verte
Transport Automobile de Guyenne (TAG)  Avant les transports Citram 
- Tripots et cabrioles à La Réole                 
Vie cachée réolaise
- Une vie à vélo : Jacques Baudaux           A vélo jusqu'à 90 ans !!  
Une Parisienne à La Réole                          Souvenirs de vacances réolaises
- Véloce Club Réolais en 1879                   Folle histoire du vélo à La réole
- Vélo : les Gregarios                                  Grégarios (maintenant appelés Équipiers)
- Vélo : Christian Cuch                                Christian Cuch : la saga d'un cycliste
Vieux Noëls du Sud Ouest                        Traditions en campagne 
- Villes en Gironde au Moyen Age              La Réole dans cette exposition (2024)
Villa Cassinogilum                                    Villa de Charlemagne à Caudrot ? Brochure 36 p.
- Vincelot Pierrette                                      "Juste parmi les nations" 

*Je me souviensExtraits :
 1 - Gendarmes en prison
2 - La Télévision arrive au Mirail
3 - Vaccinodrome Réolais en 1950 
4 - Incendie maison Vinemey un soir d'août dans les années 1950
5 - Ils ont marché sur la Lune
6 - Matinée théâtrale à Saint Jean Bosco
7 - Les guirlandes du Rouergue 
8 - Conduite légèrement accompagnée
9 - Débuts journalistiques 
10 - Les mains de Louis Roche
11 - Les demoiselles du téléphone
12 - L'imprimerie à La Réole
13 - Le secours national 1940

1 - L'Ouvroir
2 - Les Bains-douches
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